La loi immigration

Elle n’est qu’une loi anti-ouvrière de plus

Ce projet de loi sera évidemment soutenu par les amis de Darmalin… c’est à dire aussi LR et RN.

L’axe d’attaque contre la loi immigration devrait être essentiellement de la caractériser comme une loi anti ouvrière de plus. 20% des ouvriers et des employé(e)s sont des immigrés, 40 % si on prend en compte la 2ème génération qui sera elle aussi impactée par les mesures. Voir le lien que fait l’extrême droite entre le meurtre de Crépol et l’immigration bien que le meurtrier soit français.

Ces travailleurs immigré(e)s, souvent en première ligne dans la production et les services, occupent les emplois que chacun sait absolument indispensables comme on l’a vu au moment des confinements. Occupant les emplois les plus difficiles les immigrés ont des revenus en général inférieurs mais cependant proches de l’ensemble des ouvriers et des employés. Contrairement aux 1% les plus riches dont les représentants politiques, Renaissance, LR, RN, Reconquête sont les promoteurs de cette loi. Leur objectif est : diviser les travailleurs, pour que règnent les 1%.

Il faut relever les points communs avec les travailleurs natifs et non accentuer les spécificités propres à l’immigration qui sont secondaires.

Les immigrés comme les autres travailleurs ne sont pas que des victimes.  Ils luttent : grève des hôtels, Deliveroo, sous-traitants Chronopost, participation à la lutte sur les retraites etc. La loi immigration est dans le prolongement de la loi sur les retraites : elle n’est qu’une loi de plus contre les travailleurs.

Dénoncer la loi immigration comme une loi anti ouvrière de plus, met en porte à faux le RN dans sa prétention à représenter les ouvriers.

Pour resituer l’immigration dans les classes populaires en France voir Jacques Lancier

« Étrangers, immigrés Bienvenue ! Vous aussi êtes ici chez vous »

Editions l’Harmattan . Questions contemporaines 2023 160 pages, 18 €. Numérique 14 €.

https://blogs.mediapart.fr/jacqueslancier/blog/231123/la-loi-immigration-nest-quune-loi-anti-ouvriere-de-plus