Nous sommes militants politiques, syndicaux ou associatifs, nous sommes Citoyens
Nous sommes de la « gauche historique » et nous contestions le discours covid gouvernemental.
- Nous appartenons à la Gauche historique
Nous sommes résolument de la Gauche historique.
Nos parcours, nos activités ou nos origines nous ancrent, définitivement, dans ce courant historique qui permit, tout au long du 20e siècle, des avancées sociales extraordinaires !
Nous sommes de gauche, résolument, et nous contestons, spécialistes à l’appui, le « discours Covid » du gouvernement !
Nous contestons, par conséquent, ses experts partiaux qui, pour certains, sont en graves conflits d’intérêts, mais qui s’arrogent, seuls, le droit, sans débat démocratique, de :
— évaluer la crise ;
— préconiser les moyens d’en sortir sans tenir compte des données contradictoires à leur encontre acquises au cours de ces 18 derniers mois.
Il faudrait donc les écouter béatement, sans contester, sans réfléchir, sans rien remettre en cause.
Ils en arrivent à infantiliser le peuple juste bon à obéir aux ordres que celui-ci reçoit d’en haut et excluent ceux qui ne « pensent pas au garde à vous » !
- Contrairement à ce que le gouvernement et ses nombreux relais veulent faire croire, IL N’Y A PAS DE CONSENSUS SCIENTIFIQUE AU SUJET DE LA CRISE !
Ce qui nous est présenté, en permanence, comme un consensus scientifique n’est que l’expression de quelques experts médiatisés, en dehors de tout débat démocratique et contradictoire.
Leur parole est présentée comme une vérité immuable à laquelle il faudrait croire, une pensée unique qui devrait justifier, depuis 18 mois, la destruction de nos libertés fondamentales, dans le contexte d’une régression sociale sans précédent.
Faisant partie de la gauche historique, nous ne nous reconnaissons pas dans cette manière d’agir, et revendiquons le droit de critiquer, de contester ce qui nous apparaît comme un dogme plutôt que comme l’aboutissement d’une réflexion collective et argumentée.
- Attentisme politique et syndical
L’essentiel des forces syndicales et politiques de gauche s’interdit toute contestation, tétanisé par des mesures dites « sanitaires » mentalement, intellectuellement et physiquement paralysantes.
Et ce, malgré des contradictions évidentes.
Nous sommes réduits à nous réjouir, à l’occasion, que le « maître » (nos dirigeants et leurs « experts ») veuille bien allonger un peu la laisse pour le temps qu’il lui plaira …
- Les médias complices de l’État et fabricants zélés du consentement général
Exceptées quelques tribunes ou cartes blanches qui donnent l’illusion d’un juste débat démocratique, les médias, quant à eux, s’effondrent majoritairement dans le conformisme et l’obéissance.
Soit rien de nouveau pour tout qui, sur le terrain des luttes, aura toujours connu les manipulations journalistiques.
Mais, en l’occurrence, on dirait que la peur a anesthésié une grande partie de la gauche sur ce plan-là : la seule vérité serait celle des experts du régime et les médias dominants détiendraient la seule vérité qui vaille !
- Les contestataires de gauche sont caricaturés
Situation jusqu’alors inconnue pour la gauche ! Celle-ci en arrive, dans sa majorité, à s’en prendre, en les mettant dans le même sac, à tous ceux qui contestent par leurs compétences reconnues et tentent d’enrichir le débat : des scientifiques, des acteurs de la santé, des philosophes ainsi que tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, discernant puis relayant les analyses des premiers, ne pensent pas comme le veulent les milieux officiels !
Que de scientifiques, parmi les plus renommés au monde, ont subi d’outrages et d’insultes parce qu’ils ne se conformaient pas aux exigences de ce qui est, bel et bien, devenu un dogme !
Qu’ils soient acteurs de la santé, virologues, anthropologues, sociologues ou philosophes, ils ont eu à subir censures, intimidations et rétorsions en tous genres, licenciements, voire, dans le plus grave des cas, des menaces physiques !
À ce jour, ceux qui contestent subissent le poids du « consentement général » et, la propagande faisant dans un terrorisme intellectuel sans trop d’égards, sont à l’occasion désignés à la vindicte populaire et se voient régulièrement attribués des qualificatifs fleuris : « complotistes », « rassuristes », égoïstes et prêts à passer à l’extrême droite !
Que cette caricature honteuse soit le fait de nos adversaires ancestraux n’a rien d’étonnant.
Mais cela prend une autre dimension dès lors que ce genre d’attitudes simplistes et réductrices est adopté par une grande partie de la gauche, syndicale et politique, qu’on découvre à servir la doxa d’État voire à se métamorphoser en gardien zélé du seul discours qui serait acceptable : celui de l’oracle, celui de l’expert gouvernemental face auquel la seule attitude possible est la coopération (nous serions une seule équipe de foot!), la soumission ou, au mieux, « merci notre bon maître ! », un allongement de la laisse…
Les caricatures font partie de l’Histoire de l’humanité et, en d’autres circonstances, les Gilets Jaunes, tous rejetés dans le même sac, subirent pareilles invectives injustifiées et puériles.
À l’ordinaire, ce genre de pratiques auraient suscité la colère de la gauche et les habituels défenseurs des droits de l’Homme seraient montés aux créneaux pour défendre le droit de parole !
Et aujourd’hui, l’omerta, la terrible omerta, avec la complicité d’une grande partie de la gauche historique,notre camp !
- Une fausse « solidarité »
La peur (auto-)entretenue a fait bien du ravage dans les têtes de ceux qu’on aurai pu espérer mieux à même de discerner dans les méandres de la propagande d’ÉTAT et d’agir en conséquence.
Le courage a disparu derrière le mot sublime, « solidarité », ou « altruisme », utilisés ici pour mieux abuser les âmes de bonne volonté, à commencer par celles qui, à l’ordinaire,
savent, depuis toujours, ce qu’il en est de la fraternité humaine !
La solidarité, le mot sublime, allie le don de soi à l’intelligence collective. Elle est une nécessité vitale et une obligation morale, mais elle ne veut en rien dire se soumettre à des injonctions erratiques, contradictoires, inefficaces et, in fine, fondamentalement nuisibles !
La solidarité, le partage, l’écoute, le compromis… sont de belles valeurs quand elles sont sincères et participent à construire un monde d’épanouissement à dimension humaine pour tous. Il n’en est rien quand ces valeurs sont utilisées à des fins de marketing politique ou comme arme de culpabilisation à destination d’une population donnée.
- La jeunesse est sacrifiée
Même les médias dominants en conviennent. La jeunesse n’est pas concernée par cette maladie qui s’en prend, hélas, en majorité écrasante, aux personnes âgées et/ou déjà affaiblies par d’autres maladies.
Cela aurait impliqué, dans une société « normale », qu’on prenne, en aval, toutes les mesures de prévention possibles (médicaments existants, soins de première ligne, alimentation, vitamines, etc.) et qu’on mette le paquet pour protéger et soigner les dites personnes.
Mais c’est le contraire que les autorités de nos pays ont fait. Elles ont choisi de faire dans la culpabilisation, des uns et puis des autres, la jeunesse faisant partie des « responsables » potentiels et ayant à subir le poids de décisions absurdes et contre-productives.
Le masque toute la journée dans les écoles ou les cours en « distanciel » font ainsi partie de cette panoplie de choix politico-sanitaires qui auront causé bien des dommages à la santé mentale et physique de la jeunesse, surtout chez les moins favorisés socialement !
Et que dire au sujet des « vaccins » :
— toujours en phase d’expérimentation pour certains et, pour tous, sans le recul
nécessaire et habituel à leur application ;
— qui n’empêchent pas la transmission du virus ;
— qui ne garantissent pas de ne pas être malade ;
— aux effets secondaires beaucoup moins rares que pour les autres vaccins ;
— et, surtout, s’agissant de la jeunesse, incertains sur le long terme (pour la fertilité, entre autres)
… comme le disent, depuis des mois, un nombre croissant de scientifiques inquiets.
Une fois encore, ce type de mesures ne devrait en aucun cas concerner la jeunesse, épargnée par la maladie !
À cela s’ajoute cette évidence : ce sont les enfants et les jeunes d’aujourd’hui qui, socialement et politiquement, assumeront, SEULS, les conséquences de nos décisions et… de nos démissions !
Nous ne pouvons plus, sur le sujet, collaborer avec ces gouvernements et leurs complices, dans une politique sanitaire qui aura montré à la fois son inefficacité, sa dangerosité ainsi que sa profonde inhumanité.
ON NE TOUCHE PAS A LA JEUNESSE ET NOTRE CAMP, LA « GAUCHE HISTORIQUE », DOIT ÊTRE AUX AVANT POSTES POUR LE DIRE !
- Un autre danger : l’extrême droite
Or, la crise perdure et enrichit, comme jamais, ceux qui ont intérêt à ce qu’elle s’éternise.
Quant à nous, la gauche, nous nous sommes toujours trouvés, jusqu’alors, unanimes à combattre contre leurs sinistres prétentions : celles des très grandes entreprises et, pour le coup, les Big Pharma et ses obligés en tous genres !
Mais la majorité des nôtres se trouve, sur le sujet, endormie, soumise. L’absence de réaction, le silence de nos responsables politiques et syndicaux conduit, de facto, à valider la politique gouvernementale pour ce qu’elle a de pire : cela ne peut être la gauche qui obtempère de la sorte !
Aussi, le silence observé devant les ukases d’ÉTAT est donc totalement insupportable.
L’immense danger surgit, dès lors, de laisser la contestation à la seule extrême droite puis, le moment venu et les pires cauchemars s’étant réalisés, de s’en mordre les doigts en regrettant amèrement de n’avoir pas pris en considération, ne serait-ce qu’un peu, ceux qui, en son sein, proposaient un « regard autre ».
- Le pass sanitaire, instrument d’un autre âge
Au regard des données accumulées par des chercheurs sur plus d’une année, il s’avère donc bien que le vaccin n’empêche pas la transmission du virus !
Le pass sanitaire est donc inopérant d’un point de vue sanitaire. Il est, par contre, tout à fait inquiétant car il induit une société clivante installant un climat de dangereuses discriminations et culpabilisations. Une menace sur nos libertés ! Soit tout ce que notre « camp » a toujours combattu !
Cet instrument d’un autre âge doit être éliminé sans le moindre délai !
- Sans rien résoudre sur le fond et le secteur de la santé
Depuis le début de la crise, beaucoup d’« agitations » dont le virus, lui seul, n’a rien à faire.
La machine à faire peur a beau vouloir terroriser tout le monde, elle n’aura engendré qu’échecs et pertes de temps. Alors qu’il aurait fallu :
— protéger les personnes fragiles ;
— soigner les malades avec les soins et les médicaments existants ;
— mobiliser la médecine de première ligne ;
— réinvestir, en MASSE, comme nous le demandons depuis des décennies, dans
tous LES SERVICES PUBLICS LIÉS A LA SANTE (salaires, conditions de travail, infrastructures)…… plutôt que de culpabiliser le personnel soignant après qu’il ait été applaudi, à raison, au début de la crise !
- Histoire et rendez-vous manqués
La Gauche, la vraie Gauche, NOTRE gauche a déjà manqué des rendez-vous tout au long de son histoire.
En 1914-18, elle sombrait très majoritairement dans la folie guerrière en rejetant ceux qui, en son sein, pensaient autrement. En mai 68, en dépit des contradictions d’une vague de contestation internationale, un autre rendez-vous, majeur, fut alors, une nouvelle fois manqué.
2020-2021 risque d’être de la même veine : la gauche, à raison, ancrée sur le terrain social, aura manqué une nouvelle occasion de s’ouvrir à d’autres valeurs, à d’autres forces…
- Appel à nos camarades de gauche
Nous sommes donc de gauche, résolument, mais ne marchons pas selon les analyses et les ukases du Saint-Office et contestons les politiques suivies depuis ces 18 mois ! 18 mois au cours desquels on fit plus dans l’hystérie et le terrorisme sanitaires que dans une véritable politique de santé publique, efficiente et démocratique !
Après le temps d’une légitime sidération, de suivisme et d’obéissance sanitaires, le temps est venu, pour la Gauche, notre camp, de se ressaisir.
Aussi, vu l’absence, depuis le début de la crise, de véritables débats ouverts dans les médias mainstream, nous demandons que soient entendus d’urgence, par les nôtres d’abord, dans les partis et les syndicats, cette communauté de spécialistes hautement compétents et expérimentés, tenue muette et vilipendée depuis le début de la crise, a contrario d’ « experts » ravis de jouir, d’une indécente exclusivité médiatique.
L’enjeu est notre avenir, celui de cette gauche en laquelle nous avons toujours cru. L’enjeu est celui de l’humanité appelée à rencontrer d’autres défis, plus graves, sans doute, dans l’avenir.
L’enjeu est donc bien de nous doter collectivement d’un outil de pensée et de lutte à la fois efficace, démocratique et populaire.
Fraternellement.
Le Collectif du 29 pour les jours heureux, octobre 2021
Les signataires : Jacques Aghion (Professeur ordinaire émérite de la Faculté des sciences et ancien secrétaire général de la Société royale des sciences de Liège), Joëlle Badillo-Collart (infirmière, enseignante, retraitée), Nicola Briale (directeur d’une association culturelle), Jean-Paul Brilmaker (gestionnaire du Club Bluesphere et ancien avocat), Françoise Cambie (enseignante et formatrice en éducation permanente, syndicaliste), Julie Closset (éducatrice spécialisée), Yvan Couclet (enseignant, formateur et conteur), Carole Coune (conseillère communale indépendante à Chaudfontaine), Jean-François Defoiche (ouvrier magasinier), Philippe Deltour (artiste peintre), Francine Fraiture (citoyenne), Didier Goessens (enseignant, artiste peintre), Laurence Louis (enseignante), Marc Maréchal (écrivain public), Philippe Massenaux (technicien), Patrick Resier (pensionné, ex délégué principal CNE-ULB), Svetlana Roudyk (biochimiste), Karim Selhab (metteur en scène), Thierry Weise (artiste musicien, conseiller communal sur une liste citoyenne à Comblain-au-Pont), Jean-Christophe Yu (cinéaste documentariste), Maxime Yu (artiste musicien et comédien).