Retour sur l’actualité du week end
Pour plus d’infos sur la journée d’hier :
https://zad.nadir.org/spip.php?article5545#info2018-04-15-22-53
Après le rassemblement du 15 avril sur la ZADLa magie de la zad, la reprise des bâtons et le dispositif policier débordéMalgré le blocus gouvernemental, une foule de 15 000 à 20 000 personnes a réussi coûte que coûte à se rendre en différents points de la zad et à déborder le dispositif ce dimanche. Depuis l’aube, tout avait pourtant été fait pour briser ce vaste élan de solidarité : barrages et contrôles partout, checkpoint policier au sorties 4 de voies avec appels aux conducteurs à ne chercher à se rendre sur place. Plus d’une centaine de personnes ont été séquestrées toute la journée à la ferme de la Grée. C’est la première fois que l’Etat cherchait ainsi à empêcher une grande manifestation de ce type sur la zad et à faire monter la tension. Mais ici l’esprit collectif ne se laisse pas intimider de la sorte : les soutiens connaissent les chemins, les champs et passent en groupe les barrages policiers. Le mouvement qui a arraché l’abandon du projet d’aéroport s’est retrouvé de nouveau aujourd’hui dans toute sa force et sa diversité pour défendre la zad.Moment solennel à la ferme de Bellevue à 14h : les milliers de bâtons plantés le 8 octobre 2016 ont été déterrés du sol. Nous avions fait le serment de venir les rechercher le jour où la zad serait de nouveau attaquée. Le Temps était venu ! Des personnes de tout âge sont reparties avec sur le chemin de suez, escortant une grande charpente en bois emmenée par un convoi de tracteurs. Cette construction avait été réalisée pendant la semaine avec du bois de la zad et sous le hangar de l’avenir par des dizaines de charpentiers solidaires. Elle a été montée sur un champ proche du chemin de Suez et pourra être déplacée par la suite. Des centaines de personnes ont porté ses poutres de main en main. C’est sur ce même champs en 2012, lors de la manifestation de réoccupation, que des chaînes humaines avaient déjà portés des masses de matériaux pour construire un hameau sur le site de la chataigne.Aujourd’hui, des centaines de bâtons ont été immédiatement plantés tout autour du chantier pour marquer la protection de ce nouvel édifice, future halle de marché et de réunion qui devait initialement directement être amené au Gourbi pour remplacer l’espace commun détruit jeudi. Pendant ce temps d’autres groupes importants de manifestant.e.s bâtons en main, ont fini par déborder de toute part le dispositif policier placé sur la d81 et ont traversé la route pour passer à l’est sur la zone interdite et occupée depuis ce matin par des colonnes de gendarmes. Une construction mobile a été emmenée à travers les haies dans l’est de la zad. La volonté du gouvernement de nous interdire l’accès à l’est et au centre de la zad a été mise en défaite par des milliers de personnes se répartissant dans tous les champs le long de la route des fosses noires. Les manifestants ont fait reculer plusieurs fois les lignes policières, chantant côte à côte bâtons en main. A la fin de l’après-midi, une magnifique charpente s’élevait dans le soleil couchant sur un champ proche du chemin de suez. Des personnes y dansaient au son d’un accordéon. Après la manifestation déterminée de plus de 10000 personnes hier à Nantes entre syndicalistes, étudiants et soutiens à la zad, le gouvernement a dû aujourd’hui constater de nouveau qu’on ne peut écraser notre désir de collectif par la terreur et la destruction ! D’autant que les actions de solidarité se multiplient dans de nombreuses villes de France et du monde ce week-end. Nous appelons à ce qu’elles continuent. L’avenir de la zad va se jouer dans les jours et les semaines prochaines. Il se liera au mouvement social en cours.Merci à toutes celles et ceux qui ont bravé les obstacles aujourd’hui.Grâce à vous, la zad même blessée est toujours magique !
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Commentaire de mediapart après l’intervention télévisée de MACron
Sur le sujet de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron s’est montré d’une fermeté aussi martiale que déconnectée de ce qui s’était passé le jour même sur le site. Plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées pour construire une halle de marché et de réunion. Le chef de l’État a d’abord tenu à dissocier le mouvement d’occupation de la ZAD du reste de l’actuel mouvement social : cela « n’a rien à voir avec les cheminots », cette mobilisation-là – celle de Notre-Dame-des-Landes – « n’est pas légitime » car on y trouve « des gens qui n’aiment plus l’ordre républicain ».
Dans un second temps, plus d’une heure plus tard, il a annoncé une prochaine évacuation de la ZAD, à l’issue du nouveau délai accordé par la préfecture de Loire-Atlantique. Vendredi, la représentante de l’État, Nicole Klein, a donné jusqu’au 23 avril aux habitant·e·s de la ZAD pour déposer un formulaire individuel de régularisation de leurs projets agricoles. C’est justement ce qu’ils refusent en masse, souhaitant au contraire maintenir un cadre collectif afin de protéger leurs réseaux de solidarité et une vision commune de pratiques diversifiées sur les 1 650 hectares de la ZAD.
Pour Emmanuel Macron : le projet d’aéroport ayant été abandonné, « il n’y a plus de raison d’être là », ni de participer à ce qu’il ne voit que comme une « occupation illégale de l’espace public ». Sans parole de reconnaissance pour les centaines de personnes qui ont sauvé le bocage du goudronnage en y vivant envers et contre tout·te·s depuis dix ans, il n’a cessé de marteler l’impératif de l’ordre public. « À l’issue de ce délai [du 23 avril – ndlr] tout ce qui doit être évacué, le sera. » Au passage, il a fait preuve de mauvaise foi concernant les Cent Noms, cette ferme collective expulsée et détruite par les gendarmes le 9 avril : « Cela fait dix ans qu’ils sont là », « ils n’ont jamais voulu développer de projet ». Pourtant, s’y trouvaient une bergerie, des serres, un projet de troupeau école et d’éco-pâturage… Ses huit habitant·e·s n’avaient certes pas déclaré de projets individuels mais par fidélité au fonctionnement collectif de la ZAD et à ses idéaux de mutualisation.
Plutôt que de se montrer à l’écoute de la créativité effervescente de la ZAD et de ses inventions en faveur de la transition écologique (agriculture biologique, défense de la ruralité, de l’agroforesterie, apprentissage de la vie avec la nature…), il a caricaturé celles et ceux qui y vivent : « C’est un projet de désordre pour certains. » Et s’est moqué : « Je viens avec un projet qualitatif et je m’installe dans votre salon. » Les « zadistes » n’occupent le salon de personne mais des parcelles agricoles appartenant à l’État et qui étaient destinées à être détruites pour y construire un aéroport.
Le chef de l’État leur a aussi reproché de ne pas vouloir respecter les règles sanitaires, ce qui est faux puisque des vétérinaires passent soigner les troupeaux de la ZAD, que la plupart de ses animaux d’élevage sont déclarés, et que certain·e·s paysan·ne·s sont même adhérent·e·s à la mutuelle agricole, la MSA. À l’entendre, le seul modèle acceptable pour les habitant·e·s de la ZAD est celui défendu par le conseil départemental et la chambre d’agriculture –ce qui n’est pas la position de la préfète du 44, selon qui, il y a de la place pour tout le monde. « Je crois en l’ordre républicain, l’ordre sera fait », a-t-il conclu. L’innovation agricole attendra.
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Après la manif de Nantes samedi 14 avril
10000 manifestant.e.s bloqué.e.s par la police à Nantes
Cet après-midi, un cortège syndical et étudiant de plusieurs milliers de personnes est parti dans les rues nantaises dès le début d’après-midi.
5000 personnes les ont rejoint à 16h30 pour manifester contre les expulsions sur la zad et ailleurs. Le cortège était très hétérogène, avec des personnes de tout âge. Une banderole de tête annonçait « SNCF, ZAD, Universités, Vive le commun ! », une autre « Enracinons l’avenir sur la zad ! Contre toutes les expulsions ». Le gouvernement voulait tout faire pour empêcher cette jonction visible entre le mouvement social en cours et la résistance aux attaques sur la zad. Il a donc décidé de bloquer la manifestation au début du parcours prévu juste après le château : mobilisation policière hallucinante, barrières anti-émeutes, nuage épais et constant de gaz lacrymogènes et mise en action des canons à eau. Cette dispersion brutale est à l’image de ce qui s’est passé cette semaine sur la zad. Dans les rues de Nantes comme dans le bocage le gouvernement tente de ne laisser aucune autre issue à chacun.e d’entre nous que de repartir seul.e, isolé.e. Ils croient qu’il leur suffira de gazer, détruire et blesser jusqu’à ce que les gens comprennent et se soumettent à leurs chantages. Mais le collectif résiste et renaît toujours ! La révolte contre Macron et son monde s’amplifie partout.
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Circulez y’a rien à voir !
Communiqué du Syndicat National du Journalisme
« 200 caméras de la gendarmerie sur le terrain », annonce fièrement Gérard Collomb sur LCI. Tranquillement, le ministre de l’intérieur assume le fait d’avoir écarté des journalistes professionnels pour montrer au public des images « contrôlées » de l’évacuation des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes. « Ce que nous voulions, c’est qu’il puisse y avoir de la part des spectateurs un jugement qui soit objectif », déclare notamment le premier flic de France pour justifier cette atteinte à la liberté de la presse. Sur place nos confrères ont vu ces « collègues » filmer des équipes de journalistes professionnels. Equipés de leurs tenues de sécurité, comme tous les autres CRS, certains de ces gendarmes arboraient des dossards de presse. Ne reculant devant aucun moyen, les gendarmes ont également utilisé des drones qui ont fourni des vues aériennes, mises gracieusement à la disposition des médias. Lors de leur arrivée sur les lieux, nos confrères (les vrais) ont été parqués en bord de route puis évacués de la zone, sous escorte, avec interdiction de filmer. Certains sont parvenus à regagner la ZAD par des chemins de traverse, ils ont été contrôlés, menacés, interdits d’accès. © Pacôme Le Mat – journaliste France Télévisions Le SNJ France Télévisions condamne très fermement cette dérive qui consiste à fournir, sous prétexte de sécurité, des images « clés en main » et totalement aseptisées des opérations « sensibles » du gouvernement. Le SNJ France Télévisions regrette qu’en diffusant les images de la gendarmerie, la direction de France Télévisions cautionne indirectement cette censure imposée à nos équipes sur le terrain. L’Elysée a fait le choix d’une information contrôlée, au mépris de la profession de journaliste, au mépris des citoyens qui ont droit à une information libre et indépendante. Au moment où le gouvernement lance un projet de loi contre les « fake news », il serait nettement contradictoire qu’il en fabrique lui-même.
13 avril
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Pourquoi le gouvernement a-t-il un tel acharnement à détruire la ZAD ?
L’acharnement d’Emmanuel Macron et du gouvernement à détruire les constructions, les exploitations agricoles, les jardins et les logements situés sur la ZAD de Notre-Dame des Landes méritent un examen sérieux afin d’essayer d’en trouver la raison.
Il est difficile de ne pas se poser cette question tant les forces de l’ordre déployées semblent disproportionnées en regard de l’objectif.
Les motifs invoqués par le gouvernement sont en effet très faibles :
– l’illégitimité de l’occupation n’est pas recevable s’agissant de terrains expropriés depuis longtemps ou laissés à l’abandon en attente de la construction de l’aéroport.
– le rétablissement de l’Etat de droit paraît incongru quand on sait qu’ont été détruits des lieux de vie qui faisaient l’objet de demande officielle de reconnaissance, par exemple la ferme des 100 noms, contrairement aux affirmations de la préfète. Ce n’est pas tant l’Etat de droit qui agit sur la ZAD, c’est bien plutôt « le droit de l’Etat », avec sa part irréductible d’arbitraire, de mensonge et de violence, même dans une société dite « démocratique ».
– Emmanuel Macron dit qu’il faut rétablir « l’ordre républicain ». Il faut être sérieux : ce ne sont pas quelques nouveaux habitants souhaitant vivre et travailler à Notre-Dame des Landes qui menacent l’ordre républicain. Celui-ci est d’ailleurs davantage mis à mal par les transferts de souveraineté à l’Union européenne et à la finance.
– Il a dit aussi lors de son entretien hier sur TF1 que l’Etat ne faisait que ce que les Français en attendaient. Or, nous n’avons jamais entendu les Français exiger l’envoi de 2500 gendarmes et CRS, des blindés, des hélicoptères ou des chiens, ni qu’ils auraient exigé l’utilisation de grenades offensives. Empêcher la presse de travailler librement et diffuser uniquement une information contrôlée, ou encore empêcher le transport d’un blessé grave à l’hôpital, est-ce rétablir l’ordre républicain ? Bien sûr que non, c’est même le contraire.
La vérité est ailleurs, me semble-t-il : le gouvernement veut à toute force empêcher que ne se mettent en place des manières de vivre et de travailler qui seraient contraires au mode de développement de type capitaliste. Je ne vois pas d’autre raison. J’en veux pour preuve l’obligation faite aux zadistes d’enregistrer des demandes individuelles d’autorisation d’installation et non des demandes collectives alors que depuis 10 ans les zadistes expérimentent de manière collective. Pourquoi un tel refus des projets alternatifs de propriété d’usage collective si ce n’est pour imposer une seule manière de vivre, celle exigée par le développement de type capitaliste à propriété privée individuelle ?
Dans nos sociétés, la propriété privée individuelle est davantage protégée que la propriété d’usage collective. Ceci est conforme au modèle dominant de propriété dont le capitalisme a besoin. C’est d’ailleurs, soi-dit en passant, grâce à l’expropriation de la Nation par l’Etat que la SNCF pourrait être transformée en société anonyme, ou bien que les hôpitaux et tous les services publics sont petit à petit privatisés. N’oublions pas, gardons présent à l’esprit, que le capitalisme a commencé par l’expropriation des usagers des terres agricoles pour mettre en place la propriété privée. C’était l’affaire des enclosures. C’est toujours ce qu’on vit en ce moment. Ce que Marx appelait la fabrique, par la violence, de « l’accumulation primitive du capital » se poursuit d’une autre manière avec ce que David Harvey appelle « l’accumulation par dépossession ». En ce moment, l’Etat dépossède la Nation car nous avons un Etat largement séparé de la Nation.
A moins qu’il ne s’agisse que d’une vengeance, de l’exercice d’un ressentiment de la part d’hommes et de femmes au pouvoir qui se croient investis d’une mission quasi-divine de détention exclusive de la vérité et de la légitimité. Reconnaissons que nos institutions facilitent grandement des dérives violentes de la part de tels personnages au pouvoir. Les contre-pouvoirs sont totalement insuffisants et les institutions protègent davantage les gouvernants des gouvernés que les gouvernés des gouvernants.
Didier
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Depuis lundi 9 avril 3 heures du matin, 2500 gendarmes suréquipés avec blindés ont entamé une destruction des lieux de vie sur la zad de nddl.
Plus de 20 lieux ont été détruits, 148 personnes blessées, plus d’une dizaine de personnes arrêtées. Cette opération est une tentative d’élimination de notre mode de vie collectif. Le gouvernement, tout en proclamant l’état de droit, utilise des moyens illégaux dans une offensive surviolente. Comme il prétend œuvrer pour le respect de l’environnement, tout en déversant des litres de lacrymo dans les champs.
On ne compte plus les mensonges de la préfète. Dernier en date, l’annonce de la fin des opérations jeudi 12 au soir, alors que 95 fourgons attaquent la zad le lendemain matin même.
Tous ces coups bas n’altèrent en rien notre volonté à résister et à occuper les lieux. Déjà, de partout, les actions de solidarité se multiplient : blocages, rassemblements, occupations… Sur place on est de plus en plus nombreux.ses à tenir le rapport de force face aux gendarmes qui commencent déjà à s’embourber et à essuyer de sacrés échecs sur le terrain. Tous ces soutiens font chaud au cœur et nous sommes plus que jamais déterminé.e.s à rester ici pour développer nos projets de vie avec ou sans légalité.
La préfète a d’ores et déjà annoncé sa volonté de reprendre les négociations avec le mouvement en proposant un nouveau rendez-vous avec la délégation intercomposante. Dans les circonstances actuelles où les menaces d’intervention policières sont toujours présentes, il nous paraît très difficile d’envisager la reprise du dialogue.
Nous avons conscience qu’à la fin de la trêve d’hiver, de nombreuses personnes ont été expulsées ou vont l’être ces prochaines semaines, moins médiatiquement, et nous tenons à leur exprimer tout notre soutien.
Ces événements ont lieu dans un contexte de mobilisation générale nationale où toutes ces luttes se renforcent et s’additionnent dans le rapport de force face à l’état.
Rien n’est fini, tout recommence !
Des occupant.e.s
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Ça ne cessera pas de brûler
Ce qui suit est une déclaration de solidarité écrite depuis le camp des Trois-Sœurs contre le projet de pipeline dans les Appalaches (USA), à l’adresse de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Depuis deux jours, la ZAD subit de violentes attaques de la police organisées par l’État français dans le but de nettoyer un territoire qui échappe à son pouvoir. En réponse, des milliers de personnes ripostent sur place pour défendre leurs maisons et leurs fermes.
Aujourd’hui, des milliers de policiers français se heurtent à une résistance acharnée contre la tentative d’expulsion de la ZAD. Depuis les forêts des Appalaches, nous observons ce qui se passe.
Quand un élan s’est forgé pour stopper l’Atlantic Coast Pipeline des Appalaches, il a puisé son inspiration et sa force dans les luttes contre les infrastructures, d’ici ou d’ailleurs. Nous avons appris des luttes indigènes pour l’autonomie et la dignité à Standing Rock ou de celles contre l’aéroport et son monde à Notre-Dame-des-Landes. Autant nous reconnaissons que ce type de luttes pour la « Tierra y Libertad » remontent à des centaines d’années, sur chaque continent, autant la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a représenté un nouveau point de conflit particulièrement tenace et sans compromis contre l’État et le capital. Aussi, depuis hier, nous regardons les yeux remplis de larmes et les poings serrés la manière dont les forces de l’ordre tentent une nouvelle fois de démanteler la Zone.
Alors que la neige tombe sur les collines et les montagnes là où nous nous tenons, dans les territoires occupés des peuples Monacan et Tutelo, nous voyons poindre les premiers signes de vie après un long hiver. Les saisons passent, et nous rappellent que la seule chose qui rende réels les titres de propriété est l’imposition par la force. Nous célébrons votre résistance, nos cœurs battent de concert avec vous. Même dans le comté de Buckingham en Virginie (USA), nous savons que « Tout le monde déteste la police » [En français dans le texte, NdT].
Ils peuvent essayer de nous détruire, ils ne parviendront jamais à détruire notre esprit. L’esprit de la ZAD est en feu en ce moment même. Et il ne cessera de brûler.
Communiqué de la lutte des Appalaches pour la ZAD
10 avril 2018
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Un article dans Le Monde :
L’Etat monstre froid face aux zadistes
Un autre sur mediapart :