Que penser de ce monde qu’on veut nous imposer ?
Contribution au débat de la part de militants dans différents groupes de France.
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Je rappelle aussi à tout le monde que rien n’a changé : votre compteur ordinaire reste et restera légal, et vous ne risquez RIEN à le garder (au contraire, vous échappez aux tares du Linky : surfacturations, incendies, ondes, surveillance, etc). Enedis et ses sous-traitants reviennent régulièrement à la charge pour essayer de réduire le nombre de « sans-Linky », mais il n’y a toujours aucune raison de leur céder…
Des nouvelles du front du refus
Conclusion provisoire
Quel que soit ce que l’on peut penser de la pandémie du Covid et des vaccins, il est avéré que le pouvoir politico-industrio-financier (Macron vient de la banque, divers ministres viennent des multinationales… et tous y reviendrons ensuite pour monnayer grassement leurs carnets d’adresses) sait profiter des évènements pour étendre son pouvoir et réduire continuellement nos libertés.
Compteurs espions (Linky, Gazpar, etc), pass « sanitaire » numérique, 5G, caméra à reconnaissance faciale, etc : nous rattraperons vite la Chine et, en citant le titre du journaliste qui a aidé Snowden, nous n’aurons bientôt « Nulle part où se cacher »
https://www.lamachinealire.com/livre/9782709646154-nulle-part-o-se
Alors, tant qu’il en est encore temps : résistons, continuons, existons ! Courage !
S.
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Je pense qu’il nous faut élargir notre champ de réflexion :
– parce qu’en définissant mieux, on évite de s’embarquer dans des sujets trop périphériques, conflictuels entre nous, et on peut construire ensemble autour de ces thèmes pour relancer une dynamique collective.
– parce que tous et toutes nous percevons qu’au delà de produits imposés sans prendre en compte les effets nocifs sur la santé et l’environnement (comme le Linky et la 5G), c’est bien un changement de société, une logique anti humaniste qui nous est imposée du haut par une alliance des industriels et des Etats. Ou par les industriels qui ont pris le pouvoir dans les Etats, par l’entrée en politique des Emmanuel Macron (ex banquier soutenu par les médias aux mains des opérateurs téléphoniques), Thierry Breton (désormais commissaire européen, précédemment PDG d’Orange puis d’Atos)… et par la multiplication des « conflits d’intérêt », appellation pudique de la corruption.
Il s’agit de s’extirper du « rôle d’idiots utiles » si nous restions seulement cantonnés sur le domaine « ondes et santé ».
Pour amorcer ce débat, il me semble qu’il nous faut envisager les différents thèmes à aborder selon une représentation en 2 dimensions :
1) à l’horizontale des « objets » : Linky, 5G, et tout cet ensemble d’objets connectés, d’outils de surveillance mais aussi de techniques pour exploiter le « surplus comportemental » (ensemble des métadonnées permettant aux industriels de prédire les choix des individus et de les influencer).
L’intérêt de reprendre l’appellation de ces objets est de se placer dans une logique de contre-marketing : les industriels assurent la promotion du Linky (boitier « sexy » par le nom, la couleur, le design, qui sert à faire vendre un système complexe bien plus large) ou de la 5G (kyrielle de dispositifs techniques, des antennes aux objets connectés, jusqu’aux satellites, qui sont censés évoluer pendant une dizaine d’années sous le même sigle). Nous récupérons cette promotion pour tenir un discours critique, d’autant plus crédible que celui officiel est propagandiste.
D’où l’importance d’un 3e terme (surveillance, contrôle ou ?) qui pourrait de la même façon être décliné comme Stop Linky, Stop 5G, donc Stop surveillance ?
2) à la verticale, les implications communes aux différents « objets » : en s’intéressant particulièrement à l’aspect juridique, qui pourrait nous permettre d’exercer des recours, et aux capacités de mobilisation possibles.
– autour de la santé, principalement liée aux ondes électromagnétiques. Cet axe est déjà bien labouré sur cette liste sur le plan scientifique, reste qu’une recherche juridique plus importante serait utile. Les pistes notamment américaines mériteraient d’être creusées.
– autour de l‘environnement : celui-ci est décrié, peut-être parce que le débat est porté principalement en France sur le plan politique (EELV), de façon souvent opportuniste. En Espagne par exemple, c’est un mouvement non politique (« Ecologistas en accion ») qui investit ce terrain … et qui a notamment été l’animateur de 2 initiatives citoyennes européennes (ICE ou ECI) pour une « réglementation de l’exposition aux champs électromagnétiques » ! Car eux considèrent ce sujet comme une pollution, or la contestation environnementale commence à innover sur le plan juridique, notamment au niveau européen. Par ailleurs il serait utile d’utiliser l’argumentaire écologique tant sur la consommation énergétique que sur celles des matières (dont rares) utilisées. Et, nous l’avons vu à Lyon lors de notre manif contre la 5G (09/2020), ceux sensibles aux arguments écologistes (dont beaucoup de jeunes) peuvent renforcer très significativement nos actions !
– autour des libertés numériques : c’est incontestablement le sujet émergent. Mais pas neuf car, depuis quelques années, différentes institutions y réfléchissent : le Haut commissariat aux droits de l’homme (ONU, présidée par Michelle Bachelet qui a initié une recherche juridique très intéressante), le Conseil de l’Europe (qui n’est pas l’UE, mais la structure dont dépend la CEDH), la FIDH (fédération à laquelle appartient la LDH française), et bien sûr des associations comme la Quadrature du Net (qui vient d’adhérer à l’EDRI, son équivalent européen). Cela veut dire que cet axe pourrait être source d’un argumentaire juridique décisif.
D.
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Le Linky et la 5G ne sont que quelques expressions concrètes du processus d’informatisation généralisée des sociétés en cours.
Le cas du Linky a amené (et amène sans doute toujours) de façon inédite un grand nombre de personnes à approcher cette problématique puisqu’il frappait à la porte pour entrer au plus près de chacun.
La 5G est susceptible de questionner sur la course effrénée vers toujours plus de connexion et des dégâts inhérents.
Mon avis est que l’opposition à la 5G devra mener à la remise en cause de l’Internet mobile (et donc à la critique des autres générations) sinon elle s’étiolera assez vite.
Pour caractériser notre combat, plutôt que de surveillance je parlerais davantage d’administration ou de gestion massive de la population. Cela me semble moins restrictif, plus général pour qualifier la tendance en marche.
Je préconiserais un rapprochement avec Ecran Total qui me semble le regroupement qui synthétise le mieux la situation et propose les actions les plus adaptées (voir tract et modèle de courrier de refus de vaccination : http://linkyrikez.eklablog.com/ecran-total-p2957332 ).
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De la dictature numérique, à celle des ondes…
« Dictature numérique : (…) nous entérinons plutôt benoîtement l’invasion galopante du numérique et du traçage de nos vies intimes, professionnelles, de nos échanges, de nos choix politiques (…) M. Macron encourage en précipitant le remplacement des interactions humaines par un maquis de sites administratifs, de robots, de boîtes vocales, de QR codes, d’applications à télécharger.
Dorénavant, réserver un billet, acheter en ligne, exige à la fois une carte bancaire et la communication de son numéro de téléphone portable, voire de son état civil.
Il fut un temps, qui n’était pas le Moyen Âge, où l’on pouvait prendre le train en demeurant anonyme, traverser une ville sans être filmé, se sentir d’autant plus libre qu’on ne laissait derrière soi nulle trace de son passage.
Et pourtant, il y avait déjà des enlèvements d’enfants, des attentats terroristes, des épidémies — et même des guerres.»
Serge Halimi, rédacteur en chef du Monde Diplomatique, août 2021
Stoppons le réseau 5G et la numérisation de nos vies
Que la fantaisie humaine prenne le dessus sur la stupidité artificielle
LE MYTHE DU PROGRÈS : Notre époque se fonde sur le mythe du progrès, un mythe qui impose d’atteindre toute possibilité offerte par le développement technologique, sans prendre en considération les conséquences qui pourraient en découler. La société industrielle, pour résoudre la catastrophe en cours et les conséquences irréparables du développement technologique, nous refourgue comme seules solutions la numérisation, l’automation, l’intelligence artificielle, des villes et des objets « smart ».
De la société technologique ne peuvent que venir d’autres dommages irréversibles, le point de départ doit donc être sa remise en question radicale.
UN ÉTAU SUR LA LIBERTÉ : Il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte que la dégradation des conditions de vie avance à la même vitesse que l’arrivée sur le marché de nouveaux gadgets technologiques.
On l’a vu avec la diffusion mondiale du Covid-19, quand sont devenues évidentes les fortes contradictions de ce modèle de société. Pendant le confinement, pour de nombreuses personnes, le travail, l’école et la sociabilité ont eu lieu « à distance » et de façon numérique.
Tout cela à une vitesse déconcertante. Nos contacts et nos déplacements ont été tracés grâce à des applications, des smartphones et des drones. Sous le prétexte de la sécurité sanitaire, l’étau sur la liberté des individus s’est resserré encore plus.
LE RÉSEAU 5G : Pendant que les personnes étaient confinées chez elles, dans beaucoup de villes les travaux préparatoires pour le réseau 5G ont été intensifiés. Mais de quoi s’agit-il ? Le réseau 5G n’est pas un simple moyen pour surfer plus rapidement sur internet. L’enjeu est beaucoup plus important.
Le réseau 5G est l’infrastructure indispensable à la réalisation de la « planète smart » : un monde fait de dispositifs hyper-connectés, qui collectent et élaborent des données et des informations sur l’environnement et sur les personnes ; un monde fait de machines capables de résoudre et de contraindre au cours de parcours prédéterminés tous les rêves et les besoins des êtres humains.
Ce réseau transformera de manière irréversible notre perception du monde et notre façon d’y vivre. Il envahira chaque aspect de nos vies : du travail à l’école, de la vie dans les villes à la gestion sanitaire des individus, de la manière de faire la guerre à l’exploitation des personnes et de l’environnement dans des pays lointains.
Stoppons le réseau 5G et la numérisation de nos vies | Attaque (noblogs.org)
Pour conclure, refusons cette finalité
Tout seul devant son écran l’individu n’est rien, ou tout juste un curseur, ce qui est proche de rien. Il lui faut donc créer une ou plusieurs représentation(s) de lui-même, s’inventer une vie qui ne sera que virtuelle, puis ouvrir des pages face book pour s’y inscrire, et plus il trouvera de pages qui accepteront de le recevoir, plus il assurera son existence virtuelle. Clique sur moi ! Je t’en prie, je t’en supplie, clique sur moi !
Partout ce cri résonne. Nous avons une vie derrière l’écran. Un nouveau lieu s’offre à nous, entièrement artificiel, mais bien réel. L’univers numérique, alias l’Etherciel, nous accueille, nous enveloppe, nous absorbe, pour des séquences de quelques secondes ou plusieurs heures. Cette existence obéit à des conditions inédites, et tout naturellement ces conditions dictent les comportements des autochtones.
Le principe vital consiste à passer à l’écran, dans le plus d’écrans possibles.
Plongé dans cette nouvelle dimension l’individu, mi-homme, mi-octet, l’humanoctet, n’a pas une image, il est une image, plus précisément une émission d’image, une image tracée au curseur puis projetée dans le flux, à la recherche d’écrans pour se poser. Les contenus sont un moyen d’existence, et c’est le clic de l’autre qui fait matériellement surgir le sujet dans le monde.
Trouver des admirateurs (« fans »), des suiveurs, des téléspectateurs, des visiteurs, des abonnés, des amis : voilà l’ardente obligation, le combat de chaque jour, où certains détenant parfois plus d’une dizaine de page FB, passent nuit et jour à la recherche d’hypothétiques abonnés, ils sont dans l’addiction du net, agissant sur eux comme une drogue..
Collectif stop Linky Bassens
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Demain, la contribution de Nantes