Bilan de fin de santé collective

Un document d’E. Ferrières

Bilan fin de santé collective

Extraits

I/ Epatant Delfraissy !

À force de nous entendre expliquer par les journalistes sciencespo que les vaccins de la génomique (ARNm et ADNgm) font à notre corps produire des anticorps spécifiques qui prennent d’assaut la protéine de pointe de la couronne du coronavirus SARS-CoV-2, nous avions fini par retenir ce que les journaleux chargés de la propagande répétaient comme un mantra.

Début décembre les sénateurs voulaient se le faire dire encore une fois par le professeur Delfraissy. L’immunologiste est le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dont la tâche est de lâcher un rideau de fumée morale lors de chaque avancée d’une horreur bio technologique et/ou eugéniste, à légitimer si elle est légale, ou légaliser sous prétexte d’obligation de déclaration ou au plus d’un encadrement juridique sans sérieuses sanctions judiciaires. Si ce cynique a été placé à la présidence du très politique Conseil scientifiques du covid (CSC), c’est sans doute parce que son rôle de couverture éthicienne de l’eugénisme et de la marche  aux transhumanisme garantissaient qu’il ferait le boulot sans trop de scrupules de conscience… comme il a pu le faire sans sourciller pour la loi 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique et les dispositions infâmes contenues dans son titre IV, lesquelles ouvrent la porte à des bricolages monstrueux et mélanges d’ADN homme/animal en son article 21 (extrait en annexe)

Si les sénateurs souhaitaient entendre Delfraissy, c’est peut-être aussi parce que le personnage est celui qui de temps à autre, entre deux inventions à dormir debout, dit de quoi comprendre quelque chose de la politique bio-sécuritaire du pays, et permet même à ceux qui croient encore au Macron, et le suivront toujours, et jusqu’au bout, et donc ne s’informent qu’auprès de lui et des sources d’informations et d’infox par lui recommandées, de comprendre les effets sur le covid des vaccins ARNm et ADNgm.

Le président du covid a profité de son passage au Sénat du 8 décembre pour lâcher une paire de phrases prêtes peut-on penser à être prononcées depuis bien longtemps. Avec ou sans l’autorisation élyséenne : la solidité de sa position institutionnelle au CCNE et l’utilité politique, biotechnologique et économique du légitimateur éthicien lui confère, du moins dans le court terme, une indispensabilité source d’une autonomie non négligeable.

Pour les sénateurs comme pour les autres téléspectateurs abreuvés de propagande biotechnologique diffusée par les médecins journalistes des plateaux télé, tout semblait clair : pour un corps, la vaccination bio-informatique était réussie dans le cas où elle était suivie de la production d’une importante quantité d’anticorps anti-covid. Mais prenant les parlementaires à contrepied, voilà que Delfraissy leur annonce : « Il n’y a aucun corrélât de protection qui soit solide et connu. »

Phrase inenvisageable qui signifie l’absence de tout lien statistique inverse entre taux d’anticorps post vaccinal et probabilité de développer le covid ; aucune ovariation inverse donc entre risques d’infection et quantité des anticorps spécifiques produits après vaccination. Bref, les deux variables, anticorps post vaccinal et risque d’infection, sont totalement indépendantes.

Passionnant Delfraissy qui, alors que par temps de post-vérité rien ne le contraignait à révéler sa pensée et parler sérieusement, crache un morceau de choix par surprise au visage des sénateurs ahuris, et prononce une idée a priori impensable pour qui remplit la fonction politique d’épidémiologiste expert en pandémie covidienne conseiller du gouvernement.

Pour bien enfoncer le clou, le biocrate double président du Conseil consultatif national d’éthique et très accessoirement du Conseil scientifique covidien ajoute : « Il ne faut surtout pas laisser s’installer une idée que les anticorps servent à quelque chose. »

La phrase qui a pour seul sens possible que le taux d’anticorps induits par le vaccin n’indique en rien une efficacité vaccinale. Epatant Delfraissy, si renversant que nous, armés de toutes nos dispositions à la pensée radicale et inclinations à l’analyse archicritique, ne nous en doutions pas ! Et ce cher homme qui force l’admiration d’expliquer aux sénateurs qu’une vaccination ARNm réussie, donc un niveau élevé d’anticorps spécifiques, n’empêche pas une infection par le SARS-CoV-2 de se développer, et que réciproquement une vaccination ratée, une faiblesse du niveau d’anticorps spécifiques, peut nous laisser éloignés de l’infection même si nous fréquentons de nombreuses personnes éventuellement transmetteuses du virus. Insistons, Delfraissy parlait bien d’infection, et non pas de maladie : il n’était pas en train de rappeler que l’immense majorité des personnes infectées par le SARS-CoV-2 ne tombent pas malades du covid, et restent asymptômatiques, ce que nul n’ignore.

Vraiment décoiffant ! A quoi peut donc servir l’injection que, puisque Macron nous a sorti qu’il était en guerre, nous étions et sommes toujours décidés à nous faire inoculer, si le président du CCNE le recommandait pour tous et le légitimait, 3, 4, 6, 12 fois par an sans faire d’histoire jusqu’à la mort ? Cet homme est en effet d’une stature telle qu’il serait anormal et immoral, pour ne pas dire fou et complotiste, de refuser d’accepter, s’il le prescrivait, d’être injecté régulièrement.

Mais après tout, avons-nous réellement besoin de connaître la nature de l’utilité d’un vaccin ? Ne suffit-il pas qu’il soit par les autorités déclaré utile à quelque cause ou quelqu’un pour faire vacciner ses enfants sans se poser des questions superflues ?

L’importance historique d’un Delfraissy, à la source de son immense grandeur, est de transmuer moralement l’artificialisation du vivant et l’industrialisation de sa production, de façon à préserver de toute condamnation morale les techniciens du génie génétique des pires laboratoires, et surtout rassurer les actionnaires des firmes pharmaceutiques, de l’élevage industriel et des semences, tous inquiets des possibilités d’interdiction légale d’activités lucratives encore au stade de l’expérimentation sinon de la recherche.

A la mi novembre (le 17.11.2021), le double président et immunologue avait tenu des

propos déjà d’un grand intérêt sur la radio France inter : « On s’est aperçu que ces vaccins protègent finalement assez peu contre l’infection et la transmission (…) ce n’est pas un échec des vaccins (…) c’est un grand succés des du succès du vaccin » Lapsus laborieux mais réussi ; effectivement le vaccin est, pour la finance actionnariale qui s’en nourrit et engraisse, un immense succès historique comme outil de traite et d’aspiration de l’argent public.

Comment expliquer les propos du double président du CCNE et du CSC devant les sénateurs ? Pourrait-il y avoir un rapport avec la survenue du variant Omicron ? Serait-il possible que le taux d’anticorps dirigés contre la protéine S du SARS-CoV-2 après vaccination soit dépourvue de toute importance face à la souche Omicron ?

Si là était la bonne piste, ne faudrait-il pas en conclure dans l’autre sens que quelque chose, dans la protéine de pointe de la couronne du virus de la souche Omicron, la rend indifférente aux anticorps des personnes vaccinées ? Mais quoi ? Et si par le passé Delfraissy nous avait déjà prévenus ? Mais alors quand ?

Réécoutons les propos de l’important personnage le 24 janvier 2021 dans les locaux de BFMTV au sujet du variant delta : « ces mutations sont pas au hasard. Ces mutations elles portent sur la protéine spike (…) Est ce le hasard ? Je pense que ce n’est pas le hasard. Et qu’on a à faire à un virus qui est diabolique et qui est beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense (…)

Et qui trouve une forme d’échappement par rapport à la pression sélective qu’on exerce en face (…) On a des pressions de sélection qui s’exercent par l’immunité qui a été acquise (…) Comme s’il y avait une sorte d’échappement par rapport à une pression de sélection (…) » Non, ce n’est pas une erreur, il s’agit bien des propos de l’immunologue président Delfraissy, la vidéo est disponible sur la toile ; non, ces propos n’ont pas été prononcés par un complotiste, mais par le président du Conseil scientifique du covid.

II/ Mais d’où s’est donc échappé Omicron ?

Reprenons. Nous savons que les vaccins ARNm et ADNgm ont pour cible la protéine de pointe de la couronne du coronavirus. Le grand Delfraissy affirme que ce n’est pas par hasard que les nouveaux variants du SARS-CoV-2 présentent des mutations sur la protéine de pointe, et parle même de pression sélective et d’échappement. Nul besoin d’être spécialiste de bioinformatique pour comprendre le sens des paroles du président du CCNE : il donne à ceux qui s’en donnent la peine de quoi piger que les nouveaux variants mutés sur la protéine de pointe du covid ont une relation avec les vaccins biotech, les anticorps induits par la vaccination provoquant une pression sélective sur les exemplaires du virus dont ne peuvent réchapper que ceux d’entre eux suffisamment mutés sur leur protéine de pointe.

Christian Vélot pour le CRIIGEN a longuement expliqué ce phénomène évoqué aussi par Didier Raoult à l’IHU Méditerranée. Les vaccins ARNm ou ADNgm ne déterminent pas les mutations, ils éliminent la population virale à l’exception des exemplaires du virus qui leur résistent et ainsi sont sélectionnés et poussés au premier plan, sans que l’on connaisse la cause des erreurs dans la duplication à l’identique du virus. Tel est le phénomène de l’échappée immunitaire par pression sélective, qui joue aussi bien avec les bactéries que les virus, d’où les bactéries résistantes et échappantes aux antibiotiques, lesquels les sélectionnent et leur laissent place vide par l’élimination de tous les autres.

Or, la seule protéine de pointe de la couronne du variant Omicron comporte trente deux mutations. La présomption est aisée à former et assez forte que la vague Omicron ne serait, selon toute probabilité, pas survenue sans les vaccins produits par le génie génétique, ce qui pourrait expliquer la diversion opérée par l’invention honteuse et scandaleuse, à destination des ignorants et débiles, crédules et croyants, selon laquelle les populations non vaccinées seraient responsables de l’apparition de nouveaux variants.

Cette présomption qu’une partie des nouvelles souches du SARS-CoV-2 n’existeraient pas sans les vaccins dont la cible est la protéine de pointe du virus est présente depuis le début de leur identification par séquençage, puisque le mécanisme de pression sélective est théorisé depuis Darwin au XIXème siècle. Ainsi peut-on voir dans les prétendus vaccins ARNm et ADNgm des cornes d’abondance pour les actionnaires des firmes pharmaceutiques, puisqu’elles sélectionneraient de nouvelles souches covidiennes et des vagues épidémiques, lesquelles justifieraient dans le discours officiel à la fois de nouvelles injections pour rappel vaccinal et la création de nouveaux vaccins ARNm ou ADNgm, comme Pfizer a dit être prête à en concevoir un, sous-entendu si des clients le lui commandait, contre la souche Omicron.

Et par suite si selon Delfraissy « Il ne faut surtout pas laisser s’installer une idée que les anticorps servent à quelque chose. », ce serait que ces anticorps justement pourraient bien servir à quelque chose, faire surgir au hasard de nouveaux variants du SARS-CoV-2, toutes porteuses de dividendes plantureux pour les financiers actionnaires des firmes pharmaceutiques.

Une nouvelle idée vient à l’esprit : si la protéine de pointe du virus Omicron est mutée sur mesure vaccinale un grand nombre de fois, se pourrait-il que cette souche du SARS-CoV-2, heureusement fort peu dangereuse pour ses victimes, puisse menacer en priorité les personnes vaccinées, et que la probabilité d’être atteint de la version Omicron augmente avec le nombre d’injections ? Pourrait-on alors se risquer à avancer l’idée que l’épidémie Omicron pourrait être bien moins due à une contagiosité supérieure qu’au grand nombre de personnes vaccinées ?

Ces hypothèses n’ont rien d’irréaliste, mais elles posent un problème politique sérieux : la vérité finirait peut-être par être connue et comprise par l’ensemble de la population vaccinée, du moins par tous ceux qui ne voteront pas pour le virus Macron dès le premier tour des présidentielles, si ces élections ont bien lieu. Voilà une situation qui pourrait être gênante pour Macron et les ploutocrates qui le soutiennent toujours, après l’avoir lancé pour la première fois sur le marché électoral en 2018, comme une marque de lessive, à force de publicité médiatique.

Mais une solution politique existerait : pour effacer les traces du crime, fuir en avant, vacciner d’autorité tout le monde, nourrissons y compris. Dès le 17 décembre, le Premier ministre annonçait le passage au passe vaccinal pour accentuer la pression sur les non vaccinés, ainsi que la réduction à quatre mois de l’intervalle entre deux prétendus vaccins, après quoi la Haute autorité de santé donnait aussitôt son accord pour la vaccination dès cinq ans, et recommandait une injection tous les trimestres… ce qui laisse encore une marge pour augmenter les dividendes des actionnaires bigpharmaceutiques sur les fonds de l’assurance maladie, par passage à une bi-semestrialité puis à une mensualité vaccinale si le seuil d’acceptabilité par la population de ces mesures n’est pas dépassé avant.

III/ Vers l’éradication du SARS-CoV-2 ?

Là, certains lecteurs se demandent si l’auteur est sérieux, s’il ne plaisante pas, ou pire s’il n’est pas complotiste, terme utilisé par les intellectuels organiques de la domination néo-libérale pour désigner les dominés victimes du néo-libéralisme et les constituer en repoussoirs. Mais si d’un côté les ainsi traités de complotistes critiquent les riches bourgeois, et donnent même parfois l’impression d’être contre tous les aspects du capitalisme contemporain : CAC40, firmes pharmaceutiques, globalisation financière, LBD40, médecine capitaliste, OGM, libre échange, brevetabilité des gênes, Union européenne, exploration économique martienne, management public… d’un autre côté les dits complotistes se distinguent des bourgeois satisfaits du néolibéralisme par un vif pessimisme historique… or surprise, la fin de l’histoire du covid pourrait se dérouler dans le meilleur des mondes biotechnologiques possibles.

Imaginons que toute la planète soit vaccinée, quatre ou six fois l’année 2022 pour la France, que tous ceux qui n’avaient pas encore été infectés par le SARS-CoV-2 le soient par la souche Omicron, et encore que la maladie, très bénigne, laisse à tous des défenses immunitaires durables, comparables à celles laissées par une grippe : ce pourrait être l’élimination du SARSCoV-2, à condition toutefois de renoncer à vacciner et d’ainsi provoquer des échappées immunitaires de nouvelles souches. Tout serait bien qui finirait bien, et tant pis pour les méchants fous complotistes hostiles à la pérennisation du passe vaccinal et à l’extension de son objet, et que vive mille ans le néo-libéralisme biotechnologique, et que dure au moins autant la disparition des libertés fondamentales !

Disparition du virus, mais non pas éradication tout de même, ce qui laisse encore place à bien des critiques du techno-capitalisme : le covid resterait prisonnier de laboratoires étiquetés pour une sécurité maximale P4 comme celui devenu célèbre à Wuhan, et d’admirables chercheurs y tenteraient, pour des raisons bien évidemment médicales et non pas militaires, d’améliorer par gain de fonction ce virus bien peu létal, et qui de plus résiste mal aux chaleurs sèches, afin d’en obtenir, par modification génétique, l’équivalent d’une formidable seconde variole, tout en oeuvrant à la recherche de vaccins ARNm ou ADNgm dont l’élaboration par des bio-informaticiens serait récompensée par plusieurs Nobel de médecine. Autant de vaccins bionumériques destinés à empêcher toute épidémie désastreuse dont l’origine serait une fuite de cette maladie, artificiellement mutée et déclinée en variants multiples, hors des laboratoires où les savants les aurait conçus.

Rechute complotiste ? Corrigeons alors, et fournissons une argumentation disponible pour tous les admirateurs des Macron soucieux de faire preuve d’anti-complotisme actif. Les journalistes ne nous-ont-ils pas tous convaincus, d’abord que si des chercheurs améliorent par modification génétique des virus, c’est justement pour trouver des vaccins efficaces face à ces maladies par eux améliorées, et ensuite que ces techniciens sont des bienfaiteurs de l’humanité, puisque dans la nature les mêmes modifications génétiques des mêmes virus VGM pourraient par un grand hasard apparaître spontanément dans la zone des collines au sud de la Chine, et de là venir aux humains par zoonose, si bien qu’il est souhaitable de rendre, dans l’espace confiné des laboratoires, plus contagieux, plus résistants et plus létaux les virus naturels, notamment ceux des chauve-souris ?

N’est-il pas évident que seuls des complotistes ou militants adversaires du technoscientisme peuvent prétendre que les armées, d’une part sont demandeuses de microbes modifiés par gain de fonction (contagiosité par aérosol, létalité, résistance), d’autre part considèrent difficilement militarisables les bactéries et virus ainsi améliorés en l’absence d’obtention d’un vaccin efficace à destination, selon leur rôle stratégique et les évènements guerriers, des troupes ou de la population civile ?

IV/ Le monde d’après