Covid : grosse surprise

Le plan de la Commission européenne pour l‘automne-hiver 2022

Comme je suppose que la majorité d’entre vous ne se rend pas spontanément sur le site internet de la Commission Européenne afin de surveiller ce que celle-ci nous prépare pour la prochaine vague de covid, j’y suis allé pour vous.

J’y ai trouvé la confirmation de dispositifs prévus et prévisibles…

et j’y ai débusqué une mesure bel et bien programmée, mais bien discrète. Surtout, lisez-moi bien jusqu’au bout.

Le plan de bataille pour cet automne-hiver est déjà prêt

Sur le site officiel de la commission européenne a donc été publiée, il y a précisément une semaine, le 2 septembre, la liste des « mesures concrètes » que les pays de l’UE sont censés adopter pour faire face à la énième vague prévue de Covid.

J’écris censés car la Commission européenne n’a pas de pouvoir contraignant à ce stade sur les États :

« La Commission demande instamment aux États membres de mettre en place les stratégies et les structures nécessaires, y compris pour la vaccination et la surveillance contre la COVID-19, afin de réagir rapidement et durablement aux futures épidémies. L’objectif principal des actions proposées par la Commission est d’accroître le recours aux vaccins, y compris les vaccins adaptés et nouveaux, et de veiller à ce que tous les citoyens soient bien protégés. »

Le communiqué, en français, est disponible dans le lien en source[1].

Dans ce communiqué, les principales mesures énumérées sont :

  • Mettre l’accent sur la vaccination et les doses de rappel pour tous ;
  • Rendre prioritaires pour les doses de rappel les personnes âgées de 60 ans et plus, ainsi que les personnes considérées comme plus à risque de développer une maladie grave ;
  • Combiner les campagnes de vaccination anti-covid et anti-grippe;
  • Faire la promotion des « avantages de la vaccination ».

Au surplus, le document de la Commission européenne insiste sur l’effort de déploiement logistique qui doit être mené pour assurer la diffusion des nouveaux vaccins récemment approuvés (sans réelle étude clinique, au passage, ce qui est ahurissant)ciblant Omicron.

(Omicron, qui est déjà un variant en grande partie obsolète… enfin bref…)

Pour le reste, c’est la ribambelle des mesures habituelles : retour des masques faciaux, limitation des rassemblements, etc.

Bref, rien de nouveau sous le soleil en apparence.

Mais en apparence seulement.

Ces « détails » qui n’apparaissent pas dans le communiqué de presse

Le site de la commission européenne laisse la possibilité de télécharger une version imprimable du détail de ces mesures.

Mais assez étonnamment, ce document ne fait… que deux pages.

Si vous restez sur le mode « français » du site, vous ne trouverez pas de documentation plus détaillée.

Pourtant, ce « document de référence » existe.

Mais voici ce qui se passe quand vous essayez d’y accéder :

Vous le voyez, il est indiqué : « ce document n’est pas disponible en français ».

En fait, il n’est disponible qu’en anglais, c’est-à-dire dans la langue du seul pays qui a quitté l’Union Européenne… et qui n’est donc pas concerné par ces mesures.

N’aurait-il pas été légitime qu’un document d’une telle importance soit disponible a minima dans les langues des pays européens les plus peuplés : le français, l’allemand, l’espagnol, l’italien ?…

Mais ouvrons ce fameux document, en anglais, donc. Si vous lisez l’anglais, vous pouvez le faire avec moi en téléchargeant le document via le lien en source[2].

Il fait 15 pages, bien serrées. C’est le genre de document administratif, rébarbatif à lire, et dans lequel les informations importantes sont écrites en petit.

Toute la stratégie de la Commission européenne y est détaillée, sans complexe.

Tout d’abord, la commission reconnaît noir sur blanc qu’il est impossible de prévoir quel variant du Covid sera dominant cet automne (p.2) :

À quoi donc serviront les nouveaux vaccins approuvés la veille de la publication de ce rapport ( ! ) et déjà pré-commandés dans des proportions gigantesques ? Mystère.

Mais surtout, p.4, la Commission livre une feuille de route orwellienne pour assurer, quoi qu’il arrive, la diffusion de ces nouvelles doses :

On apprend dans ce texte que la « promotion » de ces doses supplémentaires et de ces nouveaux vaccins (plus expérimentaux que jamais) passe par la mise en confiance de la population et la « chasse à la désinformation dans médias mainstream et les réseaux sociaux » – autrement dit, non seulement nous aurons toujours le droit aux messages de santé publique effrontément mensongers (« tous vaccinés, tous protégés ») mais aussi à la censure et au pseudo « fact-checking » du gouvernement et des gardiens de sa ligne sanitaire.

Mais le dernier point est le plus surprenant : il lie explicitement l’hésitation vaccinale et les campagnes de désinformation aux « narratifs » anti-occidentaux et anti-UE !!! En particulier aux réseaux de « désinformation » sur… la guerre en Ukraine !

Voilà un mélange des genres qui me paraît surprenant dans un document censé parler de santé : nous ne sommes ici définitivement plus dans le registre des arguments scientifiques, mais de l’idéologie et de la propagande.

Mais accrochez-vous, ce n’est pas terminé.

Les « mesures concrètes » vont plus loin… beaucoup plus loin : RETOUR DU PASS !!!!

Le communiqué par lequel j’ai commencé cette lettre évoque les « mesures concrètes » à adopter en cas de vague épidémique.

Ces mesures sont davantage détaillées à partir de la p.7 du document de référence en anglais : y sont listés, notamment, le recours au télétravail mais aussi la vaccination des enfants en milieu scolaire.

Je rappelle que la vaccination des enfants a provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux pédiatres et médecins à cause de la mauvaise balance bénéfices-risques de cette démarche : la recommander sans nuance dans ce document est une folie, tout simplement.

Et puis il y a la bombe, cette information, à partir de la p.11 :

Ces paragraphes nous annoncent tout simplement le retour du Pass sanitaire en Europe.

Je traduis en partie : « Les États membres peuvent utiliser le certificat numérique COVID de l’UE au cas où la situation de cet automne-hiver obligerait les pays à réintroduire temporairement les restrictions de voyage. Le règlement de l’UE sur les certificats numériques COVID, qui a été prolongé jusqu’en juin 2023, fournit le cadre nécessaire pour gérer l’impact des restrictions sur la libre circulation et pour faciliter les déplacements. »

Plus bas, le document formule cette perle (je ne m’en suis toujours pas remis) : « Le certificat numérique COVID de l’UE a été un succès majeur en fournissant au public un outil qui est accepté et approuvé dans toute l’UE (et dans plusieurs pays tiers) et évite la fragmentation de plusieurs systèmes nationaux. »

Peu de gens s’étaient émus de la prolongation du cadre du certificat numérique Covid européen, il y a quelques semaines.

On voit ici que cette prolongation n’a rien d’une mesure administrative, mais vise bel et bien à sa réintroduction « si les circonstances l’exigent ».

Mais… qui sera habilité à « apprécier » ces circonstances ?

Le document est aussi flou sur ce point, que redoutablement précis sur tous les autres.

Je termine toutefois par la seule note positive du rapport à mes yeux : la prise en compte de la réalité du « Covid-long » comme maladie à la symptomatologie spécifique, et par conséquent nécessitant la découverte de traitements adaptés, distincts de ceux du covid classique.

La Commission affirme financer six programmes de recherches sur le covid long ; espérons que cela améliorera la condition des dizaines de milliers de personnes souffrant aujourd’hui à la fois du covid-long et de son absence de prise en charge par la médecine classique.

Pour le reste, nous risquons bien d’avoir, au cours des mois à venir, à pâtir non pas des politiques énergétiques à la place des politiques sanitaires, mais bien des deux à la fois.

Pour lire l’article complet :

https://view.mail1.alternatif-bien-etre.info/?qs=7fb6e32772803e7ef1c670f6c7b851a21bd2bd4