Transhumanistes et écolos
C’est bientôt les fêtes, et certains archéo-humains se laissent influencer par l’ambiance de relâchement professionnel général pour, heu… hmm hmm n’importe où n’importe comment. Une pratique, certes millénaire, mais tellement peu compétitive et efficace, au regard des apports de la science moderne. La World Company a un catalogue des solutions safe pour une progéniture sans malfaçons et génétiquement augmentée (il y en a pour toutes les bourses, ha ha !). Déposez-le au pied de la cheminée… plutôt que d’y faire n’importe quoi n’importe comment.
Ce vendredi 13 décembre 2024 à Grenoble, une douzaine de transhumanistes ont tenté d’empêcher une causerie de Pièces et main d’œuvre consacrée au transhumanisme. Ils ont échoué. La réunion a eu lieu comme prévu, après leur évacuation – non consentie. Transhumanistes, ils le sont par leur défense des « nouvelles technologies de reproduction », comme on dit dans les labos de la World Company : PMA, GPA, gamètes artificiels, tri et manipulations génétiques.
Les écologistes sont plutôt de l’amour libre et non-marchand et, tiens tiens, ils ont un autre ouvrage à proposer au pied du sapin. Non ! pas le calendrier Pirelli ou des pompiers (vous ne pensez vraiment qu’à ça !). Les éditions Service compris, dont les livres viennent de faire l’objet de l’attaque sus-mentionnée, publient ces jours-ci leur troisième volume de Notre bibliothèque verte. La différence entre les transhumanistes et nous autres écolos est résumée en quatrième de couverture :
Il est cohérent que la société industrielle et technocratique, ayant à peu près détruit toute nature à portée de ses entreprises, nie en outre son existence passée ou présente, par la voix autorisée de ses idéologues. Pas de cadavre, pas de crime. Ce mot de nature ne désignerait qu’une vue de l’esprit, d’autant plus funeste qu’elle opposerait en termes hiérarchisés société versus nature ; humain versus animal ; masculin versus féminin – mais aussi vie versus artifice.
Pour ces profonds penseurs, en effet, il n’y a pas discontinuité entre une abeille et un nanodrone pollinisateur, entre un essaim et un réseau de communication électronique, entre animisme et cybernétique ; entre ce qui vit et ce qui fonctionne.
Leur nature n’est pas la nôtre. Par « nature », nous entendons quant à nous l’englobant universel, au-delà du « monde » (cosmos) structuré et cerné d’une limite. C’est-à-dire le Tout, l’infini et la puissance génératrice de ce qui est, dans sa prodigalité. Face à l’actuel déferlement de biophobie, c’est à cette pulsion de vie, à la défense indissociable de la nature et de la liberté et à ceux qui l’ont portée depuis des siècles, que nous consacrons ce troisième volume de Notre Bibliothèque Verte.
On en connaît le principe ; des notices présentant des diptyques d’auteurs, d’artistes, d’individus, de groupes, appariés en raison de leurs surprenantes affinités et dissemblances ; et en qui nous reconnaissons nos anciens. Des peintres rupestres de l’âge de pierre, aux auteurs révoltés de l’âge nucléaire et technologique. Bref les vrais fondateurs de ce mouvement « écologiste » et naturien qui reste la seule grande irruption politique survenue depuis les Années Soixante du siècle dernier. On retrouve dan troisième opus :
Byron & Mary Shelley – Vladimir Arseniev & Georges Condominas – Ronsard & William Blake – Philip K. Dick & Richard Fleischer – Clifford D. Simak & Pierre Boulle – Rousseau & Bernardin de Saint-Pierre – Les Shadoks & Nino Ferrer – Jack Kerouac & Romain Gary – Albert Camus & Marguerite Yourcenar – Les rupestres & Gustave Courbet.
L’auteur Renaud Garcia est professeur de philosophe en lycée et l’auteur de trois ouvrages aux éditions L’Échappée : Le désert de la critique, Le sens des limites, et La collapsologie ou l’écologie mutilée.
Pour la commande, tout est expliqué là.
Joyeuses fêtes, et… hmm hmm comme bon vous semble, c’est toujours ça que la World Company n’aura pas.
Renart
Site fripon et écolo pour les Hauts-de-France. Wouaf.
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C’est la fête dans toute la région parisienne !
Nous, révolutionnaires, nous sabrons le champagne, car ça -y-est, le vent a tourné:
Enfin, comme en 1789, en 1848 ou en 1871, nous savons qu’il faut prendre au sérieux les paroles de l’hymne national:
« Aux armes, citoyens…!
Le vent a tourné: nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à comprendre que les fadaises de la non-violence, c’est terminé !
On ne croit plus aux niaiseries à la mode dans les milieux bien éduqués de la bourgeoisie, ces milieux où il faut être calme et poli, ne pas avoir de gestes déplacés, et se comporter avec urbanité, donc avec l’élégance des jeunes gens de bonne famille.
Les gestes déplacés, c’est pour les rustres, les gens mal dégrossis, les prolos !
Donc la non-violence est une évidence pour les écolos de A.N.V.-Cop 21 et autres « gentils désobéissants » qui furent certainement boy-scouts dans leur enfance catholique !
Dans ces milieux « bien élevés » sortis des bonnes écoles: Saint Louis de Gonzague et autres lieux tenus par les Jésuites ou les Frères des écoles chrétiennes: « Passy-Buzenval », ou encore, issus de « l’École Alsacienne » comme les enfants de Bernard Arnault,(avec madame Macron comme prof !) ,
on ne sait même pas que les meilleurs livres écolos sont listés par: www.editionslibre.org:
2008= Peter Gelderloos: « Comment la non-violence protège l’État essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux. «
2019 = même auteur : »L’ échec de la non-violence: du printemps arabe à Occupy Wall Street »
2023 = même auteur: Stratégies pour une révolution écologique et populaire. »
et les livres et textes de
Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay, comme les deux tomes de « DGR= Deep Green Résistance, un mouvement pour sauver la planète. »
Le petit « poche »= « Ecologie en résistance: stratégies pour une terre en péril », mêmes autrices et auteurs, deux volumes , 2016 et 2017
Derrick Jensen = premier volume= 2023= « Endgame, le problème de la civilisation. », 2e volume= 2024= Endgame: Résistance. »
documentaire sur internet sur Derrick Jensen = Frank Lopez : EndCiv (je l’avais projeté à l’AG des décroissants en Belgique)
Aric McBay: 2020= » Full spectrum résistance: construire nos luttes.» et 2022= « Full spectrum résistance: actions et stratégies. »
Earth First ! 2020= « A bas l’Empire, vive le printemps ! Stratégies pour une écologie radicale. »
Earth First ! 2019 : « Manuel d’action directe. »
Victor Cachard: « Histoire du sabotage: des traîne-savates aux briseurs de machines. » 2022, tome 2 = 2024
livre complémentaire édité chez « Ecosociété » en 2024= Anaël Chatâignier = Ecosabotage: de la théorie à l’action. »
Les textes des auteurs et autrices des éditions LIBRE sont aussi publiés sur le site = partage-le.com, de même que les textes de Thierry Sallantin, tels ceux issus de ses 15 années de « terrain ethnographique en Amazonie » chez les Indiens Wayampi et Wayana comme:
« Le Figaro a très peur du mot décroissance » (sur la leader héroïque des Amérindiens Wayuu, fière d’expliquer qu’il est possible de vivre heureux sans électricité ! )
j’y ai publié aussi, et surtout:
« permaculture, agroécologie, jardins-forêt : des savoirs millénaires. »
avec plein de tableaux chiffrés issus de mes 15 années d’ethnographie de
terrain, et des chiffres de Jacques Lizot, qui est resté 23 années en Amazonie.
Je confesse m’être trompé à l’époque de mes années de lycéen à Orléans où j’étais devenu le disciple du « pape de la non-violence »: Jean-Marie Muller, époque où je diffusais largement le texte de la seule loi française qu’il était interdit de faire connaître, celle sur le statut des « objecteurs de conscience » et les moyens d’obtenir ce statut pour ne pas faire le service militaire !
C’est à ce moment-là qu’avec mon camarade Frédéric Roodt, nous avons inventé un jeu de mot en changeant:
« objecteur de conscience » en:
« objecteur de croissance »,
ce que je communiquerai à la fin des années 1980 à Serge Latouche, et c’est lui qui va véritablement répandre cette expression.
A Sciences-Po, Timothée Parrique m’a dit être au courant que je suis à l’origine de l’expression « objecteur de conscience » !
J’en ai fini avec cette naïveté qui semble encore partagée par exemple par Jean-Luc Pasquinet !
C’est pourquoi je fais partie des partisans de la violence, entre autres pour être digne de mon père qui a fui son lycée pour rejoindre le maquis et participer dans les années 1940 à la Résistance !
Je considère que notre ennemi actuel est bien plus dangereux qu’ à l’époque de l’invasion nazie, et donc que la violence est plus que jamais nécessaire pour obtenir la victoire contre ce colossal ennemi qu’est le techno-totalitarisme mondialisé par à la fois les affairistes capitalistes privés et les affairistes communistes d’état, présents par exemple en Chine et en Russie.
J’appelle « puissancisme » cet ennemi qui dévaste notre fragile biosphère, tant au niveau des ressources minérales, végétales et animales qu’au niveau des équilibres bio-géo-chimiques, avec les multiples pollutions, dont celles qui induisent l’effet de serre, et donc le réchauffement climatique, puisque l’obsession de la puissance, autant chez les capitalistes que chez les communistes mène au même industrialisme, avec comme fondement la prétendue nécessité de la croissance économique, car il ne faut surtout pas « perdre la compétition » !
Pour éviter la mort de la vie sur cette planète, il faut tuer les tueurs, multiplier les attentats, éliminer le monde industriel avant d’être éliminé par ce même monde industriel.
Donc saboter toutes les usines, et tuer tous les PDG !
C’est pourquoi, nous les combattants, nous sommes en liesse ces jours-ci !
Nous sommes enchantés par la réaction populaire des gens aux USA:
Dès la découverte du nom de l’assassin du PDG Brian Thomson le mardi 10 décembre, suite aux trois balles dans la tête qu’il a tiré le 4 décembre en guettant Brian Thomson à la sortie du plus grand hôtel de Manhattan (New York), la population enthousiaste a montré sa solidarité avec Luigi MANGIONE, 26 ans, fils de bonne famille: immédiatement 709 personnes ont envoyé 22081 dollars aux avocats du jeune tueur, et sur le réseau social « X », en quelques heures, 160 000 personnes ont envoyé des « likes » admiratifs !
Ça y est, le vent a tourné: désormais c’est la violence qui a le vent en poupe !
Le peuple en a marre !
Marre aux USA d’être arnaqué par les compagnies d’assurance qui s’en mettent plein les poches, et le PDG de la première compagnie d’assurances = UnitedHealthcare, Brian Thomson a été abattu…
Panique aux USA face à cet enthousiasme populaire !
Car Luigi Mangione est désormais une sorte de Robin-des-bois, un héros- justicier…
Vite ! j’espère que cet assassin courageux, promis au meilleur avenir, issu des meilleures écoles, et malgré tout cela, choisissant de se sacrifier pour la cause, va faire des émules !
J’espère que la violence va gagner du terrain, et que les écolos de la tendance bisounours style ANV-Cop 21 ou « Alternatiba » et autres « désobéissants » vont être totalement débordés par une gauche offensive, une gauche vraiment révolutionnaire et insurrectionnaliste…
Vite, imitons Luigi= vive les petits gestes du mouvement C.O.L.I.B.R.I., ces
Commandos Libertaires pour l’Insurrection avec les Brigades Révolutionnaires Internationalistes !
Petits gestes tel le « gentil colibri » ! = le doigt sur la gâchette, et « hop »! un PDG de moins !
Merci au journal « Challenge «qui a la gentillesse de collaborer avec nous et de nous fournir les noms des gens à assassiner d’urgence !
Oui ! le vent a tourné : la violence va devenir à la mode !
Il était grand temps, car la situation de notre biosphère est de plus en plus dramatique et il faut vite mettre toutes ces ordures hors d’état de nuire !
Il ne faut pas employer le mot trop gentil « crise » !
Ce que nous vivons, c’est
« la phase finale de l’agonie terminale ! »
pour l’éviter, une seule solution: combattre jusqu’à la victoire !
Thierry Sallantin