Une défaillance criminelle de l’état Macron ?

Retour sur l’ancienne ministre de la santé et sur le système MACron

Puisqu’il est question d’A. Buzyn dans l’article « nous accusons », continuons et faisons le lien avec le régime monarchique de notre grand timonier.

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 « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » vient de nous dire la pauvre Agnès Buzyn en parlant des élections municipales, entre ces sanglots dont elle n’est pas avare.

Ces aveux formulés dans le journal le Monde et selon lesquels le plus haut sommet de l’État savait parfaitement la catastrophe qui se profilait sont assez terrifiants. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu.  » Bien sûr, c’est une pure et simple désertion qu’elle a commise et qu’elle reconnaît aujourd’hui en essayant assez lâchement de s’en défausser. Mais de cela elle se débrouillera avec sa conscience sur laquelle pèsera une partie de ces morts qui vont tomber, emportés par le virus, et dont on sait parfaitement qu’ils vont se compter par milliers. Dormez bien Madame Buzyn, si vous le pouvez.

Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave, on peut déduire de ses propos le caractère criminel du comportement des décideurs publics dont c’était la responsabilité de prendre toutes les mesures permettant d’affronter la catastrophe et d’éviter une hécatombe.

Que nous dit-elle en effet ? : « Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein. » Donc, dès la fin janvier il était clair que prévenu par la ministre de la santé de la république Emmanuel Macron savait à quoi il fallait s’attendre, son premier ministre aussi ainsi que le directeur général de la santé. Malgré cela, le président de la république paradait le 7 mars dans les rues de Paris pour inciter les parisiens à continuer à aller au théâtre ! Tous ceux, professeurs de médecine, spécialistes, chercheurs qui sonnaient l’alarme se faisaient insulter par les serviteurs du pouvoir, de Jean-Michel Apathie à Christophe Barbier en passant par l’ineffable Michel Cymes et bien sûr l’inévitable Sibeth Ndiaye. L’incompétence à la direction d’un État de toute cette équipe arrivée au pouvoir par surprise en 2017 n’est plus à démontrer, mais aujourd’hui si l’on en croit Buzyn ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Si ces faits sont établis, si Madame Buzyn dit la vérité, tout cela engage la responsabilité pénale de tous ces décideurs publics.

Que nous dit le code pénal, celui-là même utilisé dans l’affaire du sang contaminé ?

C’est tout d’abord l’article 221–6 qui s’applique et qu’il faut citer intégralement :

 « Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

En cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende. »

Il renvoie à l’article 121-3 qui nous dit :

« Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer. »

Ces deux textes, fruit d’une élaboration particulière dans les années 90 pour justement bien définir le périmètre de la responsabilité personnelle en matière d’homicide et de coups et blessures involontaires, méritent un éclairage.

Dans ce domaine, la France applique depuis toujours ce que l’on appelle : « la théorie de l’équivalence des conditions  » qui veut que tous ceux qui ont commis le dommage ou CONTRIBUÉ à sa réalisation sont pénalement responsables. C’est ce que l’on appelle les « auteurs directs » et les « auteurs indirects ». On prendra un exemple un peu éloigné de notre sujet mais qui éclaire la problématique. L’automobiliste qui renverse un cycliste et le tue est l’auteur direct de l’infraction de l’article 221–6 par défaut de maîtrise de son véhicule. Mais, si la manœuvre mortelle a aussi été causée en raison d’une voirie défectueuse non signalée à cet endroit, les responsables de celle-ci seront également poursuivis.

Bien évidemment, l’auteur principal et direct des morts de la pandémie est bien le coronavirus. Mais il existe aussi comme vient de l’avouer Agnès Buzyn des auteurs indirects dont la culpabilité si elle est établie serait accablante. Le chef de l’État, le Premier ministre, la ministre de la santé, le directeur général de la santé, savaient donc à quoi s’en tenir dès janvier ? Alors manifestement, n’ayant pas pris les mesures afin de l’éviter alors qu’elles étaient de leur compétence, en n’appliquant pas les « diligences normales » qu’exigeaient leurs responsabilités, ils ont contribué à créer la situation d’une catastrophe aggravée. Et en s’abstenant d’agir, ils ont commis une faute pénale caractérisée en exposant autrui « un risque d’une particulière gravité qu’ils ne pouvaient ignorer ».

Par conséquent, compte tenu de l’ampleur de tout ceci, comme cela avait été le cas pour l’affaire du sang contaminé, il est indispensable que la Cour de Justice de la République soit saisie d’une procédure dirigée contre les ministres pour dire si leur défaillance est établie ainsi que le prétend Agnès Buzyn et prononcer à leur encontre les sanctions à la mesure du dommage subi. Le juge judiciaire de droit commun doit l’être pour les fonctionnaires qui n’ont pas fait leur devoir comme cela avait été également le cas dans l’affaire du sang contaminé.

Emmanuel Macron quant à lui ne risque rien. Avec ses propres pouvoirs et un Parlement à sa botte, celui qui pouvait tout est protégé par son immunité.

Reste le déshonneur.

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« Macron, le « chef de guère ». Il va y avoir des milliers de morts ! La bombe Buzyn. »

Il ne faut pas carabistouiller les Français  Et plus on me dit « en transparence » plus je sais que l’on se fout de ma gueule.

Bien évidemment restez chez vous, car ce confinement est la seule bonne décision de ces dirigeants, ineptes, incompétents, menteurs, manipulateurs et pour tout dire minables et dangereux, qui dirigent notre pays. Il nous appartiendra d’en débarrasser le pays aux prochaines élections.

La liste des mensonges est grande.

Très grande.

Commençons-là pour l’histoire, elle n’est pas terminée.

1/ Ce virus ne viendra jamais en Europe. Il n’y a aucune chance, ou très faible, que nous y soyons confrontés.

2/ Fermer les frontières ne sert à rien contre un virus… Préciser que les hommes en sont porteurs et que les frontières servant de « contrôles » peuvent être utiles est pourtant une évidence. Que fermer les frontières soit difficile quand nous avons des centaines de milliers de nos compatriotes partout dans le monde est une évidence aussi. Contrôler a minima permet sans atteindre le risque 0 de le diminuer.

3/ Porter des masques ne sert à rien.

4/ Tester systématiquement ne sert à rien.

5/ J’attends l’avis de nos brillants « scientifiques » sur l’intérêt de désinfecter les lieux publics…

Pourquoi ces éléments là ?

Parce qu’en Corée du Sud, pays touché, l’épidémie est contenue grâce au port du masque systématique par tout le monde (ce qui est utile avec un virus aéroporté), parce qu’en Corée on désinfecte partout les lieux publics, parce qu’en Corée on teste tout le monde systématiquement et l’OMS le recommande. « test, test, test »  dit le Directeur général de l’OMS le docteur Tedros.

En France nous…

Ne testons pas car nous n’avons pas assez de capacité de test. Nous gérons le « guère de tests »… nous ne faisons pas la guerre.

Ne portons pas de masques parce que nous ne « savons pas les mettre », nous les gueux… on pourrait bien nous faire un ou deux « tuto » sur youtube pour nous apprendre à enfiler un masque vu que l’éducation nationale sait payer des imbéciles qui vont expliquer à mon gosse de 12 ans comment enfiler une capote en classe… et non, ne mettez pas une capote sur votre nez, sinon, un abruti de la police de la pensée viendra m’accuser d’exercice illégal de la médecine. La réalité, nous gérons le guère de masques… nous ne faisons pas la guerre. Quant au reste, si nous pouvons apprendre à nos collégiens de 5ème l’enfilage de capotes dans le noir, mettre un masque de jour devrait être à la portée de tous !

Ne désinfectons pas les lieux publics, car je ne sais même pas, à part nos amis agriculteurs, qui dispose de pulvérisateurs en quantité suffisante sans même parler des produits nécessaires. Nous gérons le guère de pulvérisateurs… nous ne faisons pas la guerre.

Enfin nous n’avons plus guère de gel hydro-alcoolique… c’est la « guère » dans ce pays, pas la guerre.

Nous sommes dirigés par les mêmes mauvais, les mêmes incompétents (au mieux) que ceux qui nous ont menés au désastre de 40 et à de vraies heures sombres.

La bombre Buzyn. 1ère pièce à conviction pour la postérité et l’Histoire. 

C’est dans ce contexte qu’Agnès Buzyn a expliqué dans un article du Monde ici, qui sera versé comme la pièce à conviction numéro 1 dans le procès que l’Histoire ne manquera pas de faire, que le gouvernent savait.

En creux Agnès Buzyn, ancienne ministre de la santé, savait que ces élections étaient une ânerie, que les risques pour la santé sont considérables, que notre pays aura des milliers de morts.

Pendant ce temps là, ce pauvre président, n’est pas un chef de guerre, il n’est guère qu’un gestionnaire de tous nos manques, de tous nos « guère de quelque chose ». C’est un chef de guère, pas un chef de guerre, que Dieu ait pitié de la France et de son pauvre peuple livré en pâture à des immatures incompétents et menteurs.

Que l’on nous dise simplement la vérité, du genre… « bon, je ne vous le cacherais pas, nous avons raté la première mi-temps. Nous allons avoir de lourdes pertes. Nous n’avons pas de masques, pas de gants, pas de matériel pour faire face. On vous a menti, pour ne pas vous faire peur. Ce n’est pas une grippette, c’est une putain de pneumonie, qui rend malade tout le monde, les jeunes comme les vieux, et qui tue tout le monde mais plus les vieux mais pas que. On vous a menti car on ne voulait pas vous faire peur. Pourtant restez chez vous, c’est la seule façon de contenir ce virus monstrueux. Prenez-le au sérieux. L’ennemi est redoutable. En restant chez vous, vous nous donnerez le temps de fabriquer des masques, des blouses de protection, des respirateurs ». Au moins ce sera cohérent et les gens comprendront pourquoi rester chez eux. Mettre une amende, ne leur fera pas prendre conscience de la gravité tant que des médecins de salons parisiens comme Cymes expliqueront doctement que c’est une grippette sans gravité.

Au lieu de cela, le chef de « guère » nous a expliqué qu’il fallait sortir mais pas trop loin et téléphoner à mémé… pathétique et très inquiétant. Monsieur le président, ressaisissez-vous avant qu’il ne soit trop tard.

Vive la France, vive les Français, prenez bien soin de vous, protégez-vous.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous !

https://insolentiae.com/macron-le-chef-de-guere-il-va-y-avoir-des-milli

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Une petite pour la route

La décontraction de la ministre de la santé Agnès Buzyn en janvier (« Aucun risque d’épidémie »), confirmée par le ministre de l’Education Blanquer le 12 mars au matin (« La fermeture des classes n’aura pas de sens »), a fait place à l’affolement de Macron le soir-même (« On ferme les classes »), suivi de la panique d’Edouard Philippe le 14 « On ferme tout ce qu’on peut, sauf notre grande g….  ») et de la surenchère de Blanquer le 15 (« 50 à 70 % des Français seront malades du coronavirus ») (3).

Bref, à cause de l’impéritie de la Macronie, plus d’un Français sur deux est en danger de mort, sauf rétablissement des liaisons aériennes entre la France et la Chine où l’épidémie semble pratiquement arrêtée car le gouvernement (pardon, le régime) a pris en quelques jours (pas le lendemain et nos médias leur ont reproché cette lenteur) des mesures drastiques (pardon brutales) de confinement (pardon, de restriction des libertés).

https://www.legrandsoir.info/

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Les regrets d’Agnès Buzyn : « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade »

Catastrophée par la crise sanitaire, l’ex-ministre de la santé revient pour « Le Monde » sur sa campagne à Paris et son départ du gouvernement.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-camp

Coronavirus : la confession d’Agnès Buzyn suscite une double polémique

Les regrets de l’ancienne ministre de la santé provoquent un débat sur la gestion de la crise du coronavirus, et sèment le trouble sur la suite des municipales. Le parti présidentiel pourrait devoir changer à nouveau de candidat à Paris.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/18/coronavirus-la-