La crise « Covid » n’en finit pas de bouleverser nos vies et notre quotidien.
Je mets délibérément Covid entre guillemets, car cette crise sanitaire surmédiatisée et instrumentalisée dépasse de loin le seul aspect sanitaire.
Elle constitue une occasion rêvée pour nos dirigeants d’adopter des mesures diverses touchant les domaines de l’économie, des libertés, du droit du travail, qui auraient été impossibles, et même inimaginables il y a de cela quelque temps seulement, et qui au final permettent à un système à bout de souffle de pouvoir se maintenir en instituant un régime de peur et policier, et des mesures d’exception particulièrement graves.
Nous sommes en présence d’une stratégie du choc au concept explicité par Naomi Klein. Nos dirigeant utilisent des chocs émotionnels très forts (attaques terroristes, grandes catastrophes, menace sanitaire, peur de l’autre -islamiste ou autre- ….) pour adopter des mesures qui auraient été combattues et rejetées par la population en temps normal. Plus grave ce sont aussi des « mesures cliquet » du nom de la clef mécanique qui serre encore et toujours, sans aucun retour possible, et cela alors que ces mesures d’exceptions nous sont présentées comme exceptionnelles et surtout provisoires. Il en est ainsi des mesures liberticides et de renforcement du pouvoir de la police obtenues dans le cadre de la peur des attentats terroristes.
Cette stratégie du choc continue encore et toujours, couche après couche, qui utilise à fond la carte de la peur du Covid, et cela alors que la mortalité n’est pas aussi dramatique que la teneur des discours et messages le laissent entendre. Cette mortalité n’affecte en France qu’un peu plus que 1/1000 (mille) personne.
Nous sommes bien loin de la peste noire (mortalité de 30 à 50% de sa population en Europe), ou encore des épidémies de syphilis, ou plus récemment d’Ebola (circonscrite à l’Afrique et où près d’une personne sur deux contractant cette maladie mourait)
Après l’obligation de se faire vacciner pour nombre de professionnels de la santé ou en contact avec du public, le gouvernement a mis en place le pass sanitaire.
L’instauration de ce pass dépasse très largement le domaine sanitaire, et affecte très gravement nos libertés, de travailler, circuler, nous réunir. Cela rappelle les ausweis Allemands nécessaires à la circulation lors de la seconde guerre mondiale.
Depuis maintenant plusieurs années, nous somme passés en logique inversée. Alors qu’autrefois toute personnes était présumée innocente, elle est désormais suspecte, considérée comme potentiellement dangereuse.
Réduire ce pass à une opposition entre pro et anti-vaccins est réducteur de la problématique, et de surcroît stigmatise une partie de la population, qualifiée d’inconsciente, irresponsable, dangereuse pour les autres.
Si le contexte est différent, cela rappelle étrangement la politique menée par Trump qui de par sa politique de stigmatisation et de peur de l’autre a gravement divisé la population de son pays avec comme point de paroxysme l’entrée d’émeutiers chauffés à blanc dans le capitole, et cela afin d’empêcher l’investiture du nouveau président Joe Biden.
Soyons clairs entre nous : il n’est pas question ici de nier l’existence de la crise sanitaire actuelle, ni de m’opposer à la vaccination. Cette dernière doit rester un choix personnel. A chacun de décider pour lui même ou ses enfants. Je tiens toutefois à préciser, et ce n’est pas un détail insignifiant, que ce vaccin élaboré en un temps record n’a pas fait l’ensemble des tests et suivis nécessaires consécutifs à toute création, et qu’il a donc le statut d’expérimental. Du coup la législation n’est pas la même, qui interdit toute expérimentation sur les humains sans leur consentement libre et éclairé, et info inconnue du grand public, les assurances refusent de couvrir la vaccination. Cas notamment pour l’assurance vie.
L’absence de réaction et l’attentisme de nombreux acteurs, aux attaques liberticides et de volonté de contrôle de la population, qu’ils soient associatifs, alter-mondialistes, ou de défense des libertés est particulièrement préoccupante.
Cette décision française berceau des droits de l’homme est particulièrement grave, au point que nombre de personnalités d’autres pays, ainsi que l’ONU s’en indignent et craignent que ces décisions françaises -surtout en l’absence de forte réaction de sa population- ne fassent boule de neige et se développent ailleurs dans le monde, instituant de fait une dictature mondiale, rendue aujourd’hui possible par la numérisation du monde et ses outils de contrôle. Ce n’est pas un hasard si Macron met les bouchées doubles pour développer la 5G en France.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’effectivement depuis les décisions françaises d’obligation vaccinale (pour certains) et de mise en place du pass, d’autres pays emboîtent le pas, ou envisagent de le faire.
Serons-nous absents, comme lors de la naissance puis de la montée en puissance du mouvement des « Gilets jaunes », de ce combat mené spontanément par nombre de citoyens – sans appel des organisations classiques- qui ne veulent pas de dictature – je reprends ici leurs propres propos, fut -elle décidée pour des motifs sanitaires, et qui s’inquiètent également pour leurs enfants.
S’agissant de la tentative de récupération du mouvement par l’extrême droite : ce n’est pas en leur laissant le champ libre dans la rue que nous les combattrons, et pourtant c’est ce qui se passe en ce moment.
Il serait dommage que nous cédions aux sirènes qui dramatisent cette pandémie et à la peur. Nous ne pouvons pas sous l’émotion tirer un trait de plume sur des libertés fondamentales fruits de combats sociaux menés de dure lutte et dont nombre d’entre eux ont été menés par nos aînés.
J’espère assister très prochainement à un sursaut des organisations de défense des libertés, ainsi que de toutes les asso et mouvements progressistes et qu’elles participent à ce combat et appellent à le rejoindre. Jamais depuis la seconde guerre mondiale, la situation n’a été aussi grave en matière de libertés. Allons- nous nous laisser enchaîner ?
Je tiens à cette occasion à vous rappeler cette formule forte : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ». Benjamin Franklin
Alain Vandevoorde, ancien militant syndical, militant pour la défense du vivant et de l’humain, également adhérent à la LDH
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Une citation d’André Comte-Sponville
« J’aime mieux attraper le Covid-19 dans un pays libre qu’y échapper dans un État totalitaire »