Ceci à l’aide d’un modèle mathématique parfaitement frauduleux
Dès que le bouillon à ARNm / pseudo-uridine / ADN plasmidique / PEG / SV40 a été mis sur le marché (obligatoire) fin 2020*, on a vu fleurir une rhétorique sanitaire mondiale expliquant que pour sauver l’Humanité, il convenait que chacun se l’inocule pour protéger tout le monde. Ce qui fut presque fait, ce qui a misérablement et totalement échoué, et ce qui a poussé les exégètes de la méthode vers une hallucinante fuite en avant pseudo-scientifique comme ici au Canada, où pour convaincre on essaye d’oublier l’incertaine durée de la protection conférée par le produit sus-décrit. C’est Bernard Guennebaud qui se réveille le premier de ses libations de fin d’année pour nous raconter pourquoi et comment il faut parfois mentir pour rester vivant surtout dans l’Ontario, bonne année à tous, les premiers dérapages scientifiques 2024 commencent ici.
L’étude frauduleuse de David FISMAN
Une publication de David Fisman (25 avril 2022) se proposait d’étudier l’implication que pouvaient avoir les rencontres entre populations vaccinées et non vaccinées sur la transmission du SRAS-COV-2.
Voici un extrait du résumé avec le titre de la publication :
« Impact du mélange de population entre sous-populations vaccinées et non vaccinées sur la dynamique des maladies infectieuses : implications pour la transmission du SRAS-CoV-2 ». Et cette introduction,
« Les opposants au vaccin formulent souvent leur opposition en termes de droits des non vaccinés. Nous avons cherché à explorer l’impact du mélange de populations vaccinées et non vaccinées sur le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 parmi les personnes vaccinées.
Méthodes : Nous avons construit un modèle compartimental simple sensible-infectieux- récupéré d’une maladie respiratoire infectieuse avec 2 sous-populations connectées : les personnes vaccinées et celles non vaccinées. Nous avons simulé un spectre de modèles de mélange entre des groupes vaccinés et non vaccinés allant du mélange aléatoire au mélange complet (assortiment complet), dans lequel les personnes ont des contacts exclusivement avec d’autres personnes ayant le même statut vaccinal. Nous avons évalué la dynamique d’une épidémie au sein de chaque sous-groupe et dans la population dans son ensemble.
Résultats : Nous avons constaté que le risque d’infection était nettement plus élevé parmi les personnes non vaccinées que parmi les personnes vaccinées, quelles que soient les hypothèses de mélange. La contribution des personnes non vaccinées au risque d’infection, ajustée en fonction des contacts, était disproportionnée, les personnes non vaccinées contribuant aux infections parmi celles qui ont été vaccinées à un taux plus élevé que ce à quoi on aurait pu s’attendre sur la base du seul nombre de contacts. Nous avons constaté qu’à mesure que le mélange de personnes semblables augmentait, les taux d’attaque parmi les personnes vaccinées diminuaient de 15 % à 10 % (et augmentaient de 62 % à 79 % chez les personnes non vaccinées), mais la contribution au risque ajustée en fonction du contact chez les personnes vaccinées dérivait du contact avec des personnes non vaccinées a augmenté. »
Les auteurs poursuivent ainsi :
« La non-vaccination devrait entraîner une amplification de la transmission de la maladie dans les sous-populations non vaccinées, mais la nature transmissible des maladies infectieuses signifie que cela augmente également le risque pour les populations vaccinées, lorsque les vaccins confèrent une immunité imparfaite. Bien que le mélange assorti (à l’identique) soit caractéristique de nombreux systèmes de maladies transmissibles et qu’on puisse s’attendre à ce qu’il limite dans une certaine mesure l’interaction entre les sous-populations vaccinées et non vaccinées, le fonctionnement normal de la société signifie qu’un mélange complet à l’identique n’est pas observable dans la réalité. En outre, la propagation aérienne du SRAS-CoV-2 signifie qu’un mélange physique à proximité de personnes issues de groupes vaccinés et non vaccinés n’est pas nécessaire pour la transmission de la maladie entre les groupes.
Par exemple, un vaccin efficace à 80 % permettrait à 80 % des personnes vaccinées de devenir immunisées, les 20 % restants étant sensibles à l’infection. »
Les auteurs vont alors révéler une énormité :
« Nous n’avons pas modélisé le déclin de l’immunité. »
Oui, c’est énorme car chacun a pu constater que la durée de cette immunité, qu’elle soit associée à la maladie ou à la vaccination n’était que de quelques mois, les faits ont maintes fois démontré que des vaccinés pouvaient faire la maladie quelques jours après leur vaccination ou quelque temps après avoir déjà fait la maladie. Les exigences des autorités sur les délais pour renouveler les vaccinations n’ont fait qu’apporter une confirmation à cela.
Il était donc essentiel d’en tenir compte dans la modélisation. Que les auteurs reconnaissent eux-mêmes qu’ils n’en ont pas tenu compte devrait interpeler.
La suite :
https://www.aimsib.org/2024/01/07/provoquer-la-haine-des-uns-envers-les-autres-a