Commençons par l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’OMS rattachée à l’ONU a été créée en 1948, qui s’est fixée comme ambition d’atteindre un niveau de santé le plus élevé possible, qui ne se limite pas à l’absence de maladie ou d’infirmité, mais comme un « état complet de bien-être physique, mental et social ».
Dans les années 1970, elle développe un programme de Santé pour tous, intégrant la lutte contre la pauvreté, ainsi que la lutte contre les maladies tropicales. A cette fin, elle établit une liste de médicaments peu coûteux, et accessibles par tous.
Toujours dans cette optique de la santé pour tous et de réduction de l’importante mortalité des nourrissons consécutive à l’usage de lait maternisé, notamment dans les pays du tiers-monde, elle prône le retour à l’allaitement maternel. Du coup, elle entrera en conflit avec la multinationale Nestlé, leader du lait maternisé, très active en matière de marketing.
Si Nestlé a dû battre en retraite et adopter une charte de bonne conduite, elle a cependant gagné la bataille, puisque -et cela en lien avec d’autres labos pharmaceutiques et multinationales agro-alimentaires- elle a réussi à évincer par la suite le directeur de l’OMS et le remplacer en 1988 par une personnalité plus libérale, considérant que « la santé doit faire partie intégrante de l’économie ».
En matière de fonctionnement, l’OMS dispose d’un budget composé de contributions fixes définies selon le PIB des états membres, et de contributions volontaires, au départ limitées afin d’éviter leur influence trop importante.
Souffrant longtemps d’insuffisance de moyens eu égard à ses objectifs, elle voit son influence diminuer dans les années 1990 au profit notamment de la banque mondiale, qui mène des politiques plus libérales, plus génératrices de profit. Cette dernière étant peu intéressée par les maladies telles le paludisme, la lèpre … qui sévissent dans des pays pauvres peu solvables.
Progressivement le financement de l’OMS change du fait de l’augmentation des contributions volontaires. Ces dernières émanent de labos pharmaceutiques –qui en retour exigent d’être entendus– mais aussi de fondations et organismes privés, dont la plus importante est la fondation « Bill et Mélinda Gates » qui à elle seule est le deuxième contributeur derrière les US et finance 10% du budget.de l’OMS.
Les contributions volontaires représentent aujourd’hui 75% de son budget et sont dédiées, c’est à dire affectées à des sujets et actions bien précises, amenées par ces partenaires privés, loin d’être désintéressés.
Résultat : l’OMS ne décide plus vraiment en matière de gouvernance, ni de finalité. Ce qu’a reconnu et avoué Margaret Chan, directrice de l’OMS en 2012 : « L’argent dicte ce qui est accompli »
Aussi nombre de prises de position ou actions de l’OMS sont partisanes, où il y a conflit d’intérêt. Et cela en raison de l’importance des représentants des labos et autres multinationales présents dans ses différentes instances et commissions. Il en est ainsi du tabac, de la téléphonie mobile, des boissons et aliments sucrés pour ne citer que ceux-là, et ces dernières années de nombreuses critiques ont été émises concernant sa prise de position lors de l’épidémie de grippe H1N1.
En savoir plus : Voir dossier sur l’OMS par Wikipédia : Clic – ici
L’influence des lobbies au sein de l’OMS : Clic – ici
Les labos pharmaceutiques
Appelés « Big pharma » en raison de leur poids considérable, ces multinationales sont parmi les plus puissantes au monde, qui font des profits bien supérieurs aux autres secteurs d’activité.
Peu de personnes le savent, un même médicament peut être vendu à des prix très différents selon les pays, où trop souvent les Etats n’interviennent pas et les laissent imposer leur prix. Voir à ce sujet la campagne menée par Médecins du monde contre cette dérive et des prix affolants : Clic – ici
La production et la vente de médicaments étant hautement rentables, les labos n’ont pas intérêt à ce que nous soyons en bonne santé. Cela explique le nombre de conflits d’intérêt et de scandales autour de la malbouffe, mais aussi les substances polluantes qui entrent dans notre corps.
Là où le summum est atteint, c’est lorsqu’une même multinationale –c’est le cas de Bayer– fabrique des pesticides nous empoisonnant, et des médicaments pour nous guérir de ces maladies et cancers. Ce n’est plus « Pollueur payeur », mais « Polluer, ça paye ! »
Les labos ont également institué des brevets protégeant leurs médicaments, ce qui leur permet de faire de substantiels profits, mais aussi d’interdire la fabrication de génériques tout le temps que dure ce brevet.
Ainsi en 2001, 39 labos pharmaceutiques attaquent l’Afrique du Sud lors du procès de Pretoria, au motif qu’ils ont développé leurs propres médicaments génériques en pleine épidémie de Sida en réaction à un coût inabordable des médicaments brevetés. Cela a créé un véritable tollé dans le monde, et finalement les labos soucieux de défendre leurs profits et image ont retiré leur plainte. Voir ci-contre ce scandale relaté par Médecins Sans Frontières : Clic – ici
Situation de la France
Alors qu’il n’était encore que ministre, Emmanuel Macron a été particulièrement actif à se fabriquer un solide agenda de contacts et « amitiés » parmi les grands et puissants de ce monde, et cela en vue d’accéder à la présidence de la république.
Parmi ceux-ci il convient de signaler ceux noués avec Sanofi France, qui en retour l’a soutenu lors de sa campagne électorale –ce que nous a révélé le Canard enchaîné ou encore François Ruffin dans son livre adressé à Macron : « ce pays que tu ne connais pas ».
Aussi une fois élu, en confiant le poste de ministre de la santé à Agnès Buzyn, il a répondu aux attentes des labos pharmaceutiques. Très vite, et sans concertation il a été décidé de rendre obligatoire un vaccin onze en un, du jamais vu, et sévèrement contesté tant par la société civile que nombre de médecins.
Autre péripétie, en Janvier 2020, Agnès Buzyn a classé la chloroquine comme substance vénéneuse sans qu’on sache vraiment pourquoi.
Il faut dire qu’Agnès Buzyn est mariée à Yves Lévy éminent spécialiste en virologie, qui a été directeur de l’INSERM et se situe sur une démarche opposée à celle du professeur Raoult, son grand rival. Ce conflit d’intérêt (être juge et partie) est tel qu’Agnès Buzyn a été fortement critiquée y compris dans ses propres rangs politiques, et qu’Yves Lévy a dû renoncer à se représenter au poste de directeur de l’INSERM. En savoir plus : voir article Clic – ici
Ces éléments permettent de mieux comprendre ce qui s’est passé lors de cette pandémie.
Nous retrouvons ce conflit d’intérêt lors de la création du comité scientifique Covid 19, où siègent des représentants des labos pharmaceutiques, travaillant à la réalisation de traitement, voire de vaccins contre ce Covid 19. Voir article : Clic – ici
Le Coronavirus : de substantiels profits en vue pour les labos
Jouant sur l’émotion de l’opinion internationale et la peur, qu’ils ont eux-mêmes répandues et entretenues, de nombreux dirigeants ont affirmé que la création d’un vaccin était la condition de la sécurité et de la protection des personnes.
Sitôt cette annonce faite, la course à la réalisation d’un vaccin a démarré –avec plus de 110 projets de par le monde- qui engage à la fois des start-up, mais aussi la big pharma, et cela en vue d’être parmi les premiers à créer et à vendre un vaccin, et donc de faire de substantiels profits, où certains rêvent de vacciner la totalité de la population mondiale.
Il faut savoir que la conception d’un vaccin nécessite plusieurs années de travail, aussi risque-t-on de voir un vaccin réalisé à la va-vite. D’autre part de nombreuses inconnues et risques existent : la possibilité du virus de muter, l’existence d’effets secondaires graves, d’hypersensibilité à la maladie …. Voir à cette fin le communiqué réalisé par un collectif citoyen Belge : Vaccins Coronavirus, une fausse solution miracle
Faut dire qu’on retrouve dans cette course des puissants et influents, pas seulement des labos pharmaceutiques, mais aussi la fondation Bill Gates et GAVI –alliance pour la vaccination-, créée à l’initiative encore et toujours de Bill Gates. Tous deux sont de gros contributeurs au budget de l’OMS.
Ces deux acteurs ont fait de la vaccination -notamment des enfants habitant les pays pauvres- leur finalité et business (des procès ont été intentés par des pays contre leurs campagnes de vaccination, et problèmes consécutifs).
En savoir plus : un article relatant les actions et influences de la fondation Bill Gates, édifiant ! Clic – ici
Même si des voix se sont élevées pour exiger que ce vaccin soit un bien public mondial, accessible à tous, le risque est grand que cela ne soit pas le cas ; pour mémoire les produits génériques contre le Sida étaient 10 fois moins chers que ceux des labos.
. Plus près de nous –aucun vaccin n’a été validé à ce jour– la campagne de dénigrement de la chloroquine continue. Dernièrement une étude de la très sérieuse revue scientifique « The Lancet » a fait grand bruit … jusqu’à ce qu’on apprenne que deux de ces auteurs étaient en conflit d’intérêt et avaient des liens avec des labos, encore et toujours. Faut dire que la chloroquine a deux énormes problèmes : c’est un médicament non breveté et pas assez cher !! Ci-contre, un article d’Alternative Santé relatant ces péripéties : Clic – ici
Dans cette course dirigée par les labos, il n’y a également aucun espace pour les médecines traditionnelles et naturelles, utilisant notamment les plantes, Là encore, ce sont les affaires de brevet, propriété intellectuelle, qui priment. Business first !
Pour mémoire, la chloroquine est l’équivalent chimique de la quinine (appelée arbre à fièvre et utilisée depuis des siècles). De même une plante artémisia annua est utilisée depuis des décennies contre le paludisme, ce qui a valu la remise du Nobel de médecine à la Chinoise Tu Youyou en 2015, et qui semble donner de bons résultats contre le coronavirus.
Le Coronavirus – Dossier N° 5 ; par Alain Vandevoorde, militant pour la défense du vivant et de l’humain