Façon La Fontaine

LA LICE ET SA COMPAGNE
Le Macron et son peuple

Une Lice étant sur son terme,
Le Macron siégeant sur son trône

Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Et ne sachant comment bluffer Peuple si méfiant,

Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent
Fait si bien qu’à la fin celui-ci consent

De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme.
De lui céder ses doutes et d’accepter ses réformes.

Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
Au bout de quelque temps son Peuple revient.

La Lice lui demande encore une quinzaine.
Le Macron lui demande encore une quinzaine.

Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.
Ses réformes n’agissant, disait-il qu’à peine.

Pour faire court, elle l’obtient.
Pour faire court, il l’obtient.

Ce second terme échu, l’autre lui redemande
Ce second terme échu, le Peuple lui redemande

Sa maison, sa chambre, son lit.
Sa sécurité, son niveau de vie.

La Lice cette fois montre les dents, et dit :
Le Macron cette fois montre les dents, et dit :

Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Je suis prêt à enfermer toute votre bande

Si vous pouvez nous mettre hors.
Si vous voulez nous mettre hors.

Ses enfants étaient déjà forts.
Ses policiers étaient déjà forts.

Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Ce qu’on donne aux bourgeois, toujours on le regrette.

Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,

Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Il faut que l’on en vienne aux coups ;

Il faut plaider, il faut combattre :
Il faut lutter, il faut combattre :

Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Laissez-leur prendre un droit chez vous,

Ils en auront bientôt pris quatre.
Ils en auront bientôt pris quatre.

http://goutelle.over-blog.org/2017/10/le-macron-et-son-peuple.html