Un article qui pousse à réfléchir.
« Arrêtons de mépriser les hommes et les femmes qui, parce qu’ils ont pris le temps de s’informer, dénoncent l’impensable mensonge dans lequel nous sommes savamment maintenus, par ignorance ou consentement. Arrêtons de les traiter de « conspirationnistes » ou de « complotistes » car, à leur manière, ils sont des « lanceurs d’alerte » héroïques. Ils dénoncent ce qu’ils perçoivent comme un grand danger pour l’humanité, c’est à dire le hold-up, par une oligarchie planétaire, des consciences et des libertés humaines, de même que des ressources naturelles et des règnes vivants. Ils jettent leur bouteille à la mer dans l’espoir d’être entendus. Même s’il leur arrive de se tromper, au moins nous questionnent-ils et nous invitent à faire une mise à jour de nos pensées et de nos comportements.
Ils agissent pour nous sortir des ornières de la pensée unique, et les plus sages d’entre eux nous déconseillent néanmoins de faire porter à d’autres la responsabilité de notre débâcle actuelle en nous rappelant que nous sommes co-créateurs de nos réalités par nos systèmes de croyances.
Il est donc temps de reconnaître le système matriciel déviant que nous avons créés, par nos peurs, notre ignorance, notre cupidité et le déni de notre nature spirituelle. Et c’est en cela que les lanceurs d’alerte peuvent avoir un rôle essentiel à jouer: pointer notre attention sur le Frankenstein que nous avons créé, un paradigme de la prédation qui aujourd’hui se retourne contre nous, à travers les institutions étatiques et les corporations privées. Et ce scénario redoutable peut continuer ainsi à l’infini si nous ne nous réveillons pas en assumant notre participation aux abus planétaires opérés par les élites dominantes devant lesquelles nous rampons ou que nous avons plébiscitées. Accepter de faire face à cette tromperie, c’est transformer l’ombre en nous. C’est retirer l’épine de notre cœur, un peu comme dans le film pour enfant Kirikou la Sorcière ou dans le merveilleux « The Truman Show ».
Cela me met en colère de voir combien les propos de ces « éclaireurs », par leur indépendance d’esprit et par leur ténacité à comprendre tous les enjeux de notre réalité, sont tournés en ridicule quand ils n’ont d’autre but que de protéger la vie en aspirant au bonheur de tous !
J’en ai fait moi-même l’expérience quand j’étais une jeune journaliste éprise de justice et de liberté. Je m’étais butée violemment contre des pouvoirs malveillants à l’occasion de plusieurs enquêtes d’investigation, dont l’une en particulier portait sur le trafic d’êtres humains, la corruption et le terrorisme. J’avais été menacée de mort, ma voiture avait été totalement détruite alors qu’elle était garée le plus civiquement du monde. Le directeur d’un grand hôtel international à Genève m’avait même dit: « Mademoiselle, si j’étais vous, je n’irai pas plus loin. J’en connais d’autres qui sont morts pour moins que ça »… C’est un exemple parmi tant d’autres dans ma carrière. Alors je sais bien de quoi parlent ces « reporters citoyens », même si je regrette que parmi certains d’entre eux, il en est qui soufflent sur la braise et attisent les tensions par maladresse ou par amateurisme dans leur mode de communication. Mais au moins ont-ils le mérite de nous secouer! La majorité d’entre eux s’expriment avec sincérité, intégrité et une profonde clairvoyance. Ils font simplement le travail que la majorité des journalistes professionnels ne font pas assez, eux-mêmes mis sous pression, subtilement instrumentalisés au service d’intérêts qu’ils ne soupçonnent même pas.
Les citoyens sont donc de plus en plus nombreux, voire des milliers à dénoncer, entre désespoir et sagesse, les abus et les manipulations des égrégores mondiales qui n’ont d’autre agenda que de se servir au lieu de servir la vie. Raison pour laquelle je fais le choix de soutenir tous les lanceurs d’alerte dans le monde, dans le passé, le présent et le futur, qui prennent des risques inimaginables pour nous inviter à reconnaître le piège dans lequel nous sommes enfermés comme des rats de laboratoire, et à nous redresser devant la tyrannie, qu’elle soit en nous ou en dehors. Mon métier m’a enseignée à nourrir un esprit critique affûté. Cependant, poussé à l’extrême, cette qualité peut se changer en un doute meurtrier, car il finit par nous rendre complices de crimes contre l’humanité pour non-assistance à personnes en danger.
Je pense notamment aux polonais Raphael Lemkin et Jan Karski qui avaient tenté de prévenir la communauté internationale des génocides à venir dans les chambres à gaz au début de la 2ème Guerre Mondiale. Je pense aussi à l’extraordinaire Chelsea Manning à l’origine de Wikileaks, Edward Snowden et la NSA, Irène Frachon et le scandale du Médiator et bien sûr, Julian Assange. Pour ne citer que ceux-là. Ils ont tous chèrement payé le prix de leur discernement et de leur intégrité. Et le paient encore aujourd’hui. Ils sont menacés, ruinés, bannis ou censurés. Je souhaite aussi remercier ici tous les mini « lanceurs d’alerte » anonymes, mères au foyer, amis, collègues, blogueurs, etc… qui courageusement s’exposent aux rebuffades de leur entourage ou à la censure. Je ne compte plus les amis qui sont bannis de FB ou de Youtube.
Personnellement, je ne laisserais jamais plus le doute voler une seconde de plus à la détresse humaine ou l’avenir de nos enfants. J’ai accès aujourd’hui, comme simple citoyenne, à toute l’information dont j’ai besoin pour me faire une opinion. Aucune excuse. Alors je préfère me tromper sur les opinions que je partage ouvertement que prendre le risque de cautionner la non-vie et les bourreaux.
C’est mon choix, j’ai choisi mon camp, celui de l’Amour et de l’Homme souverain, et j’approuve évidemment que l’on ne soit pas d’accord avec moi ! C’est la beauté de la diversité des idées et des expériences.
Or il faut savoir que si nous continuons à déprécier et à tourner le dos à ceux qui se battent pour révéler au grand jour l’agenda calculé de l’anéantissement de nos droits et de nos libertés, il n’y aura plus d’humains pour avoir des idées à débattre. En parallèle à ce constat, il faut aussi faire le même travail en soi, en débusquant dans nos mémoires inconscientes tous mensonges et manipulations. Ainsi pourrons-nous bâtir un monde plus harmonieux. Le monde extérieur n’est que le reflet de notre univers intérieur et c’est dans ce jardin-là que je compte semer des graines de lumière. »
Auteure inconnue