L’ANDRA dément ! En réalité, elle ment
# 1 – L’ANDRA dément / L’ANDRA ment
Dans cet article du Républicain-Lorrain
On lit : L’ANDRA dément.
Nous nous affirmons : L’ANDRA ment !
Démonstration :
Le 5 février dernier nous vous avons adressé :
– et un dossier en 38 points expliquant que nous venions d’apprendre d’une source sûre, que des salariés de l’ANDRA remettent en cause la faisabilité de CIGéo, et avouent l’impossibilité de démontrer sa sûreté sur une si longue durée.
Le document que nous nous sommes procuré est authentique. On peut même le qualifier de certifié, puisqu’il s’agit d’une thèse, comme l’ont révélé :
L’Est-Républicain – Le Républicain-Lorrain – Le Monde
Nous ne souhaitions pas révéler la source dans un premier temps, simplement pour voir comment l’ANDRA réagirait.
L’ANDRA a réagi :
# 2 – L’ANDRA minimise !
Oui, l’ANDRA a déclaré en effet au Républicain-Lorrain …
Lisez plutôt :
# 3 – Nous publions la thèse
Ceux qui auront le courage de lire ces :
jugeront s’il s’agit de simples « challenges », (selon l’ANDRA), donc des « échanges », « discussions », « confrontations », « affrontements », autour des hypothèses… Comme des échanges autour de la machine à café…
Ils jugeront si les synthèses écrites de ces « discussions » ne sont pas en fait de réelles conclusions qui portent sur la démonstration de sûreté (DOS), et sur la préparation de la rédaction de la demande d’autorisation de construire CIGéo (DAC).
En même temps vous vous intéresserez aux révélations sur …
# 4 – Les magouilles de la CNE
Oui, en lisant :
de 19 pages, vous découvrirez toute la connivence, les accords, les combines… disons : les magouilles, entre la Commission nationale d’évaluation (CNE), et l’ANDRA.
Vous comprendrez le rôle réel de la CNE, qui a pour mission, non pas d’évaluer les travaux de l’ANDRA, mais de faire en sorte que la réalisation de CIGéo soit inéluctable.
Sur cette page :
vous trouverez les informations qui vous permettront de juger de l’indépendance de la CNE compte tenu de l’indépendance même de chacun de ses membres, tous « élevés » dans les grandes Ecoles qui formatent les cerveaux, tous issus d’entreprises ou d’organismes pro-nucléaires.
Nous attendons que Greenpeace, qui n’a jamais mené une action contre BURE, ni contre SOULAINES, s’empare du sujet.
Et il y a un espoir…
# 5 – Sylvie VOINIS est citée 19 fois dans la thèse !
Sylvie VOINIS – Adjointe au directeur de la maîtrise des risques en charge de la sûreté.
Dans cette thèse, Sylvie VOINIS est souvent placée en tête de la liste des rédacteurs de chacun des compte rendus des Revues de préparation à la DAC. Elle est citée 19 fois. Elle fait donc partie de ces salarié.es qui remettent en cause la faisabilité de CIGéo, et avouent l’impossibilité de démontrer sa sûreté sur une si longue durée.
A la page 367 de la thèse, on apprend notamment ceci :
« …l’évaluation de la démonstration de sûreté n’a de sens qu’au regard des exigences des institutions évaluatrices du travail de l’Andra. Ici, la discrétion est envisagée comme solution pour gérer l’incertitude. Pour la directrice adjointe de la maîtrise des risques,
si les salarié.es de l’IRSN ne se montrent pas trop curieux et curieuses lors de l’examen du dossier produit par l’Andra, omettre la présentation des calculs effectués doit permettre d’éviter de montrer que les salarié.es de l’Agence n’ont pas une connaissance très fine de l’évolution de la pression dans les ouvrages de stockage. » (septembre 2013)
Incroyable : la discrétion est envisagée comme solution pour gérer l’incertitude.
Bref, Sylvie VOINIS est, aujourd’hui, la conférencière référente du projet CIGéo. Et là, son discours est différent.
Comme relaté au paragraphe 5 de la News-Letter-30, nous avons assisté à une des 3 dernières présentations de Sylvie VOINIS à BURE-SAUDRON, celle du 27 novembre à 14 h, destinée aux membres du CLIS de BURE.
Dans ces réunions Michèle TALLEC et Sylvie VOINIS, appartenant toutes deux au service Maîtrise des risques, font certes très bien leur boulot. Vous pouvez le vérifier en parcourant ce Compte rendu.
Mais, à cette réunion, nous avons entendu et lu, sur un Powerpoint, un tout autre discours que les propos relatés dans la thèse. Là, les calculs ne sont pas remis en cause. On nous a affirmé, qu’avec les modèles mathématiques, (les fameux calculs qui durent une semaine dans les ordinateurs), on obtient les résultats suivants :
– En fonctionnement normal : un impact de CIGéo de 0,01 millisievert après 100 000 ans.
– En fonctionnement anormal (par exemple : défaillance des scellements, des colis, intrusion…) : un impact de 0,25 millisievert, qui, comme par hasard, est la contrainte imposée pour le fonctionnement normal.
Lors de cette réunion, nous n’avons pas trouvé ni dans les propos, ni dans les Powerpoint le moindre doute, la moindre incertitude sur ce calcul d’impact.
# 6 – L’auteur de la thèse était sur France Culture, hier soir !
Ecouter les 44 mn de l’émission
Incroyable :
– alors que la thèse fait polémique,
– alors que la thèse, qui est publique, n’est pas diffusée,
curieusement son auteur vient en remettre une couche, en racontant la même histoire en direct à la radio…
Et la journaliste, Julie GACON, n’hésite pas à citer quelques morceaux choisis !
Est-ce que cela va contribuer à interpeller les journalistes, les parlementaires, les décideurs, Nicolas HULOT ?
A l’évidence, la réalisation de cette thèse ne peut-être qu’une fuite organisée.
# 7 – Qui sont donc les jurés de la soutenance ?
Là encore, il y a de quoi être étonné.
# 8 – Nous demandons aujourd’hui à l’ANDRA d’assurer la communication de tous les documents cités dans la thèse, avant le 11 mars 2018.
La demande officielle part ce jour.
Passé ce délai, Maître Corinne LEPAGE, notre Conseil, fera le nécessaire.
Il faut noter qu’il existe une loi sur la transparence en matière de nucléaire.
# 9 – Nous avons des doutes sur le départ de Ghislain de MARCILY de la CNE.
Ghislain de MARCILY a été Membre de la CNE de 1995 à 2005.
Nous avons des doutes sur ce départ, parce que :
– quelqu’un qui déclare que « l’eau est un trésor à partager » peut difficilement accepter CIGéo.
– quelqu’un qui a inventé un concept de parc naturel hydrogéologique visant à protéger la qualité des eaux souterraines pour produire de l’eau potable de qualité sans avoir à la traiter, peut difficilement accepter un stockage des déchets nucléaires entre deux aquifères.
– quelqu’un qui publie le poème d’une militante anti-CIGéo dans la Revue Géologues de septembre 2006 ne peut pas être un mauvais homme.
Sûr, c’est un écolo !
On peut se demander si ce célèbre hydrogéologue n’aurait pas décidé de ne pas continuer à oeuvrer pour un projet qu’il ne sentait pas au départ, pour lequel il a « challengé » avec ses collègues, et qu’il ne soutenait pas en fait. Voir sa conception d’un entreposage-stockage.
SOUTIEN à la PETITION
Pétition lancée par Arsène LUX, ancien maire de VERDUN.
A l’attention : de Monsieur Nicolas Hulot, Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire et l’association des Maires
Pour nos enfants, de grâce Nicolas HULOT, PAS de POUBELLE NUCLÉAIRE !
APPEL A SOUTIEN FINANCIER
La conférence #tcherno23 du 23 avril 2016 a pu être organisée grâce à un crédit sur dons à venir…
Les frais engagés :
– pour les 300 000 pas vers Saint-Dizier,
– pour chasser le BISON loin de GUDMONT-VILLIERS,
– pour la préparation du Recensement citoyen ReCiPaN ont tendance à assécher la trésorerie.
Merci donc de visiter ce formulaire.
Si cela vous « barbe » de remplir encore un formulaire, de payer via Paypal… vous pouvez adresser directement un chèque à :
Association la Qualité de Vie – 8 route de Soulaines – 10200 VILLE-SUR-TERRE
Merci de répondre à cet appel.