MPCH (MacronPhilppeCollombHulot) ne gagneront pas !
MPCH, cette « association de malfaiteurs »
Le premier, banquier de Rotschild, devenu président de la République,
Le second, employé d’Areva, devenu Premier ministre,
Le troisième, anciennement socialiste, devenu ministre d’Etat, ministre de l’intérieur,
Le quatrième, multimillionnaire, né à … Lille, devenu Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire
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J’annonce la fin des opérations menées par les gendarmes »
a déclaré la Préfète vers 22h, jeudi 12, dans Ouest-France
https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire
Certes nous devons rester vigilant-e-s pour les jours à venir, ce n’est que parole de politique … Et la suite ne va pas être simple, il va falloir batailler ensemble pour continuer à défendre ce que nous voulons pour l’avenir de la zad.
Mais on les a fait reculer, même si ils diront toujours le contraire !
Alors BRAVO.
Bravo à celles et ceux qui se sont donné jour et nuit pour résister à leur opération, sur le terrain, depuis chez eux, derrière des écrans …
Bravo à celles et ceux qui ont tenu face aux flics, enduré les gaz, hurlé leur colère
Bravo à celles et ceux qui ont agi de partout en soutien, et de façon magnifique
Bravo à celles et ceux qui ont aménagé et fait vivre des espaces d’accueil
Bravo à celles et ceux qui ont fait des guets avec patience
Bravo à celles et ceux qui ont soigné les blessures
Bravo à celles et ceux qui ont balancé de la boue, des cok, des pierres
Bravo à celles et ceux qui ont travaillé sur les telecom, la radio et la com’ externe
Bravo à celles et ceux qui sont venus avec leurs tracteurs
Bravo à celles et ceux qui ont apporté du ravitaillement, des vêtements, du matériel
Bravo à celles et ceux qui ont fait le boulot auprès des médias
Bravo à celles et ceux qui ont pris soin des autres
Bravo à celles et ceux qui ont marché dans la boue tous ces jours-ci
Bravo à celles et ceux qui n’ont pas dormi plus de 6h en 4 jours
Bravo à celles et ceux qui ont gardé les mômes des autres pour qu’ils puissent aller sur le terrain
Bravo à celles et ceux qui ont cuisiné pour tous les autres
Bravo à celles et ceux qui ont relayé partout et fait venir du monde
Bravo à celles et ceux qui ont pris position dans des communiqués, des tribunes
Le rassemblement de dimanche 15 avril sur la zad est maintenu, retrouvons-nous nombreux-ses pour défendre la suite !
Zad.nadir.org
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Non à la violence de l’Etat contre les communs !
Texte de Pierre Dardot et Christian Laval, auteurs, notamment, des livres :
– Commun
– Ce cauchemar qui n’en finit pas
Il ne faut pas s’y tromper : la destruction de la ferme des « cents noms » dès la première journée d’assaut contre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est une véritable déclaration de guerre sociale et politique. En effet la destruction de ce lieu ne s’imposait nullement au regard des critères invoqués par le gouvernement dans sa « communication ». Nicole Klein, préfète des pays de Loire, justifie l’opération policière en prétendant que les « cents noms » n’avaient pas déposé de projet agricole. Ce qui est de toute évidence faux : les habitants de cette ferme étaient porteurs d’un projet agricole alternatif et certains d’entre eux avaient déposé une demande de régularisation.
Quelle est la véritable raison de cette rage destructrice ? Ce n’est pas l’absence de projet, c’est la nature des projets qui est en cause. Ce que ne supportent pas l’Etat et ses représentants c’est que s’expérimentent depuis 10 ans des formes de vie qui préfigurent ici et maintenant ce que pourrait être une société libérée de l’emprise de la logique propriétaire sous toutes ses formes. De ce point de vue, il est de la plus haute valeur symbolique que les habitants et défenseurs de la zone aient proposé dès le début que l’Assemblée des usages prenne en charge la gestion collective des terres et des espaces. Cette solution présentait l’avantage de prolonger directement l’expérience initiée et poursuivie durant tant d’années : faire prévaloir la logique de l’usage commun, qui est une logique de soin et d’entretien, sur la logique propriétaire, qui est une logique destructrice et mortifère.
L’Etat apparaît ici sous son vrai visage : il n’est pas simplement le garant de la propriété privée, il est lui-même soumis de fond en comble à la logique propriétaire, il est l’Etat propriétaire en guerre contre les communs. Il faut lui faire échec coûte que coûte pour préserver le trésor menacé des communs.
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L’état prêt à tuer
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-anselme/blog/120418/nddl-letat
Lire aussi :
- « Zad de Notre-Dame-des-Landes : stoppez tout avant qu’il ne soit trop tard ! », parue dans Reporterre,la tribune d’associations et organisations exigeant la « cessation de cette opération militaire de grande envergure qui piétine les aspirations de la jeunesse à porter un nouveau modèle de société »
- « Association de malfaiteurs », par Hervé Kempf, dans Reporterre, à propos de ces « quatre dangereux hooligans [qui] sévissent en France et commettent délit sur délit. Problème : ils sont au pouvoir. Analyse du mode d’action de cette association de malfaiteurs ».
- Qu’est-ce que la ZAD ?
Pour Sylvaine Bulle, sociologue, l’occupation telle que pratiquée à NDDL ou à Bure est la modalité concrète d’un nouveau militantisme politique.
La lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été nourrie, au fil du temps, par les différentes personnalités des occupants du bocage. La sociologue Sylvaine Bulle a passé plusieurs mois au sein de la ZAD pour enquêter sur cette expérimentation politique autonome.
Lire le document paru dans politis.fr : Qu’est-ce que la ZAD
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Nous ne voulons pas d’un nouveau martyr !
Il y a plus de trois ans, dans le Tarn, Rémi Fraisse a été tué par un tir de grenade offensive. Localement, de nombreux habitants, citoyens, militants, sympathisants de la lutte contre le barrage de
Sivens avaient été choqués par la violence et la brutalité déployées par l’Etat pour tenter d’imposer son projet. Une concertation est aujourd’hui en cours visant à mettre en place un « projet de territoire » durable. Mais personne ici n’oublie que le Préfet avait envoyé l’armée contre de jeunes défenseurs de l’environnement et assassiné un homme.
Il semblerait que rien n’ait changé. Alors que toutes les composantes du mouvement anti-aéroport ont fait un pas vers le gouvernement en participant aux négociations sur l’avenir de la zad et en y portant des
revendications claires, celui-ci choisit d’employer la méthode forte.
2500 militaires, chars blindés, hélicoptères, maître-chiens, grimpeurs etc. Pour libérer une route, vraiment? En piétinant des jardins potagers, en rasant des cabanes faites de bois, de terre et de paille, des serres et des bergeries? Pur mépris des existences qui se sont construites depuis des années dans le bocage. Pire, Collomb le bien-nommé met gravement en danger des vies humaines. Les blessures par
flash-ball, grenade offensive, tirs tendus de lacrymos se comptent par dizaines. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau martyr pour avoir envie de lutter ! Que cesse ce déchaînement gratuit de violence !
L’Etat n’est pas capable de diminuer d’un iota les pesticides utilisés en agriculture malgré l’argent investi depuis des années dans le plan EcoPhyto mais il attendrait des habitant.e.s de la zad de ré-inventer l’agriculture en quelques mois? Laissez-nous rire ! La zad pourrait être un « laboratoire » de l’agriculture de demain, mais surtout sans rien changer des règles du jeu actuelles? Non-sens! Comment expérimenter si on ne change rien ? Les habitant.e.s de la zad réclament à ce titre des formes juridiques plus collectives pour leurs installations ce qui est légitime quand on voit l’état de désarroi de nombreux agriculteurs isolés aujourd’hui, souvent au bord du suicide, mais la Préfecture n’en veut pas. Cela fait la différence entre une démocratie où les luttes portées par la société civile peuvent faire bouger les lignes du droit et un régime de plus en plus autoritaire et brutal.
Avant qu’il ne soit trop tard,
Stop au déchaînement de violence à l’encontre des militants sur la zad!
Stop à la destruction de tout ce qui fait la richesse de la zad!
Pour imaginer un avenir commun dans le bocage!
La ZAD vivra!
Le comité de soutien tarnais à la zad
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Appel de la Confédération paysanne : 11.04.2018
L’intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l’image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement.
Le dialogue et les engagements pris de part et d’autre depuis l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport sont aujourd’hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l’État qui a choisi une issue policière.
Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s’engager dans un processus de reconnaissance et exige qu’ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours.
Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitants de la ZAD de se mettre autour d’une table, avec comme préalable l’arrêt des opérations policières. Le Gouvernement doit aujourd’hui l’accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l’escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d’autre, ne conduise à un drame.
La Confédération paysanne demande instamment l’arrêt de l’intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l’avenir. Elle appelle les paysannes et paysans à converger aujourd’hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=6981&PHPSESSID
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Cent noms pour une Zone d’Agriculture Durable à Notre-Dame-Des-Landes
Alors qu’à Notre-Dame-des-Landes, la ferme des cent noms est tombée, de nombreuses personnalités politiques, associatives, syndicales ou universitaires demandent «l’arrêt immédiat des interventions policières et l’ouverture d’un vrai dialogue qui permette dans le respect de la loi l’élaboration de conventions individuelles, mais aussi collectives».
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/120418/cent-