Les méthodes d’Enedis pour imposer LINKY

A nocturnal wild demonstration for the release of demonstrators in police custody is nuisée facing the police station rue de la Montagne Sainte-Geneviève in Paris.

Alors que les citoyens sont de plus en plus nombreux à refuser les compteurs communicants, Enedis et ses séides usent de méthodes de plus en plus révoltantes.

Ce n’est pas la première fois qu’Enedis force, casse même alors que tout le monde commence à savoir les problèmes occasionnés par la pose de ces compteurs dits « intelligents ».

Exemple d’opération commando à Villers au Bois (62)

Un article dans la voix du nord relate les faits :

http://www.lavoixdunord.fr/167315/article/2017-05-23/chaines-barrieres-rondes-la-lutte-de-villageois-contre-la-pose-des-compteurs

Chaînes, barrières, rondes… La lutte de villageois contre la pose des compteurs Linky

L’ambiance était électrique ce mardi à Villers-au-Bois dans l’Arrageois, où une partie des habitants s’est opposée à l’installation des controversés compteurs Linky. Un véritable bras de fer s’est joué entre les agents d’Enedis et les anti-boîtiers jaunes.

«  Pas de Linky à Villers-au-Bois !  » Les agents de 5Com, le prestataire de service arrageois d’Enedis, ne pouvaient pas rater la banderole installée dans un champ à l’entrée de la commune. Bienvenue en territoire « anti-Linky » ! Ce village composé d’une moitié d’irréductibles Gaulois, qui ne veulent pas entendre parler des boîtiers jaunes connectés, censés améliorer le suivi de leur consommation d’énergie.

Ils avaient déjà organisé une réunion publique en décembre, lancé une pétition qui a récolté «  138 signatures pour 220 foyers  », et même improvisé un rassemblement devant la mairie le mois dernier pour que le maire prenne un arrêté contre la pose des compteurs. Sans succès. Alors ils se sont préparés pour la bataille. «  Quatre-vingts foyers ont envoyé un courrier recommandé pour refuser expressément la pose du compteur  », indique Antony Lourdel, l’un des meneurs de la grogne.

Une barrière devant le boîtier

Des habitants ont même protégé leur compteur avec des chaînes. D’autres ont accroché des banderoles ou une lettre de refus. Jean-Marie et son voisin, eux, ont carrément soudé une barrière devant le boîtier.

Mais l’offensive a bien eu lieu ce mardi matin, avec le débarquement d’une flopée d’agents du prestataire, épaulés d’un porte-parole d’Enedis, venu suivre leur travail et désamorcer les conflits. «  Ils sont là depuis 9 heures. On a appelé les gendarmes car ils ne respectent pas les choix des gens. Autant ceux qui ont un compteur chez eux peuvent les empêcher d’entrer, mais c’est plus compliqué pour ceux qui l’ont sur la voie publique  », souffle Antony Lourdel.

« J’étais au travail ! J’espère qu’ils ne me l’ont pas changé… »

Son téléphone ne cesse de sonner. Des riverains s’arrêtent aussi en voiture. «  J’étais au travail ! J’espère qu’ils ne me l’ont pas changé…  », s’inquiète une mère de famille. Mais des villageois se sont chargés de faire barrière humaine quand ils le pouvaient. D’autres tournaient dans le village pour surveiller l’avancée des agents. «  J’ai essayé de leur donner la liste des personnes qui sont opposées, ils ne l’ont pas voulu…  »

Les opposants vivent la manœuvre comme un passage en force. «  Ils se vantent d’avoir convaincu des personnes qui étaient contre à l’origine. Mais ils les intimident, en leur disant que c’est obligatoire, qu’elles paieront les déplacements…  » Enedis, elle, affirme que ces oppositions restent minoritaires. Le bras de fer devrait encore durer quelques jours.

Pourquoi sont-ils contre le compteur Linky ?

«  Un principe de précaution  », «  un problème d’intrusion dans notre vie privée  »… Les critiques formulées par les opposants de Villers-au-Bois sont nombreuses. «  Il y a plein d’exemples en France de choses que l’on pensait bonnes et qui finalement ne l’étaient pas…  », résume Anthony Lourdel, très renseigné sur la grogne au niveau national et qui goûte très peu la façon d’agir d’Enedis. «  Même Ségolène Royal, l’ex-ministre de l’Environnement, lui a dit d’arrêter avec ses pratiques.  »

Jean-Marie, lui, a décidé de rejoindre le mouvement après la réunion publique organisée fin 2016. «  On s’est renseigné auprès de spécialistes et de scientifiques, il y a quand même des ondes électro-magnétiques, pense-t-il. De toute façon, même pour la santé, il faut attendre dix ou quinze ans pour vraiment connaître les effets.  » Concrètement, lui et les autres opposants ne font pas confiance à Enedis et à sa protection de la vie privée. «  Ils sauront tout de notre consommation demain  », souffle-t-il.

«On est dans une relation d’apaisement»

Enedis a forcément suivi de près la situation à Villers-au-Bois ce mardi. L’entreprise estime que les récalcitrants restent pour autant minoritaires dans le village et assure être «  dans une relation d’apaisement  ». «  Le compteur est un élément du réseau, il n’appartient pas au client. Même dans le contrat, il est marqué qu’il doit laisser l’accès libre à celui-ci  », précise son service communication. Ce qui expliquerait les changements de boîtiers sur le domaine public. Elle ne compte pas pénaliser les clients et souligne que l’installation des compteurs «  se fait sans problème dans la majorité des communes  ».

Elle affirme avoir organisé des permanences en mairie ces derniers mois, auxquelles seules «  une vingtaine de personnes ont assisté  ». D’où la présence d’un porte-parole ce mardi, pour rassurer les habitants.

A noter que le maire de la commune, par ailleurs vice-président de la CALL, ne soutient pas les habitants et se se place du côté d’Enedis !

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Exemple d’agression d’un couple à Plouzané (29) : Reportage de France3

Face à ces actes révoltants, signez svp la pétition qui a déjà recueilli plus de 21 000 signatures

Résistons ensemble !

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Procès du pompier de l’Ile de Ré : le 20 juin à 9h à La Rochelle

Incroyable : c’est notre ami de l’Ile de Ré, qui a été agressé dans son propre logement par les séides d’Enedis, qui passe en procès ! Je serai avec d’autres personnes à partir de 8h45 devant le tribunal pour le soutenir, n’hésitez pas à venir si vous n’êtes pas trop loin : Tribunal de proximité de La Rochelle (67 rue du Jericho)

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Les journées nationales d’action ont eu lieu… sauf pour les « grands médias »

Les Journées nationales d’action Stop-Linky ont eu lieu les 19 et 20 mai un peu partout en France. Des actions ont eu lieu par exemple à Niort (cf reportage France3), à Cahors (cf article La Dépêche), à Toulon (cf article Var-Matin), ou à Rennes (cf reportage France bleu), etc. Malgré de nombreuses relances, l’AFP a occulté cet évènement or la majorité des médias, très formatés, ne traitent que les infos traitées par l’AFP. Pour mémoire, l’Etat est le premier financeur de l’AFP…

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Ouverture d’une liste de discussion

Dominique, de Stop Linky 88 (Vosges), a créé une « liste nationale de discussion », vous pouvez vous y inscrire en envoyant un e-mail à reseau_nat_anti_linky@lists.riseup.net ;

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Procédures juridiques contre les Linky

Pour les municipalités : rappel : nous avons demandé à Artémisia, cabinet d’avocats spécialisés,
de mettre au point des délibérations qui, nous l’espérons, ne seront pas annulées en justice
administrative (procédures lancées par Enedis et ses « employés » les préfets).
Cf cette page

Pour les particuliers : avec le même cabinet d’avocats, nous avons lancé deux procédures « tests » :
une en Ariège pour essayer de faire retirer un Linky, financée par une souscription
(merci encore aux participants !), et une à Paris pour essayer d’empêcher les poses.
Il faut vérifier si le succès est au bout avant de demander à des gens de casser leur tirelire

Communes, attention aux fausses délibérations !

Des communes de plus en plus nombreuses adoptent les nouvelles délibérations élaborées par le cabinet d’avocats Artemisia :
https://www.artemisia-lawyers.com/fran%C3%A7ais/publications-et-interventions/compteurs-linky  Souvent, le maire signe un ou les deux arrêtés qui sont aussi proposés.
Mais attention : nous venons d’avoir une mauvaise surprise pour une commune dont le maire a signé un de ces arrêtés (bravo à lui) et dont le conseil municipal a adopté par mégarde une délibération qui n’est pas celle élaborée par les avocats compétents, mais celle bricolée par Mme Lobé qui continue inlassablement à diffuser des documents aussi faux que luxuriants. En l’occurrence, sa « délibération » contient de nombreuse bêtises qui en font au final un document indéfendable devant le Tribunal administratif. Veillez donc bien à utiliser les documents mis au point par des professionnels

Rappel : le cabinet d’avocats Artemisia et l’association du même nom (qui a financé la mise au point des documents anti-Linky) n’ont RIEN A VOIR avec une autre association baptisée « collège artémisia ».

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Pour en savoir plus :

http://refus.linky.gazpar.free.fr