Article 16 de la constitution

MACron va-t-il aller jusque-là ?

Les pleins pouvoirs ? Pourquoi pas !

 « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés (1) d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

Il en informe la Nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.

NOTA :

  • : Cet article fut originellement publié avec une faute d’orthographe. Le terme  » menacés  » devrait en effet s’écrire  » menacées « .

 

L’article 16 n’a été appliqué qu’une seule fois : du 23 avril au 29 septembre 1961, après la tentative de coup d’État de quatre généraux en Algérie française. L’état d’urgence fut appliqué dès le 22 avril 1961. L’article 16 permit à Charles de Gaulle de proroger l’état d’urgence sans discussion parlementaire, de porter la durée de la garde à vue à quinze jours et à étendre la pratique de l’internement administratif aux partisans de l’Algérie française.

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Paroles de notre dirigeant suprême

« Cette épreuve  exige aussi une mobilisation sociale  envers les plus démunis, les plus fragiles. La trêve hivernale sera reportée d deux mois et je demande au gouvernement des mesures exceptionnelles dans ce contexte pour les plus fragiles. Enfin l’épreuve que nous traversons exige une mobilisation générale sur le plan économique »

« Toutes ces mesures sont nécessaires pour notre sécurité à tous et je vous demande de faire bloc autour d’elles »

« Le temps aujourd’hui est à la cohésion de la Nation » 

« “Un principe nous guide pour définir nos actions, il nous guide depuis le début pour anticiper cette crise puis pour la gérer depuis deux semaines, et il doit continuer de le faire : c’est la confiance dans la science. C’est écouter celles et ceux qui savent.”

Analysons et constatons

  • Il faut profiter de cette épidémie pour resserrer les rangs autour de notre grand timonier.
  • Une petite pensée pour les plus démunis ; une grande pensée pour le monde économique. Il suffit de voir que des mesures concrètes sont déjà en place dans le domaine de l’économie qui rapporte. Le secteur de la santé n’a fait l’objet que de paroles –ou d’appel à des bénévoles, jeunes ou vieux.
  • Le système scolaire est mis de côté. Ce n’est pas un secteur vital !
  • Plusieurs personnes ont été arrêtées le lendemain du discours de notre chef suprême : le Président des Amis de la Terre, 3 des scientifiques à l’initiative de l’appel des 1000 scientifiques du journal Le Monde, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac et plusieurs activistes. Ils sont restés en garde à vue pendant 24 heures.
  • Il faut continuer, pendant cette période grave, de freiner les libertés. Profiter de mettre tout le monde dans sa poche sous prétexte de sécurité sanitaire.
  • Le temps est au formatage des esprits sur une échelle de grande ampleur. Georges Orwell (auteur du livre « 1984 ») nous l’avait déjà dit en 1948 !

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Connard de virus

Comme en Chine, cette opération est très politique et va habituer les personnes à accepter les pertes de libertés sous prétexte de lutter contre un virus. On va vers l’asservissement.

Cela fait depuis très longtemps que l’école ne sert plus à rien pour la très grande majorité des citoyens. Cela se confirme avec la décision de fermer les écoles. Il suffit de voir déjà que, dans les écoles, les produits d’hygiène de base n’existent quelquefois pas. Par contre les tableaux interactif, payés très chers sur les budgets communaux, sont présents, pour aller dans le sens de l’interconnexion … et pour abêtir encore plus les enfants. L’élite de la Nation ne sera pas concernée dans la mesure où elle a d’autres chats à fouetter que de se servir de la connectique : il y a plus important à faire !

Quant au système hospitalier, il est déjà exsangue à cause des saignées des décisions macroniennes. Ce grand marcheur (créateur de la République En Magouille) ne pourra pas  vraiment stopper ce virus. Ce n’est pas grave : il faut qu’il y ait des morts -le problème est de masquer la réalité et de faire croire qu’il faut l’unité de tous les Français.
Pas besoin de guerre ; j’irai plus loin : les guerres sont aussi un élément pour diminuer la population ; c’est la politique ordolibéraliste qui ne sert qu’une seule classe sociale, celle des riches.