Maintenant il y en a TROIS qui répondent à celui qui veut emmerder les non-vaccinés
Tout d’abord, le Maire de Lanvallay (22100)
Objet : d’un Maire citoyen à un Président de la République irresponsable.
Monsieur le Président
Lirez-vous cette lettre
Que je viens vous soumettre ?
Vous êtes si méprisant,
Monsieur le Président
C’est moi qui vous emmerde
Vivement que l’on vous perde
Vous êtes… désespérant.
Monsieur le Président de la République,
Passionné par les projets que nous portons sur notre commune, avec une équipe formidable et solidaire par de là nos visions différentes sur la crise sanitaire, je suis fier d’être Maire, représentant des habitants.
Or à tout Maire incombe une autre fonction : celle de représentant de l’Etat. Représentant de l’Etat à partir de ce jour je ne suis plus. J’entre en grève sur ce registre : vous allez trop loin, la coupe est pleine.
Maire, et non vacciné, vous m’emmerdez et avec moi des millions de personnes ? Je vous renvoie le mot, gardez le Monsieur le Président : je vous emmerde, et vous seul. Extrêmement respectueux des personnes vaccinées, du port du masque et des gestes barrières, j’oeuvre chaque jour à éviter un nouveau clivage. Abstenez-vous de vouloir, encore, tout saper.
Un citoyen doit faire son devoir dites-vous : en alertant depuis des mois sur les limites d’une approche trop exclusivement vaccinale, sur le zèle disproportionné pour entraver les médecins et livrer cyniquement à la mort sociale des soignants dont nous avons besoin, sur la fuite en avant consistant à vacciner les enfants, je fais mon devoir. Je le fais encore en pointant des absurdités du pass sanitaire, bientôt pass vaccinal, dont vous reconnaissez vous-mêmes que l’unique but est la brimade.
En supprimant obstinément des lits d’hôpitaux vous ne faites pas le vôtre. Vous nous avez déclaré « en guerre » mais la guerre est aussi logistique ; piètre meneur, vous êtes incapable d’organiser sérieusement la production de masques, de tests, de vaccins, de médicaments, et de quoi que ce soit. Mais cela ne suffit pas à votre cynisme : vous renoncez maintenant à compenser financièrement notre EHPAD comme tous les autres, suite aux avantages « Segur » versés aux salariés : vous trahissez donc les personnels après avoir scandé le « quoi qu’il en coûte ». Au cumul, non vous ne faites pas votre devoir, et vous trahissez la nation.
Les mots concorde et apaisement ne sont pas dans votre vocabulaire. Sans cesse, vous soufflez sur les braises, stigmatisez, divisez, de manière obsessionnelle, non pour des raisons sanitaires mais pour « emmerder » le monde, TOUT le monde, et jusque dans le coeur des familles. Celles-ci résistent, elles acceptent et affrontent avec courage le fait que dans la maison même ou dans l’entourage proche un parent ou un ami a fait le choix de ne pas être vacciné. Mais c’est trop pour vous, il faut enfoncer le coin, aller déstabiliser jusqu’à ces ilots de paix.
Votre condescendance maladive, vous la devez à la tour d’ivoire dans laquelle vous êtes enfermé depuis toujours, et plus spécialement depuis deux ans. Deux ans entouré de conseils scientifique et de défense renfermés, gris, aveugles, étriqués, sclérosants, tombés d’on ne sait où et non représentatifs, et auxquels vous donnez néanmoins la primeur.
Que voulez-vous : attiser la révolte, pour serrer la vis plus encore ?
Alors souffrez d’entendre qu’au moment où nous aurions besoin d’une Président pour tous, de décisions utiles et sincères plutôt que de caprices de gosse, le premier « irresponsable » Monsieur, c’est vous. Et nous en avons assez.
Une bonne journée.
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José Mercier, le maire de Bovel (Ille-et-Vilaine) annonce déposer une plainte contre le Président de la République au parquet de Rennes, ce mardi 11 janvier 2022. Elle fait suite à la petite phrase du chef de l’État contre les non-vaccinés.
José Mercier est connu pour avoir mené la guerre aux compteurs Linky y compris devant les tribunaux depuis 2017. Son conseil municipal avait d’ailleurs délibéré contre la pose des compteurs dits intelligents sur le territoire de la commune. Une décision qui avait été retoquée.
« Injure, atteinte à l’honneur, diffamation, discrimination et stigmatisation. » Ce sont les motifs de la plainte que va transmettre José Mercier, maire de Bovel (Ille-et-Vilaine), au procureur de la République de Rennes, à l’encontre d’Emmanuel Macron, ce mardi 11 janvier 2022. Il est le premier maire breton à le faire.
Des propos qui l’ont blessé
Elle fait suite à la phrase polémique du chef de l’État parue le 4 janvier 2022, dans le Parisien : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ». Des propos « qui l’ont blessé ».
« Ces propos et invectives, par le mépris qu’ils expriment, affectent l’image que j’ai de moi-même et celle que mes concitoyens sont susceptibles d’avoir de leur maire », justifie José Mercier.
« Une plainte réelle »
« Ce n’est pas une plainte symbolique, mais une plainte réelle, même si je sais pertinemment que le Président de la République est protégé par une immunité. C’est une action indépendante de toute sensibilité politique », tient à souligner l’édile de sensibilité écologiste, de ce bourg de 600 âmes au sud de Rennes.
Il insiste : « Je le fais par attachement au respect des différences et de la liberté de choix, pendant qu’il en est temps. La violence politique se traduit toujours par la recherche de boucs émissaires. »
« Non vacciné, je suis resté dans la légalité »
Dans le texte de sa plainte, il explique « être resté dans la légalité la plus stricte en ne se faisant pas vacciner » et fait valoir qu’« il a personnellement contribué à mettre en place deux dispositifs de vaccination dans [sa] commune ».
Ci-dessous, le texte de la plainte
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Monsieur le procureur de la République,
J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants :
Elu maire en 1993 et réélu sans discontinuité depuis, j’exerce un sixième mandat de maire dans la commune de Bovel, Ille et Vilaine. Je n’ai fait l’objet d’aucune condamnation à ce jour.
Les récents propos du Président de la République, tenus dans le journal Le Parisien, le 4 janvier 2022, m’ont particulièrement blessé.
Monsieur Emmanuel Macron déclare que les personnes non vaccinées – dont je fais partie- sont irresponsables. Il nous dénie ainsi la qualité de citoyens. Ces propos : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen », sont stigmatisants et discriminatoires. Ils portent atteinte à la dignité de ma personne, à mon honneur, à mon image de citoyen et d’élu de la République.
En refusant de me faire vacciner, je suis resté dans la légalité la plus stricte. Aussi, ces propos et invectives, par le mépris qu’ils expriment, affectent l’image que j’ai de moi-même et celle que mes concitoyens sont susceptibles d’avoir de leur maire. Ces propos sont diffamants et injurieux, quand bien même la déchéance de ma citoyenneté n’est que symbolique.
En 2021, j’ai personnellement contribué à mettre en place deux dispositifs de vaccination sur ma commune, assurés par l’Agence Régionale de Santé ainsi que par les pompiers. J’ai médiatisé et facilité l’information auprès de ma population, attestant ainsi de mon profond respect pour la liberté de choix de mes concitoyens et de mon soutien, alors même que je refuse à titre personnel d’être vacciné.
Le 7 janvier 2022, le Président de la République – dont j’ai le plus grand respect pour la fonction- a conforté ses propos du 4 janvier. Il les a tenus en totale cohérence et continuité avec ce que déclarait le 17 décembre 2021 le premier ministre Jean Castex à Matignon dans son allocution : « Il n’est pas admissible que le refus de se faire vacciner de quelques millions de français mette en risque la vie de tout un pays.» A ce titre, leur caractère discriminatoire, stigmatisant, injurieux, déshonorant et diffamatoire me paraît tout à fait intentionnel.
Pour ces raisons, je porte plainte contre le Président de la République Française, Emmanuel Macron, pour injure, atteinte à l’honneur, diffamation, discrimination et stigmatisation.
Je vous précise qu’il y a de multiples témoins de ces faits, ceux-ci ayant fait l’objet de publications dans la presse et les médias.
Je vous remercie de considérer ce courrier comme un dépôt de plainte à l’encontre de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République.
Dans l’attente des suites que vous donnerez à ce courrier, je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur de la République, l’expression de ma plus haute considération.
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Info de dernière minute
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