C’est ce que dit « UFC Que choisir ? »
Toujours d’après « UFC Que choisir », Izel a une eau mauvaise.
Avec Neuvireuil, Oppy et Fresnoy, Quiéry est très mauvais dans un rayon de 5 km. On est encore lanterne rouge dans un rayon de 10 km !
Ce phénomène n’est pas nouveau. C’est pour cela que le préfet nous a forcé à trouver une solution pour limiter le taux de nitrates. La mairie n’a rien trouvé de mieux que de céder le bébé à Noréade… pour se débarrasser du problème !
A ce jour, on n’avance pas dans le domaine de la qualité de l’eau.
Que fait la mairie pour prévenir le responsable de cette situation ?
Que fait Osartis ?
Qu’a fait Noréade depuis que cette entreprise soit disant publique a pris la délégation de service public ?
Il paraît qu’on devait être raccordé à l’eau en provenance d’Esquerchin ! Encore des promesses avant de récupérer le marché.
Que font le Préfet et les service préfectoraux ? C’est bien parce que l’équipe municipale de l’époque ne s’est pas battue pour défendre son bien commun en proposant des solutions locales que les services préfectoraux ont été stricts sur le taux de nitrates trop élevé.
Il faut tout de même rappeler que l’équipe actuelle a été élue pour défendre l’eau de Quiéry. La première grande décision dans ce domaine a été d’abandonner la gestion de l’eau ! Façon bizarre de défendre les habitants de la commune !
Toujours est-il qu’on ne voit rien s’améliorer ! Et la préfecture ne dit rien en ce moment ?
On ne voit évidemment pas non plus d’amélioration au niveau du prix de l’eau !
Un scandale qui risque de durer car il ne semble pas que la commune fasse quelque chose dans ce domaine.
L’eau est un bien public : il faut la protéger, il faut la soustraire aux intérêts de ceux qui veulent se faire de l’argent sur le dos des utilisateurs.
On est plutôt mal barré ! Surtout à Quiéry (voir article de « UFC Que Choisir ») ; surtout avec l’équipe actuelle.
A Quiéry, on a un taux de nitrates de 62 mg/l (prélèvement de novembre). On est pire qu’à Oppy.
Les faits
Voilà les différentes images que chacun peut trouver facilement sur le net :
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Près de 3 millions de Français exposés à une eau contaminée
Le constat est simple pour UFC Que choisir : si l’immense majorité des consommateurs peut boire une eau du robinet conforme aux normes de potabilité, il vaut mieux vivre en ville que dans un village ou une zone de cultures intensives.
Forte contamination dans les régions agricoles
2,8 millions de Français boivent une eau du robinet polluée par les pesticides, nitrates et bactéries, selon l’étude publiée ce 26 janvier par l’UFC-Que Choisir. Un nouveau signe de l’échec des politiques nationales de réduction des intrants agricoles.
Mieux vaut éviter la campagne et la montagne pour avoir une eau de qualité au robinet. Dans ces zones, les habitants des petites communes de 500 habitants sont les plus exposés aux pesticides, nitrates et bactéries. Telles sont les conclusions de la nouvelle étude de l’association de consommateurs, dont le champ d’investigation s’est élargi à 50 critères[1] de qualité, appliqués aux données des agences régionales de santé[2] des 35.000 communes françaises.
Herbicides en tête
Sans surprise, les pesticides représentent, et de loin, la première pollution des réseaux d’eau potable. Détectés sur 5% du linéaire total, ils appartiennent surtout à la famille des herbicides (19 molécules sur les 20 les plus répandues), comme l’atrazine (interdit mais rémanent dans l’environnement) ou le glyphosate. Une exposition à ces substances est liée à des risques de cancer et de troubles des systèmes nerveux et hormonal.
Les habitants des régions agricoles sont bien sûr les plus touchés, en particulier dans les villages du bassin parisien (cf. carte), Hauts-de-France, Nord de la Loire, Sud-Ouest et Languedoc-Roussillon. «De petites villes sont également contaminées, comme Tremblay-en-France, Sens, Lens, Tarbes ou Auch», observe Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir.
Nitrates et bactéries
Dans une moindre mesure, 0,8% des réseaux de distribution (qui alimentent 226.000 personnes) affichent des taux inquiétants de nitrates. On les retrouve surtout dans les zones d’agriculture intensive, et en particulier le bassin parisien et les Hauts-de-France. Avec des risques de méthémoglobinémie chez les nourrissons (maladie du ‘bébé bleu’).
Dans une proportion équivalente, la pollution bactériologique touche 0,7% des réseaux. Soit 215.000 personnes, des Pyrénées, Massif central et Alpes, potentiellement exposées à Escherichia Coli et aux entérocoques, à cause de surveillances défaillantes ou d’installations vétustes.
Arsenic et sélénium
Naturellement présents dans la nature, l’arsenic et le sélénium touchent respectivement 0,4% et 0,3% des réseaux d’eau potable. Si la toxicité du sélénium reste à préciser, l’exposition à l’arsenic implique notamment des risques de cancer de la peau.
La carte interactive diffusée par l’UFC-Que Choisir sur son site permet en un clic de connaître la qualité de l’eau du robinet de sa commune.
Par ailleurs, le mauvais état des canalisations est encore responsable de pollutions au plomb, notamment à Nice, Toulon, Dijon, Avignon, Créteil, La Rochelle, Albi, ou Saint-Brieuc… Les canalisations des logements de 1.200 communes sont touchées, mais il est pour l’heure impossible d’évaluer précisément la population exposée. Ce qui pousse l’UFC-Que Choisir à demander un audit national des contaminations provenant des canalisations, en vue de soutenir les rénovations effectuées par les particuliers. Même chose pour le nickel, le cuivre, ou le chlorure de vinyle monomère, celui-ci relargué par des canalisations en PVC de mauvaise qualité, installées avant les années 1980.
Echec politique
«Ce bilan signe l’échec des politiques de réduction des produits phytosanitaires, basées uniquement sur le volontariat, comme Ecophyto 1 et 2», commente Alain Bazot. Alors que 92% des cours d’eau restent pollués par des pesticides et que les nitrates s’infiltrent de façon croissante dans les nappes souterraines, l’association appelle à «une nouvelle politique agricole de l’eau, qui réduise réellement les intrants et engage la responsabilité des agriculteurs».
Aujourd’hui, la dépollution des eaux coûte entre 640 millions et 1,2 milliards d’euros par an en France, selon la Cour des comptes. Un coût pris en charge par les consommateurs à hauteur de 87% dans le cadre des redevances payées aux agences de l’eau, contre 6% seulement par les agriculteurs, selon le principe inéquitable du «pollué-payeur».
Pour voir la carte « UFC que choisir » de plus près : http://ufcqc.link/eau555
Une autre source de renseigements :
http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable