Effets d’annonce de la reprise épidémique dans les médias

Cela concerne évidemment le covid !

Si vous pensiez en avoir terminé avec le Covid, plusieurs « sorties » médiatiques de ces derniers jours commencent à sonner la fin de la récré.

L’effet de sidération provoqué par l’offensive en Ukraine commençant à s’estomper et la page électorale étant sur le point de se tourner, il est en effet temps de préparer les esprits à la suite des opérations vaccinales.

Industriels et médecins apôtres du tout-vaccin ont donc commencé à avancer leurs pions.

Leur stratégie est limpide : elle consiste à dire que non seulement le covid est toujours là (nous le savions), mais, surtout, qu’il va devenir plus dangereux.

Le « courageux » médecin qui dit tout haut ce que Pfizer pense tout bas

Un épidémiologiste britannique, Peter Markov, a récemment cosigné un article dans la revue Nature Reviews Microbiology dans lequel il dénonce le « mythe », dit-il, d’un covid évoluant de façon à devenir de plus en plus contagieux et de moins en moins dangereux.

Bien qu’Omicron ait été, de tous les variants, celui qui s’est le plus massivement propagé en faisant proportionnellement le moins de dégâts, les auteurs de l’article arguent que la moindre dangerosité d’Omicron est une « coïncidence », et que les futurs variants risquent bel et bien d’échapper à l’immunité et d’être plus sévères.

Nul n’est prophète en son pays et je me garderais bien de faire une quelconque prédiction concernant la dangerosité des variants qui ne manqueront pas d’apparaître.

Aussi la position de M. Markov et de ses collègues est-elle à prendre au sérieux, même si elle va à l’encontre de ce que nous avons observé jusqu’ici (c’est-à-dire la transformation du SARS-CoV-2 en virus endémique, saisonnier et bénin).

Mais un entretien avec le même M. Markov dans les colonnes du Monde lève le voile sur la logique derrière cette mise en garde particulièrement pessimiste.

L’auteur, à l’issue de son entretien avec la journaliste, conclue en effet :

« Il faut continuer à vacciner, car, même si la protection contre l’infection est incomplète, la vaccination diminue la circulation du virus. »

Cette assertion est non seulement fausse – la vaccination n’a pas freiné la circulation du virus, comme chacun sait – mais révèle la stratégie désormais bien ancrée des défenseurs acharnés de ces injections qui ont déçu, et qui consiste à dire : « nous savons que ces vaccins ne sont pas parfaits, mais ils sont la meilleure arme dont nous disposons face au covid et à ses variants. »

Quand Bill Gates éternue, le monde se fait vacciner

Cette petite opération médiatique est, comme par hasard, concomitante d’une sortie médiatique du plus puissant apôtre de la vaccination mondiale, Bill Gates.

CNews rapporte ainsi les propos que le multimilliardaire a confié au Financial Times : « Le cauchemar est loin d’être terminé. Il y a un risque supérieur à 5% qu’un variant encore plus virulent, contagieux et mortel soit généré ».

Inutile de préciser ici le type de solution que M. Gates préfère : en pleine promotion de son livre Comment éviter les prochaines pandémies ? Le créateur de Microsoft défend une vision du monde et de la santé dominée par des outils technologiques.

Pourquoi pas. Mais la rengaine du multimilliardaire veillant sur l’humanité prend une tonalité dissonante quand Bill Gates entonne son refrain préféré, celui de la vaccination du monde entier, et notamment des pays pauvres par les pays riches !

Le discours, de la part des médecins covidistes comme de l’industrie pharmaceutique, est donc très clair : nous devons encore nous attendre au pire avec le Covid, c’est pourquoi il faut vacciner la planète entière.

Les prochaines semaines vont être déterminantes

L’agitation d’un épouvantail en forme d’hypothétique variant dévastateur du Covid a donc pour fonction, on le voit, de « relancer » la campagne de vaccination.

Franchement, je ne sais pas quelles sont les chances de succès de cette campagne.

D’un côté, la peur des variants évidemment, mais aussi le conditionnement psychologique de ces deniers mois, laissent penser que la 4ème dose devrait pouvoir être massivement administrée sans trop de difficultés à une majorité de citoyens désormais habituée à des injections médicales régulières.

Et ce d’autant plus qu’il est désormais simple comme bonjour de se faire injecter sa dose par un pharmacien, entre un achat de doliprane et de crème solaire.

D’un autre côté, la prise de conscience croissante, de la part de la population, à la fois de la faible efficacité de ces produits encore expérimentaux, et des occurrences anormales d’effets secondaires suite à leur administration, n’en fait plus aux yeux de beaucoup une démarche « évidente ».

En Espagne, le vice-ministre de l’Assistance sanitaire et de la Santé publique de la Communauté de Madrid, Antonio Zapatero, a averti la semaine dernière qu’une quatrième dose du vaccin contre le Covid-19 pourrait ne pas être efficace pour renforcer l’immunité contre le SARs-CoV-2…

et qu’une quatrième dose pourrait, je cite, avoir un « effet anormal sur le système immunitaire ».

Pour nous, cette information n’est pas une nouveauté, et depuis plus d’un an je vous écris que la sur-sollicitation de notre système immunitaire par un même produit épuise celui-ci, et nous rend même plus sensible à d‘autres pathogènes.

Non, ce qui est nouveau, c’est qu’un responsable de santé officiel européen le dise publiquement !

Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir qui, de la propagande covidiste et pro-vaccinaliste basée sur la peur, ou des responsables médicaux conscients des limites et des dangers de ces injections, pèseront le plus dans les politiques sanitaires à venir.

Car en ligne de mire, ça n’est pas seulement notre été qui est en jeu : c’est aussi la rentrée de septembre, et la très possible réactivation du pass vaccinal.

Portez-vous bien

La lettre alternatif bien-être

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