Dans l’époque formidable de la servitude …
L’individu se débranche avec aptitude
Dès lors qu’il refuse de suivre la marche du pouvoir
Ses revendications ne sont qu’un éternel repoussoir
Sa vie sociale se meurt du jour au lendemain
Car il n’a pas su rester un bon samaritain
Son altruisme n’a pas supporté le chagrin
De voir son pays demeurer constamment en déclin
Il sera comme tant d’autres mis de côté
Dans tous les domaines de la vie en société
Sauf s’il a un moyen de se ressourcer
Loin du crépuscule d’un système qui va s’effondrer
Serviteur du peuple, quelle belle expression
On y croirait presque dans une réelle nation
Avec des mots bien choisis, comme « démocratie »
Où la population pourrait décider du futur de sa vie
Nous sommes les employeurs, pas les esclaves
Nos droits sont prioritaires, sans pour autant faire entrave
Aux devoirs, sauf à vivre un potentiel crédit social
Qui note à la tête du client, lui donnant une issue fatale !
De semaine en semaine, les révélations nourrissent la colère
Car il en est fini de vivre dans des Républiques Bananières
Où des drapeaux sont verbalisés et des citoyens agressés
Parce qu’ils ont osé scander ce mot : « Liberté » !
Nicolas BOUVIER