Frédéric LETURQUE ne veut pas d’un rassemblement ou d’une manif ou de tractage sur le climat le 9 avril !
Il doit penser à son avenir … ministériel !
Il faut rappeler un peu son parcours politique. Il a été couvé par Jean Marie VANLERENBERGHE, 83 ans, ingénieur ICAM, devenu maire d’Arras en 1995, toujours sénateur depuis 2001.
F. LETURQUE s’engage aux élections municipales de 1995 à Puisieux -près d’Arras-, pensant devenir maire -il est battu par le PS. Il deviendra le directeur de cabinet du nouveau maire d’Arras -JMV– pendant six ans. Au cours du mandat municipal de 2008, il prend la place de maire d’Arras en 2011 en indiquant qu’il ne s’occuperait que de sa ville !
Il est actuellement conseiller régional, président de la Communauté Urbaine d’Arras (CUA) depuis 2020. La même année, il devient président de l’association des maires du Pas-de-Calais. Heureusement qu’il avait dit qu’il ne s’occuperait à temps plein que de la ville d’Arras !
Il a d’abord été carté à l’UDF (V. GISCARD d’ESTAING) ; puis il passe au MODEM (F. BAYROU) en 2007. En 2012 il rejoint l’UDI (JL BORLOO). Maintenant il flirte avec les marcheurs !
Il a été déçu de ne pas avoir été appelé par le président de la république durant le mandat actuel. Il a donc très envie de franchir une nouvelle étape … monter une nouvelle marche, en quelque sorte ! Il a tellement envie d’un poste au gouvernement qu’il va abandonner Xavier Bertrand, président de région, et faire comme la maire de Calais : rejoindre micron.
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Tract distribué sur Arras le 6 avril
LE MAIRE D’ARRAS CENSURE L’INFORMATION SUR LE CLIMAT !
Les Français placent le climat parmi leurs préoccupations majeures, la dépendance aux énergies fossiles démontre chaque jour ses effets délétères. Et que fait la mairie d’Arras ? Elle veut interdire au collectif arrageois pour le climat de contribuer à une information précise du public sur la réalité des enjeux.
Répondant à un appel national pour le samedi 9 avril, tout en l’étendant aux autres jours d’affluence en centre-ville, notre collectif a fait une demande pour mettre en place un outil reconnu de pédagogie pour le climat, la « Fresque du climat ». Cette demande a été refusée par la mairie, pour toutes ces dates, au motif qu’elle serait « politique ».
Naturellement, il n’était pas question, a fortiori le 9 avril, d’appeler nommément à voter pour tel(le) ou tel(le) candidat(e). Les électeurs et électrices sont assez grands pour se faire leur opinion. Un classement réalisé par les ingénieurs, politiquement très modérés, du « Shift Project », indique qu’aucun des programmes des candidats n’est à la hauteur, même si certains en sont relativement proches, tandis que d’autres sont encore plus nuisibles pour le climat qu’une simple inaction. Chacun peut très facilement prendre connaissance de ce classement, qui est sans surprise.
Afin d’être parfaitement irréprochables par rapport aux règles électorales, nous distribuons ce tract uniquement aujourd’hui, mercredi 6 avril, date à laquelle, la France étant une démocratie, toute activité politique est libre.
Nous rappelons cependant qu’après des décennies d’inaction, le climat n’est pas en état d’en supporter cinq années de plus.
Réorienter radicalement les transports, l’industrie, le bâtiment, l’agriculture, aurait dû être une oeuvre de longue haleine engagée depuis longtemps.
Ne rien faire pour le climat, ou agir insuffisamment, c’est nous condamner, condamner nos enfants et petits-enfants, à subir des canicules, inondations, sécheresses, tempêtes, gelées tardives, toujours plus sévères et fréquentes.
Informer sur cette réalité, tout en respectant la loi électorale, comme nous le faisons, est-ce « faire de la politique » ? À chacun d’en décider, mais c’est, de toute manière, d’utilité publique.
Et l’interdiction qui nous a été signifiée par la mairie d’Arras en est d’autant plus regrettable.
Le climat est une question trop sérieuse pour être laissée à ceux et celles qui ne prennent pas la mesure de cet enjeu majeur.
Collectif Arrageois pour le Climat