Macron prend position
Ce mardi 28 février, en visite dans un établissement scolaire à Jarnac (Charente), le président Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’une campagne de vaccination généralisée dans les collèges, pour les élèves de 5e, filles et garçons.
Pile à l’heure pour le 4 mars et la Journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV).
Bien évidemment, les journaux se sont empressés de couvrir la nouvelle, répétant, au mot près, les arguments avancés par le gouvernement… sans même essayer de prendre le moindre recul par rapport à la situation.
En résumé, selon eux :
Le papillomavirus serait responsable de 30’000 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 6000 nouveaux cas de cancers chez l’homme et la femme.
Des chiffres issus de Santé Publique France, qui précise encore que parmi ces cancers, 2’900 concernent le col de l’utérus (dont 1000 décès), 1’500 l’anus, 1’500 la sphère ORL, 200 la vulve ou le vagin et une centaine le pénis.
Or, selon Emmanuel Macron “la vaccination permet d’éviter beaucoup de cancers”, plusieurs études ayant confirmé son efficacité exceptionnelle, proche des 100 %.
Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure.
“Chaque jeune fille vaccinée sera une victime du cancer en moins”
Reprenons les choses depuis le début.
Les papillomavirus sont une famille de virus présents aussi bien chez les humains que les animaux.
A l’heure actuelle, “plus de 200 types d’HPV et plus de 160 papillomavirus animaux ont été identifiés.”
C’est en 1970 qu’un virologiste allemand, Harald zur Hausen, découvre pour la première fois, avec ses collègues, la présence de certaines souches de HPV dans des échantillons de cellules cancéreuses du col de l’utérus.
Il en déduit alors un fort lien de causalité : là où il y a un cancer du col de l’utérus, il y a un HPV…
Pour autant, il n’a toujours pas été démontré que ce même HPV était la cause véritable de ce cancer.
Autrement dit, les scientifiques ont un suspect, présent sur les lieux du crime, mais rien d’autre qui le rattache au crime en question.
La suite de l’histoire, vous la connaissez peut-être.
Harald zur Hausen reçoit un prix Nobel pour sa découverte et les premiers vaccins anti-HPV se mettent à inonder le marché dès 2007.
Parmi eux, le Gardasil de Merck (MSD) et le Cervarix, de GlaxoSmithKline (GSK).
Des vaccins alors considérés comme une innovation majeure, puisqu’ils utilisent une nouvelle technologie, dite VLPs (virus-like particles), c’est-à-dire des particules qui imitent les virus, sans pour autant être infectieuses.
Soutenus massivement par les autorités du monde entier, les laboratoires pharmaceutiques lancent alors une vaste campagne de sensibilisation, faisant du cancer du col de l’utérus une cause internationale.
Leur message est clair :
“Chaque jeune fille vaccinée sera une victime du cancer du col de l’utérus en moins”.
Un vaccin efficace contre le cancer, vraiment ?
Mais ces vaccins comportent plusieurs zones d’ombre que les médias se sont toujours bien gardés de relever.
- Tout d’abord, leur contexte de réalisation.
Il faut savoir que les études réalisées sur les vaccins HPV n’ont pas été réalisées par des scientifiques indépendants, mais par des chercheurs directement sponsorisés par les laboratoires pharmaceutiques.
Pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer le conflit d’intérêt majeur qui se présente dans ce cas-là.
- Ensuite, les vaccins en eux-mêmes.
Les premiers vaccins conçus ne ciblaient que quatre des dizaines d’HPV existants.
Et si aujourd’hui, le Gardasil 9 est dit efficace contre 9 HPV différents, cela reste néanmoins faible vis-à-vis de tous les autres HPV potentiellement cancérigènes (soit environ une vingtaine sur les 200 connus actuellement).
Mais les études menées sur les vaccins ne prennent en compte que les HPV contre lesquels ils sont censés lutter et négligent les autres.
Autrement dit, si, durant un essai clinique, une femme de la cohorte vaccinée était infectée par un HPV non ciblé par le vaccin, cela n’était pas comptabilisé dans les résultats.
- Puis, l’objet d’études.
Le cancer est généralement une pathologie multifactorielle.
Sauf peut-être dans le cas du cancer du poumon (le cancer du fumeur), il est rare de pouvoir identifier une cause unique à celui-ci.
Si les scientifiques voulaient établir l’effet du vaccin sur l’absence de développement d’un cancer de l’utérus, ils auraient dû suivre des cohortes de femmes maintenues dans des conditions de vie identiques pendant des dizaines d’années.
C’est tout simplement impossible.
Car avec les années, toutes ces femmes prendront des chemins de vie complètement différents, modifiant leurs facteurs de risque ; certaines vont se mettre à fumer, tandis que d’autres vont devenir sédentaires ; quand certaines vont multiplier les partenaires sexuelles, d’autres se satisferont d’une seule personne, etc.
Il ne sera donc plus possible de les comparer entre elles pour obtenir un résultat probant.
De plus, durant ce genre d’études, les femmes suivies sont régulièrement contrôlées.
Si des lésions cancéreuses venaient à apparaître, celles-ci seraient immédiatement traitées.
On ne va pas laisser un cancer se développer pour les seuls besoins de la science.
Par conséquent, il est impossible de prouver concrètement l’efficacité du vaccin anti-HPV sur l’apparition de cancers.
Pour y remédier, les chercheurs se sont “rabattus” sur ce qu’ils pouvaient attester plus ou moins facilement, c’est-à-dire le développement de lésions précancéreuses.
Des lésions qui, rappelons-le, apparaissent au bout de plusieurs années et se résorbent d’elles-mêmes la plupart du temps.
Dans 75 % des cas, elles disparaissent même au bout d’une année déjà.
Mais comment alors attester que l’absence ou la disparition de ces lésions est bien due au vaccin ?
Et bien, vous ne pouvez pas, tout simplement.
La durée des études n’est pas suffisamment longue pour attester que le groupe vacciné n’aura jamais de lésions grâce au vaccin.
Et si des lésions viennent à apparaître puis à disparaître, il n’est pas possible non plus de définir si elles ont simplement disparu naturellement, ou bien si c’est le vaccin qui a rempli son rôle protecteur.
Cela n’a pourtant pas empêché les scientifiques de poursuivre leurs recherches et de conclure que le vaccin avait une efficacité de 90 % !
Pour résumer tout ceci, l’efficacité de ces vaccins est donc basée sur des études trop courtes, ciblées sur un faible échantillon de HPV et non indépendantes, puisque sponsorisées par les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes.
- Un lien de causalité toujours flou.
Sans mentionner que les HPV ne sont toujours pas établis comme une cause directe de cancer.
Ils pourraient y contribuer, au même titre que d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, un système immunitaire affaibli, une mauvaise hygiène de vie, etc.
Et c’est plutôt cet amalgame de facteurs qui peut provoquer un cancer.
Mais seuls, les HPV ne sont pas suffisants pour induire une telle pathologie.
D’ailleurs, il est tout à fait possible d’être porteur de ces HPV, sans pour autant développer un cancer.
Si l’efficacité du vaccin n’est pas vraiment démontrée, il ne coûte rien d’être trop prudent, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise, me direz-vous.
Oui, mais non…
Une balance bénéfices/risques bien faible
Selon, certains graphiques, il semblerait même que dans les pays où l’on vaccine le plus, l’incidence de cancers du col de l’utérus n’ait pas régressé… mais stagné, voire augmenté !
Ainsi en Australie, pays d’ailleurs souvent cité par les médias comme étant bientôt débarrassé du cancer du col de l’utérus grâce au vaccin, l’incidence du col de l’utérus n’a pas diminué depuis l’arrivée du vaccin sur le marché.
Voyez plutôt :
Alors que le nombre de cancers avait progressivement diminué depuis les années 90, sans doute grâce à la mise en place du dépistage systématique par frottis, il est reparti à la hausse dès les années 2000.
Et ce, quand bien même le vaccin a été introduit sur le marché dès 2007.
A noter qu’il s’agit là de chiffres officiels du gouvernement australien et non de projections.
Au Royaume-Uni, le constat est le même.
D’ailleurs, vous noterez que la tranche de population la plus touchée par cette augmentation des cancers sont les 25-34 ans (bleu clair), justement censés être protégés par le vaccin anti-HPV.
Faites le calcul.
Quand, en 2008, les campagnes de vaccination ont commencé dans les écoles anglaises, les premiers enfants à être vaccinés avaient environ 13 ans…
Or ce sont les 25-34 ans d’aujourd’hui, qui devraient donc présenter moins de cancers que leurs aînés.
Aussi, si on ne peut affirmer que le vaccin joue un rôle éventuel dans cette augmentation du nombre de cancers détectés (ce serait un comble !), cela démontre a minima son inefficacité face au problème.
Pire encore, il semblerait que les vaccins anti-HPV soient la cause d’effets secondaires extrêmement dommageables pour la santé, même si aucun lien de causalité n’a officiellement été reconnu.
Il a notamment été fait mention de cas d’infertilité, de ménopauses précoces, de paralysies faciales, d’embolies pulmonaires ou encore de scléroses en plaques après la vaccination.
Au total, en 2018, aux Etats-Unis, les vaccins anti-HPV auraient été liés à 430 décès, 927 complications graves et plus de 2’700 cas de séquelles invalidantes selon des signalements transmis au VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System, le programme américain pour la sécurité des vaccins)…
En regard de ces conclusions, des pays comme l’Autriche ou le Japon n’ont pas hésité à abandonner leurs campagnes de vaccination.
Et voilà que la France, sans en tirer aucune leçon, s’apprête à plonger tête baissée dans une vaccination de masse…
Alors, qu’en penser ?
J’avoue être perplexe devant ce vaccin.
Impossible de savoir s’il est réellement efficace ou non.
Impossible de savoir s’il est vraiment néfaste ou non.
Et voilà que le président nous encourage à croire que la vaccination est le seul moyen efficace pour s’en prémunir !
En décembre dernier, M. Macron avait d’ores et déjà mentionné ne pas être fermé à la possibilité de rendre cette vaccination obligatoire.
Au vu des doutes qui planent autour de ce produit, la moindre des choses serait de nous laisser décider, en notre âme et conscience, ce qui est le mieux pour nous et nos enfants.
Le président dit vouloir faire “un énorme travail d’information dès l’école”.
Excellente idée ! Commençons par rappeler les bases de la prévention, comme l’importance d’une bonne hygiène de vie, de l’usage de préservatif ou du dépistage systématique par frottis.
Pourquoi faut-il, une fois encore, qu’un vaccin soit présenté comme la seule solution viable, négligeant tout le reste ?
Santé Non Censurée