Une nouvelle étude a été menée par une équipe internationale de chercheurs.
Le constat
Environ 10.000 personnes meurent prématurément chaque année en Europe en raison de la pollution causée par les voitures diesel liée aux oxydes d’azote (NOx).
La moitié de ces décès est due à des émissions dépassant les limites européennes. Ils sont la conséquence directe des évaluations truquées de l’impact environnemental des voitures qui ont attiré l’attention de l’opinion publique en 2015, au moment du scandale Volkswagen et du Dieselgate qui s’en est suivi.
Une étude pionnière
L’étude, couvrant les 28 Etats membres de l’Union européenne, la Norvège et la Suisse entre 2010 et 2017, a été menée par l’Institut norvégien de météorologie (MetNorway), en coopération avec l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA) en Autriche et le Département de l’espace, de la Terre et de l’environnement de l’Ecole polytechnique Chalmers en Suède.
10.000 décès prématurés par an en Europe liés au diesel
Cette étude collaborative est la première de ce genre à quantifier avec succès les décès prématurés dans chaque pays européen, en comparant les différents niveaux de danger qui menacent les citoyens selon l’Etat dans lequel ils se trouvent.
La France est en 3e position dans le classement européen du nombre de décès
La France se place en troisième position dans le classement européen du nombre de décès, après l’Italie et l’Allemagne. La plupart des victimes (70 %) sont originaires de ces quatre pays, en raison du nombre important d’automobiles diesel qu’on y dénombre et de leur démographie importante. En effet, 50 % des Européens y habitent.
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