Ouf. Les Quiérysien.nes sont rassurés : le candidat veut être élu pour la septième fois !
La bonne nouvelle nous est parvenue grâce à un article de La Voix du Nord en date du 14 novembre.
C’est d’autant plus satisfaisant que l’article se termine ainsi : « Jean-Luc Leroux partira en mars pour un quatrième mandat de maire ». Ce qui laisse croire qu’il n’y a pas besoin de faire une élection les 15 et –éventuellement- 22 mars 2020 !
JL LEROUX a même précisé à propos de 2014 : « En 2014, il y en avait 48 candidats. Soit trois listes et des individuels. On a battu tous les records ».
Sur ce sujet, Jean Luc a la mémoire qui flanche. Il y a eu 45 candidats déclarés : quinze pour deux listes, treize pour la troisième et deux individuels !
Soyons sérieux : quand il a été interviewé en 2014 par le même journal, il avait dit qu’il postulait pour son dernier mandat. Voilà ce que disait La Voix du Nord, le 21 janvier 2014 :
« Jean-Luc Leroux sera une dernière fois candidat en mars
C’est à la salle Jacques-Brel, et pour la treizième fois, que Jean-Luc Leroux, maire, avec le conseil municipal, avait convié la population à la cérémonie de vœux, dont « l’utilité dans sa dimension conviviale et humaine n’échappe à personne », a déclaré le maire. S’associant d’emblée à la détresse des salariés de Stora Enso de Corbehem, dont la fin de la production est annoncée pour juin. « Cette situation va provoquer un drame dans le secteur. Trois cent cinquante emplois seront supprimés », a souligné Jean-Luc Leroux. »
» Cette 13e présentation est assez particulière. Elle marque la fin de notre mandat J’en profite pour vous informer et faire cesser des rumeurs. Je conduirai une dernière fois une liste pour les élections municipales des 23 et 30 mars. Pour cela et afin de respecter les règles du code électoral, vous n’aurez ni bilan, vous l’avez déjà eu dans vos boîtes aux lettres, ni projets. La loi m’interdit de le faire… Alors, simplement, j’adresse des remerciements au Comité des fêtes pour avoir soutenu les animations dans la commune, ainsi qu’aux associations culturelles, sportives et autres pour leur implication dans le rayonnement de la vie locale. Le conseil municipal a toujours été à vos côtés tant au niveau de vos demandes de subventions et le prêt des salles. … «
» …Pour conclure, Jean-Luc Leroux a fait un large tour d’horizon sur la réforme des rythmes scolaires, la fusion de la communauté de communes Osartis avec Marquion, et l’ouverture au printemps de la piscine communautaire. »
https://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/jean-luc-leroux
Il a donc réfléchi depuis et pensé qu’il devait encore faire profiter de son expérience en continuant et en postulant pour un quatrième mandat. Il nous dira peut-être aussi qu’il aurait bien voulu arrêter mais qu’il n’a trouvé personne pour lui succéder ! Il va sûrement encore dire que ce sera le dernier mandat. (probablement pour nous rassurer !)
Que croire ? Jean Luc est coutumier du fait. Il a, à une certaine époque, été suppléant d’un candidat carté RPR (parti devenu LaRépublique). Cela s’est passé en juin 2002. Le candidat titulaire arrageois et le suppléant- ont été battus. Mais notre cher Quiérysien, fraîchement élu maire depuis un peu plus d’un an, a bien enregistré petit à petit –pour l’appliquer dans différents domaines- ces paroles d’un certain Charles PASQUA (RPR lui aussi) qui disait : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ». Bien entendu, ce n’était pas le premier à avoir prononcé une phrase de ce genre. Henri QUEUILLE et Jacques CHIRAC ont précédé C. PASQUA dans ce domaine. Jean Luc LEROUX a été un bon élève de son maitre marseillais dans ce domaine !
Premier constat : peut-on faire confiance à des personnes qui promettent, se font élire et oublient ce qu’ils ont dit avant le scrutin ? Ce n’est pas nouveau mais cela caractérise la carrière de nombreuses et nombreux politicien.nes. C’est une conception de la politique scandaleuse. Il ne faut pas s’étonner que de nombreuses personnes fuient cette logique.
En réalité, ce qui intéresse nos politicien.nes est la place. Sans le pouvoir, sans le fric, le politicien est nul : il n’existe pas ou plus ! C’est ce qui se passe avec notre cher maire. Il ne peut pas envisager de ne plus être maire. Il ne peut pas non plus envisager que quelqu’une ou quelqu’un vienne s’asseoir à sa place en mairie. Il ne fait pas grand-chose mais il a dans la tête qu’il n’y a que lui qui peut faire ce qu’il imagine faire.
D’ailleurs toute sa pensée est orientée vers le mandat futur. La preuve : il s’est remis en route il y a peu en allant à une AG d’une association quiérysienne. Personne ne l’avait vu dans une réunion de cette association les années précédentes. C’est d’ailleurs ce qui a mis la puce à l’oreille de certaines personnes assistant à cette AG : LEROUX va se représenter ! Il doit se faire voir avant les élections. Il a évidemment participé ces derniers temps à plusieurs réunions d’associations.
Tout ce qu’il fait est de louvoyer et de faire croire qu’il agit. En 2014, il avait promis –ou fait croire- à au moins cinq personnes qu’elles seraient adjointes. Comme il n’y avait que quatre places, il a fallu qu’il annonce la nouvelle constitution de l’équipe dirigeante … bien entendu après les élections. Ce qui fait que l’élu mis sur la touche a donné sa démission le jour de l’élection du maire. Beau début en fanfare ! Comme le disait une personne ce jour-là : « c’est à en vomir » ! Cette parole tout à fait pleine de bon sens a valu à son autrice d’avoir un anti-vomitif dans sa boîte aux lettres –certainement amené par un ardent défenseur du maire élu au second tour !
Comme cela va être long pour décortiquer le bilan du maire LEROUX –et en même temps pour critiquer l’article de La Voix du Nord qui met en avant tout ce que fait le maire de façon trop positive en oubliant de nombreux éléments-, il faudra patienter et attendre la ou les semaines à venir pour en savoir beaucoup plus sur le bilan de Jean Luc LEROUX depuis qu’il est maire.
Il ne faut pas oublier que le maire actuel a été élu aux élections municipales pour la première fois en 1983. Il a été simple conseiller pendant six ans. En 1989, il est monté en grade car il a réussi à se mettre bien avec le jeune nouveau maire ; il est donc devenu premier adjoint d’une équipe dynamique -cela ne veut pas dire que lui-même l’a été. Il s’est occupé des finances : il laissait faire et la secrétaire de l’époque et –surtout- le maire. Lors de réunions de conseil municipal, quand il était question de budget ou de comptes, il ânonnait les chiffres (au centime près, en Francs), sans expliquer les choix qui avaient précédé les données comptables et les orientations budgétaires.
Il a tellement pris l’habitude de cet exercice qu’il a continué dans le même sens quand il est devenu maire !
Avant d’analyser ce qui s’est passé à partir de 2001, il faut savoir que l’équipe d’Alfio VELLA a pris en main les rênes de la mairie durant les douze années précédentes et a abattu un énorme travail profitable à la commune ; notamment la construction de la salle Jacques Brel, le tout à l’égout, la salle des Essarts, la rénovation de l’église, le terrain de foot, le remaniement cadastral, les réfections de voieries et trottoirs, le document d’urbanisme, la rénovation des conduites d’eau potable, la défense incendie, l’extension de l’école …..
Donc, JL LEROUX s’est bien reposé durant deux mandats, jusque 2001. A cette époque, le maire sortant avait envisagé de ne plus se représenter. Ce qui fait que le « premier » après le maire en a tout de suite profité pour commencer à jouer sa carte de politicien. Il a constitué une liste qui devait, sans discussion, le mettre en tête. Il était loin d’être le plus compétent pour ce poste, mais … il a profité des erreurs de la liste du maire sortant (c’est lui qui conduisait la liste d’opposition au Maire) pour bâtir son emprise ; et il a gagné avec son équipe au complet au premier tour des municipales !
JL LEROUX n’avait plus grand-chose à faire au niveau infrastructures quand il est arrivé puisque l’essentiel était fait. Il a vécu sur une rente de situation.
Qu’a fait JL LEROUX, en dehors de la commune, depuis 2001 ?
Au début de son premier mandat de maire, il a profité de son aura pour demander à Pierre GEORGET –président d’Osartis- d’avoir un poste de vice-président ; celui-ci lui a donné la responsabilité de l’assainissement. Il n’y connaissait pas grand-chose dans ce domaine ; il a fait entièrement confiance au technicien et ne s’est sûrement pas battu pour décider. Cela lui a rapporté tout de même une certaine indemnité mensuelle un petit peu supérieure à 1100 € ; ce qui donne un peu plus de 2200 € quand on rajoute ce que rapporte la fonction de maire dans notre commune.
Il a été tellement efficace dans le domaine de sa vice-Présidence qu’il n’a pas su défendre son activité-bilan lors de la dernière élection communautaire. Il a donc été remplacé en 2014 par une personne qui connaissait mieux le sujet !
Pour revenir à sa candidature en tant que suppléant aux élections législatives, il faut savoir que, sous le règne de J. CHIRAC, il est fort probable que, s’il avait gagné en 2002 contre C. GENISSON, le jeune loup arrageois aurait été nommé secrétaire d’Etat de n’importe quel ministère. Ce qui fait que JL LEROUX aurait été député ; on a échappé à cette situation qui aurait engendré un godillot quiérysien !
Pour conclure –provisoirement-, avant de faire un bilan plus approfondi des années LEROUX, il est plus que temps de prévoir pour assurer la relève.
Il faudra faire en sorte qu’il n’y ait pas encore deux listes opposées à l’équipe LEROUX. L’expérience de mars 2014 devrait servir de leçon ! Je suis évidemment prêt à aider dans ce sens.
Prochain article sur le sujet … quand la nécessité se présentera !