Cette bataille contre le renforcement de la ligne entre Gavrelle et Avelin n’est certainement pas terminée

Tourmignies Vendredi soir, les élus anti-THT organisent leur contre-offensive

Réunion en salle de la commune de Tourmignies  ce vendrei 6 décembre à 19 h. Venez nombreux pour dire que la lutte n’est pas finie.

Après le recours rejeté par le conseil d’État contre la déclaration d’utilité publique accordée à la reconstruction de la ligne anti-THT, les militants s’étaient faits discrets. Vendredi soir, ils décideront de la suite à donner à leur action.

http://www.lavoixdunord.fr/500631/article/2018-12-04/ve

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Une info obtenue récemment

MONSIEUR Christian POIRET, marie de Lauwin-Planque, président de la CAD, 1er vice-président de département -c’est déjà bien !-, a conclu un accord avec RTE pour que la ligne THT passe un petit peu sur son territoire communal. Cela ne gênera pas beaucoup les habitants, …. mais cela rapportera 150 000 € à la commune. Bien entendu, c’est une paille … que l’usager d’électricité paiera.

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Ci-après l’article VDN du Douaisis

 A noter :

1-      Lors de la signature de la DUP fin 2016, RTE avait d’elle-même repoussé le projet d’un an. Date de fin de chantier 2021.

La raison selon nous : ils rament sur le fameux pylône  équilibre.

Et curieusement, alors que le Conseil d’Etat vient de rejeter notre recours, RTE reporte encore d’un an. Fin de chantier 2022.

Ils sont toujours dans la même M….. avec leur pylône totalement inadapté, compte tenu du dérèglement climatique qu’Eiffage doit prendre en compte.

2-      Dans la commission économie, RTE nous laissait entendre faire travailler des centaines de personnes (promesse faite au Conseil départemental).

Au final, on constate qu’il ne s’agit que de 20 personnes en insertion. Navrant !

 Cordialement.

JM Thibaut

 

RTE, Artois emploi entreprises (AEE), la Maison de l’emploi de la Métropole sud, les Plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) du Douaisis et de Lens-Liévin, ont signé une convention de partenariat pour favoriser l’emploi local pour le projet de reconstruction de la ligne à 400000 volts Avelin-Gavrelle.

C’est quoi ce projet ? 

C’est un projet qui devrait entrer dans sa phase concrète ces prochains mois. Les travaux de reconstruction de la ligne à très haute tension (THT) entre Avelin et Gavrelle (Lille-Arras) devraient commencer ces prochains mois pour une mise en service espérée en 2022. Le conseil d’État a validé, fin octobre, le projet. Les différents recours juridiques ne sont donc plus recevables. La ligne existante datant des années 60 est saturée. « Pour schématiser, c’est un peu comme l’autoroute A1, ça bouchonne car il y a beaucoup de trafic, résume Laurent Cantat-Lampin, délégué régional de Réseau de transport d’électricité (RTE). Là, on va doubler cette autoroute. »

L’alimentation électrique sera ainsi sécurisée pour 533 communes, soit environ 2 millions d’habitants d’une partie des agglomérations lilloise, arrageoise, douaisienne et du bassin minier. Cette ligne à double circuit offrira également une meilleure capacité d’accueil pour de nouvelles zones d’activités économiques. Elle permettra également d’accompagner le développement des énergies renouvelables dans le Nord de la France.

RTE, Artois emploi entreprises (AEE), la Maison de l’emploi de la métropole sud, les plans locaux pour l’insertion et l’emploi du Douaisis et de Lens-Liévin, ont signé une convention de partenariat.

De l’emploi local

On a estimé à 200000, le nombre d’heures nécessaires pour réaliser ces travaux. Cela concerne la ligne à très haute tension, mais aussi l’enfouissement des autres «petites» lignes (56 km). C’est ainsi, par exemple, que les deux lignes à 90000 volts desservant Renault-Douai seront enterrées.

Et sur ces 200000 heures de travail, 30000 heures seront gelées pour de l’insertion et de l’emploi local. Une clause en faveur des personnes éloignées de l’emploi a été intégrée dans les appels d’offres lancés par RTE Nord pour la réalisation des différents chantiers du projet Avelin-Gavrelle. Sachant qu’un emploi, c’est 1400 heures par an, ça fait donc une vingtaine de personnes. Des personnes qui seront choisies par Artois emploi entreprises (AEE), la Maison de l’emploi de la Métropole sud, les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) du Douaisis et de Lens-Liévin. Accompagnement et formations spécifiques permettront à ces demandeurs d’emploi d’être opérationnels au moment du lancement du chantier. Pour quels types d’emplois ? « Essentiellement pour du génie civil ou de l’assemblage de pylônes.»

Quel emploi local pour la reconstruction de la ligne THT Avelin-Gavrelle ?

http://www.lavoixdunord.fr/498642/article/2018-12-01/quel-emploi-l