Cela s’est fait chez nous !
La liste des moyens de contrôle et surveillance mise en place, est impressionnante, tant en nombre, que par la gravité des restrictions de nos libertés.
L’obligation de tous rester confinés chez soi a été une véritable épreuve, voire un cauchemar pour nombre de personnes. Il s’agit là d’une sorte de rétention administrative – comme le connaissent hélas trop bien les migrants et sans papiers -, d’enfermement à huis clos, où nous sommes privés de liberté et condamnés à tourner en rond comme des fauves en cage.
Cette situation tout à fait contre nature- nous avons besoin de bouger physiquement surtout les enfants et ados, mais aussi d’avoir des relations sociales- n’a pas manqué de créer de nombreuses violences. Tant entre parents et enfants, qu’entre hommes et femmes, qui ont pété les plombs. Question subsidiaire, combien cette rétention a-t-elle provoqué de dépressions, divorces, mais aussi d’ulcères, insomnies, crises. ?
Seul échappatoire, l’autorisation de sortie dérogatoire, qui elle aussi a été particulièrement contraignante et restrictive, notamment pour « se dégourdir les jambes » avec une obligation d’indiquer l’heure, et une limitation de temps et de distance d’un km. En de nombreux endroits l’accès à la nature, aux parcs ont été interdits, et cela alors même que les risques en extérieur sont quasi nuls, contrairement aux grands magasins, et temples de la consommation (Hyper-marchés) où en temps ordinaire passent des milliers de personnes.
Police partout
Ce dispositif s’est bien sûr doublé de nombreux contrôles de police, avec à la clé des amendes élevées. Avec 359 000 amendes infligées au 1er Avril, il a été distribué plus de PV que de masques.
Voir article :
https://reporterre.net/Au-nom-du-coronavirus-l-Etat-m
Certaines villes ont établi des couvre feux- comme si nous étions en guerre – la vraie -. Des drones ont été utilisés par les services de police afin de survoler les propriétés des personnes, et aller voir ce qui se passait dans leur cour, ou jardin, ou sur les balcons …
La nuit à Rennes et Nantes, un hélicoptère de la gendarmerie muni d’une caméra infra-rouge fait des rondes afin de s’assurer que personne ne sort !
Notre liberté d’expression a également été mise à mal, où des personnes ayant mis des banderoles à leur fenêtre ont été priées de les retirer, car parlant de « Macronavirus » elles avaient le malheur de déplaire aux autorités. Nous ne sommes plus loin du crime de lèse-majesté existant du temps de la royauté et cela alors que le délit d’offense au chef de l’état a été aboli en France en 2013.
https://reporterre.net/La-police-du-Macronavirus-at
Au niveau Européen, il a été demandé – officiellement afin de croiser la contagion avec les déplacements des personnes- d’instituer un suivi des déplacements de la population, cela se fait via les opérateurs de téléphones mobiles, chez nous : Orange
Les réseaux sociaux et Internet sont aujourd’hui des outils d’information et d’échange très largement utilisés partout de par le monde. Aussi peuvent-ils être dérangeants pour les autorités qui n’apprécient pas toujours leur contenu, ni la possibilité de s’échanger rapidement des infos.
Si des pays peu démocratiques ont institué une censure, interdisant des publications et cela sur fonds de contestation sociale, ils ne sont hélas pas les seuls.
Ainsi chez nous, des personnes se sont vues fermer leur pages Facebook, car exprimant des avis dérangeants. Officiellement la raison de leur fermeture est autre : « Ils ne respecteraient pas les obligations et comportements requis ». Chacun jugera …
Dernièrement, toujours chez nous, la plateforme YouTube vient de modifier son règlement, où dorénavant, elle ne diffusera plus les opinions et réalisations non agréées par l’OMS. Du coup, nombre de médecins critiques se voient censurés et interdits d’expression.
De nombreux projets de surveillance voient le jour
Cela fait de nombreuses années que l’industrie sécuritaire travaille à la réalisation de dispositifs de contrôle et surveillance des populations. Si cela a démarré dans les années 2000 avec la pose de caméras, les outils d’aujourd’hui sont bien plus puissants et liberticides, et se développent notamment lors de moments d’émotion intense et de peur…
En 2007, la journaliste canadienne Naomi Klein publiait « la Stratégie du choc ».
Voir article :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc
Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc, et cela d’autant que la peur est instrumentalisée et amplifiée par les médias qui nous abreuvent jusqu’à nous rendre saouls.
L’état tire profit de cette situation émotionnelle pour développer des projets et outils « sensés nous protéger », mais en réalité profondément liberticides, que nous n’aurions jamais accepté en temps normal.
Aujourd’hui, nous sommes de nouveau dans ce contexte. Voir ce qu’en dit Naomi Klein
https://www.huffingtonpost.fr/entry/naomi-klein-coronavi
Les Google, Microsoft et consorts sont dans les starting blocks pour nous vendre de la télésurveillance et de la géolocalisation. A Taïwan, des robots contrôlent la distance entre personnes dans la rue, et en Chine dans le secteur de Wuhan, afin de pouvoir circuler, il faut avoir un laisser passer sur son smartphone, qui est délivré à la personne après avoir remplir un questionnaire numérique, et que ce dernier vous considère comme non dangereux au niveau sanitaire.
Voir ci-contre le récit d’un Chinois de Paris retourné chez lui pour les fêtes du nouvel an. Clic -ici
De même, une poussée très forte a lieu en ce moment pour développer la numérisation à outrance de la vie, et le sans contact, alors que ce dernier accusé aujourd’hui de dangerosité est le propre de l’humanité.
Ainsi, profitant de la crise, le gouvernement a accéléré le développement de la 5G, projet particulièrement contesté, – certains pays ont décidé d’un moratoire- où nous serions tous connectés et donc surveillés, contrôlés, jusqu’à notre corps qui serait bardé de capteurs divers.
S’agissant de la reconnaissance faciale, plusieurs villes dont Nice expérimentent cette technologie vendue par les Israéliens où à partir d’une image prise par caméra sont croisés de nombreux fichiers.
Depuis la sortie du confinement, une application informatique « Stop Covid » a été créée disponible sur Smartphone, sensée aider à lutter contre la pandémie. Cette application à vocation pédagogique n’est hélas qu’un cache sexe destiné à nous faire oublier les mesures autoritaires et liberticides.
Voir article :
https://reporterre.net/L-application-StopCovid-detourne-notre-a
L’effet Cliquet
A chaque fois que des mesures ont été prises pour « nous protéger » et qui réduisent nos droits, alors qu’elles sont temporaires et limitées dans le temps, il s’avère qu’elles perdurent et finissent par devenir définitives. Nous sommes dans un effet cliquet, où à l’image de la clef du même nom, tout retour en arrière est devenu impossible.
Ce fut le cas aux US après l’attentat du 11 Septembre 2001, où le patriot act décidé en réaction au terrorisme était toujours en vigueur en 2015. Il sera alors remplacé par Obama avec un équivalent, le USA freedom act…
Même chose chez nous après les attentats de 2015, où les mesures instituées lors de l’état d’urgence ont pour grande partie été intégrées à la constitution et à la loi.
Le défenseur des droits s’en est inquiété, où s’appuyant sur un rapport universitaire de 280 pages, intitulé « Ce qui restera toujours de l’urgence », il dénonce une réduction des libertés possible à tout moment, et un glissement progressif où les mesures exceptionnelles deviennent la norme.
Cette inquiétude est partagée par l’ONG de veille des droits humains – HRW- qui a saisi l’ONU, estimant que les droits de l’homme sont durablement menacés.
https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/hrw-alerte-su
Pour s’informer de manière indépendante
Depuis quelques années déjà, nous assistons à un renouveau de la presse, qui lasse d’obéir à des magnats tout puissants qui leur imposent leur ligne éditoriale, et de distiller à longueur de journal la pensée unique ont décidé d’être indépendants.
Ci-contre, voici un lien sur Reporterre qui vous permet de connaître et accéder à des médias autres et libres.
https://reporterre.net/Pour-s-informer-de-maniere-independant
Effet coronavirus oblige, plusieurs de ces médias ont assisté récemment à une forte hausse du nombre de leurs lecteurs, mais aussi de leurs donateurs, qui les font vivre et leur permettent d’être indépendants
Le prochain dossier traitera de la bataille des labos pharmaceutiques et liens obscurs avec ces derniers
Par Alain Vandevoorde, militant pour la défense du vivant et de l’humain
le 21 Mai 2020
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Un commentaire
Merci pour ce travail de mise en lumière du point de fuite vers où convergent avec grande assurance et précision des décisions politiques multi-sectorielles, derrière un écran de fumée de pseudo- impréparation et amateurisme, tandis que nous sommes paralysés, confinés psychologiquement plus encore que physiquement par des doubles injonctions permanentes et des vérités contradictoires toutes aussi indiscutables les unes que les autres, des comptines avec ou sans ananas pour nous inculquer les postures autorisées, autrui en danger mortel, le pouvoir en protecteur omnipotent, omniscient, nécessairement bienveillant.
Le 27 mai est la Journée Nationale de la Résistance : à cette occasion le tout jeune CNNR, Conseil National pour une Nouvelle Résistance, communiquera sa déclaration de principes, avec le souhait de créer des groupes locaux pour enrichir et contribuer à ces principes. Je vous invite à aller voir sa page Facebook ou son compte twitter pour en savoir plus.
L’Audomarois Alternatif a rédigé un article à cette intention :
https://www.audomarois-alternatif.fr/que-viennent-les-jours-