La salle Jacques Brel n’est pas utilisable ; que fait la mairie ?
La salle Jacques Brel ne sera pas disponible avant fin septembre ; à cause de gros soucis avec la société qui pose le sol.
Le repas du CTTQLM (Club Tennis de Table de Quiéry La Motte) qui devait avoir lieu le 14 septembre est donc annulé. Les compétitions du CTTQLM du 21 se joueront à l’extérieur !
Cela commence bien pour l’équipe première qui évolue cette année à un niveau jamais atteint : en Régionale 2.
Le village ne sait pas se faire respecter.
Qu’a fait la mairie ? A-t-elle suivi le planning des travaux ? Elle a les moyens de faire en sorte que les délais soient tenus ; et que l’accord financier avec l’entreprise soit respecté dans les délais avancés. Il est vrai qu’il faut savoir se mouiller durant les vacances. Il n’est pas sûr que cela ait été le cas.
Un exemple similaire qui s’est terminé différemment : un chef d’établissement scolaire a eu ce genre de problème durant les vacances. Il a obligé l’entreprise à respecter les délais : la cantine a donc été opérationnelle à la rentrée. Il a fallu que le chef d’établissement se mouille durant ses vacances !
Il est encore un petit peu trop tôt pour faire le bilan de l’activité de l’équipe municipale –libre à chacune ou chacun de transmettre ses réflexions sur le sujet.
On peut d’ores et déjà dire que ce mandat du maire –qu’il a promis être le dernier- aura été le mandat de trop ! Le bilan est globalement nul. On le voit encore plus avec ce problème de réfection de la salle Jacques Brel.
Il serait temps que de nouvelles personnes arrivent à la tête de la commune pour réveiller ce village qui s’endort bien, par manque de souffle.
On sait déjà que le pouvoir central fait tout pour réduire les interventions des structures communales.
Pour exemple, c’est la Communauté de Communes Osartis-Marquion qui récupère le plus de compétences possibles.
Un autre exemple avec l’affaire du compteur Linky : le conseil d’Etat a décidé que les communes propriétaires des compteurs n’avaient plus la compétence pour intervenir dès lors qu’elles avaient délégué leur pouvoir à une structure (en l’occurrence, pour notre département, le Syndicat départemental d’énergie 62). Les communes n’auraient plus leur mot à dire dans le domaine de l’énergie : un scandale !
Pour en savoir plus sur ce problème, lire l’article paru le dimanche 8 septembre sur
Cela signifie donc qu’on supprime de nombreux pouvoirs dévolus aux communes. C’est une tendance nationale … et typiquement française.
Cela se joue de la même façon avec la gestion de l’eau… qui va d’ailleurs passer bientôt entre les mains d’Osartis-Marquion ! La mairie de Quiéry a fait tout ce qu’il fallait pour aller dans ce sens. Il faut rappeler que c’est sous le mandat de l’équipe municipale actuelle que la gestion de l’eau est passée entre les mains d’un soi-disant syndicat public : Noréade. Cela a été décidé en réunion de conseil municipal … 5 minutes de « discussion » !
Vous en connaissez les conséquences directes :
- Le prix de l’eau ne fait qu’augmenter ;
- Noréade avait promis de faire des travaux pour que l’eau ne soit plus autant nitratée : rien n’a été fait par Noréade depuis que cette entreprise a pris les commandes en janvier 2016 … Il y a toujours autant de nitrates !
Qu’a fait la mairie ? Rien ! Elle laisse faire ! Que fait la Préfecture du Pas-de-Calais ? Rien ! Elle n’en a que faire de la qualité de l’eau et de la santé des habitants ; elle préfère certainement s’occuper de faire la guerre aux migrants dans la région de Calais !
Il faut aussi rappeler que l’équipe actuelle s’est agenouillée devant RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) pour laisser passer un peu plus sur son territoire une nouvelle ligne THT (Très Haute Tension) qui devrait –si cela se fait- relier Gavrelle à Avelin avec des fils électriques supportant une tension de 2 fois 400 000 Volts (la ligne actuelle qui passe déjà sur notre territoire supporte déjà 400 000 Volts !). Ce projet inutile, nuisible et qu’on veut nous imposer devait coûter 90 millions ; c’était écrit dans le budget prévisionnel du projet en 2009. Pour l’instant, on en est à 260 millions … et ce n’est pas fini ! Ce sont bien sûr les utilisateurs de l’électricité qui paieront cette facture exorbitante, surtout pour un projet inutile.
En tout cas, la mairie a ou va toucher 200 000 euros de RTE parce qu’elle accepte toutes les conditions de RTE. C’est ce qui permet en très grande partie la réfection de la salle Jacques Brel. C’est d’ailleurs la nouvelle méthode pour de nombreuses communes : face à la défection de l’Etat, se lier avec des entreprises privées pour avoir de l’argent !
Quand on sait que l’équipe municipale actuelle :
- ne dépasse pas les 10 –sur 15- durant les réunions de conseil : 10 en avril 2018, 9 en septembre 2018, 9 en décembre 2019, 10 en janvier 2019, 8 en avril 2019, 9 en mai 2019,
- se réunit très peu souvent (moins que ce qui est prévu dans les textes)
- se réunit très peu longtemps (par exemple, une réunion de conseil avec 15 points à l’ordre du jour a duré 30 minutes) -à quoi bon se réunir puisque tout le monde est d’accord avec celui qui monopolise la parole-,
- laisse faire actuellement le premier magistrat, membre d’une équipe municipale depuis 1983, adjoint de 1989 à 2001, maire depuis 2001 ; donc petit cumulard -c’est légal, un adjoint à Quiéry touche par mois 314 €, un maire 1 178 €- ; il aura touché plus de 300 000 € à la fin de ce mandat, sans compter ses indemnités en tant que vice-président à Osartis-Marquion durant six ans, sans compter le reste …
il ne faut pas s’étonner de ce qui arrive pour la salle Jacques Brel. C’est un scandale de plus, un scandale de trop !
Il faut en tirer les conséquences : place à une nouvelle équipe qui saura prendre ses responsabilités.
La commune est le lieu où beaucoup d’activités peuvent encore se mettre en place ; pour cela, il faut encore avoir envie de passer aux actes.
Avis aux amatrices et amateurs pour une aventure qui permettrait à notre village de commencer à retrouver une âme.
Le comique (!!!) de cette histoire de salle en réfection : l’équipe municipale va pouvoir espérer faire le plein pour son voyage prévu le 14 septembre. Les personnes qui s’étaient inscrites pour le repas du CTTQLM auront la possibilité d’aller se promener avec notre fringante équipe municipale !
Le triste de cette histoire : le CTTQLM a besoin de rentrées d’argent supplémentaires avec la montée de l’équipe première en Régionale 2. Avec cette annulation de repas, il perd une occasion de remplir les caisses de l’association. Merci l’équipe municipale.
Une autre perspective peu joyeuse : la réfection de la salle Jacques Brel. Le maire sera-t-il capable d’obliger l’entreprise à finir les travaux dans les temps –avec pénalités à l’appui) ? L’entrepreneur laissera-t-elle pourrir la situation ? En tout cas, des adhérent.es du CTTLQLM sont persuadé.es que la salle ne sera pas prête début octobre. Sombre perspective.
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Commentaire supplémentaire –à la suite de conversations- : le fautif est le système de subvention (RTE) qui se substitue de plus en plus à l’Etat et pousse les communes à faire des folies inutiles.
Et le maire de Quiéry est une fois de plus tombé dans le piège à pieds joints. Certains conseillers semblent même déjà se désolidariser de l’équipe municipale devant cette situation ; le maire serait-il seul à gérer le problème ? En tout cas, cela montre bien que la commune est essentiellement gérée par un petit groupe, voire une personne !
Quel désastre ce mandat !
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Après la salle J Brel, La prochaine folie du maire sera le béguinage dont il rêve depuis si longtemps. Il compte peut-être s’y réserver une place ?
Un béguinage de 18 logements (rien que ça !) dans un terrain comme un mouchoir de poche acheté par la mairie pour une modique somme de 160 000 € et qui a été donné par la mairie gratuitement à un bailleur social. Rien que ça !
Selon un conseiller, les travaux vont bientôt débuter, des sondages viennent d’être effectués.
On imagine déjà les problèmes de voisinage et de stationnement que cela va poser dans le secteur sachant que les foyers ont souvent aujourd’hui 2 à 3 véhicules qu’ils ne pourront garer dans le terrain vu sa petitesse.
Qu’en est-il du projet architectural ? La construction sera-t-elle bien intégrée dans le secteur ? Les plans du projet ont-ils été validés par le conseil municipal ?
Le voisinage a–t–il été consulté ? a–t–il eu son mot à dire ?
On imagine aussi que les accès aux réseaux et les éventuelles voieries ou aménagements intérieurs seront aussi à la charge de la commune.
Mais on nous dira sûrement que c’était la condition pour que le bailleur social veuille bien construire.
Quand on connait la façon dont Mr le maire arrive à laisser perdurer les problèmes de stationnement dans le village, on peut sacrément craindre la suite.
Pendant ce temps les associations Quiérysiennes, alors qu’elles auraient à cœur quotidiennement de continuer d’assurer le lien social, sont délaissées.
Pourtant, les travaux dans la salle ont soi-disant été réalisés pour les associations, alors qu’on entrave leur exercice. Pour un résultat qui ne permettra pas aux associations de profiter plus souvent de la salle (mis à part bien sûr le comité des fêtes)
On imagine que si les travaux arrivent à se terminer un jour, il y aura une inauguration en grande pompe, en présence du préfet, des Co-financeurs et des représentants d’Osartis-Marquion avec costumes, cravates et on versera le champagne. Et pourquoi pas ? Certains disent déjà que la salle s’appellera désormais « la salle Jean-Luc Leroux » : une salle entièrement rénovée (sauf la toiture en amiante usagée et fuyante) par Jean-Luc Leroux pour la modique somme de 600 000€ ; essentiellement grâce à la contribution des contribuables Quiérysiens.
Il est vrai que Mr le maire apprécie ce genre de réception où il pourra se mettre à l’honneur.
Pendant ce temps, délaissant ses Quierysiens, il faisait encore « le beau » ce samedi 07 septembre à 11 h à l’inauguration du comice agricole de Vitry- en-Artois en présence de Mr Georget -maire et président d’Osartis-Marquion- et du sous-prefet. Il fait toutes les inaugurations du secteur. C’est pour se montrer ? Pour faire grimper ses voix ? Pour le coup à boire ? Certains disent même qu’il se sentirait pressenti pour remplacer Mr Georget à la présidence d’Osartis-Marquion aux prochaines élections !
Commentaire à ce commentaire
Il faut rappeler -et rappeler encore- que Jean-Luc Leroux avait dit à la Voix du Nord, en 2014, qu’il briguait son dernier mandat. Ce n’est pas parce que les politiciens ne tiennent pas leur promesse qu’il ne faut pas rappeler ce qu’ils ont dit –ils ont tellement tendance à oublier facilement et rapidement !
Par ailleurs, d’autres thèmes communaux ont déjà été évoqués sur ce site lors de précédents articles ; 27 mai, 3 et 17 juin.