Castaner fait ce qu’il veut

Il fait croire qu’il faut que les policiers mettent la pédale douce vis-à-vis des manifestants.

Il sait que la barre du supportable a été franchie. Cela ne veut pas dire qu’il va faire marche arrière. Il va toujours défendre « ses » agents de la répression. Il leur demande d’essayer que cela ne soit pas trop visible !

Par ailleurs, il intervient pour a préparation des élections à venir. Il sait que cela va sûrement être un fiasco. Il édicte donc de nouvelles règles. Bien entendu, pour tenter de favoriser les marcheurs.

Cela prouve bien que les élections permettent le traficotage et ne servent pas la démocratie. Il faut aussi se rappeler que, si les élections servaient à faire avancer des idées démocratiques et populaires, il y a déjà longtemps que cela aurait été supprimé !

*************      *************

Le ministre de l’Intérieur ne veut plus afficher de couleurs politiques pour les villes de moins de 9000 habitants et cela dérange fortement la droite et la gauche.

 Cachez ce manque d’implantation que je ne saurais voir. À trois mois des élections municipales, la circulaire prise par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner à destination des préfets ulcère les oppositions de gauche comme de droite.

Dans ce texte, le ministre de l’Intérieur demande aux représentants de l’État de ne plus attribuer de couleurs politiques aux listes qui se présentent aux municipales dans les villes de moins de 9000 habitants. Une façon de ne pas les comptabiliser dans les résultats nationaux des différents partis, au soir des élections qui s’annoncent difficiles pour La République en Marche.

“Du jamais vu”

“Ce serait du jamais vu dans la présentation des résultats”, s’insurge à l’avance le député LR Olivier Marleix, dans les colonnes du Figaro qui rappelle que ces communes constituent 96% des villes et 50% du corps électoral. “C’est un véritable scandale démocratique (…) le gouvernement tente de dissimuler l’absence totale d’ancrage local de LREM et leur défaite prochaine aux municipales”, prédit le président de LR, Christian Jacob, toujours dans Le Figaro.

“C’est absolument incroyable. Décidément, avec LREM, tout est permis. Tous les vices de la vieille politique politicienne sont utilisés. Cette circulaire cherche à réduire le débat démocratique à un débat national, en gommant leur défaite électorale annoncée. Ce n’est pas acceptable!”, renchérit le porte-parole du Parti socialiste, Pierre Jouvet.

Les deux partis ont annoncé vouloir donner des suites à ce qu’ils considèrent comme “un affront démocratique” et pourraient bien saisir le Conseil d’État.

huffingtonpost

*************           *************

Commentaire d’un ami

Comme LREM a de moins en moins la côte, et pour cacher le futur et probable désastre des municipales en leur défaveur, Castaner « demande aux représentants de l’État de ne plus attribuer de couleurs politiques aux listes qui se présentent aux municipales dans les villes de moins de 9000 habitants. Une façon de ne pas les comptabiliser dans les résultats nationaux des différents partis, au soir des élections qui s’annoncent difficiles pour LREM

Ils font vraiment ce qu’ils veulent au gouvernement, en toute illégalité et impunité. Quand va-t-on les mettre dehors, quand les partis vont se décider à demander la destitution de Macron et de sa clique ? Les démocrates le demandent pour Trump, on l’a demandé pour Hollande en 2016 juste à cause de la publication dans ses confidences d’informations secret-défense. Et rien envers Macron, alors qu’il commet de bien pires forfaits, comme le viol à tour de bras de la constitution, la vente de tous les biens de la nation au privé (Alstom, aéroport de Toulouse, FDJ etc.), la casse de nos retraites, les ordres à la police de tabasser les Gilets Jaunes etc. Non, les grands partis censés défendre le peuple sont aux abonnés absents. Comme s’ils étaient d’accord avec la politique de Macron, on se pourrait poser la question. Discourir de justice sociale est joli, mais ce ne que des discours.

http://www.cielvoile.fr/ à tour de bras ?2019/12/municipales-scandale-democratique-a-venir.html