Sans qu’on sache trop pourquoi, l’obligation de porter un masque a été annulée.
On pourrait penser qu’un aussi spectaculaire retour en arrière valide le scepticisme qui a prévalu sur le présent site, à savoir que l’alerte pandémique, les risques de contamination, etc. n’étaient rien de plus que du vent géré par des incompétents. Mais il faut voir que, loin de célébrer l’abolition de mesures idiotes, une part non négligeable de la population continue de sacrifier obstinément à ces mesures.
On s’est plaint sur ce site des contraintes imposées, parfois au prix de menaces non négligeables. Mais tel n’est pas le cas aujourd’hui : pas de menace, pas de contrainte – que du consentement.
Consentement libre et enthousiaste à l’idiotie. Dans la littérature, je connais un exemple d’un tel consentement : celui des farfadets du père Ubu, d’autant plus consentants que l’idiotie de leurs comportements est patente.
À dire vrai, ce n’est pas le première fois qu’on évoque Ubu à propos du régime actuel : un sommet d’arrogance cupide enracinée dans une incompétence crasse.
Le plus désopilant, c’est que dans l’intention manifeste de ne pas réactiver le mécontentement, les mesures idiotes dont on parle sont laissées au libre choix de chacun. On croit rêver : dans l’histoire de l’épidémiologie, a-t-on jamais vu des stratégies d’isolement ou de confinent laissées au libre choix des individus ? Rien que poser la question, c’est déjà démontrer la stupidité de nos décideurs.
Pas sûr que Mélenchon, Jadot, Le Pen, Hidalgo & Co soient des alternatives. Par cet irremplaçable anglicisme (« alternative »), on n’évoque pas une alternance politique : on parle bien de stupidité. Quand on a déraciné jusqu’aux germes du bon sens grâce à l’enseignement et à la presse, ça peut mettre longtemps avant de repousser… Les pesticides à côté de Meirieu et de ses complices, c’est de la pisse de chat.
Blog de Marc Girard