Comme il y avait « trop » d’accidents dans la commune, il a fallu penser à ce remède-miracle qui s’appelle l’installation de feux tricolores. Dans un premier temps, cela a fonctionné jour et nuit ! Ce qui fait que des personnes sérieuses attendaient et usaient du carburant pendant que le feu était au rouge … par exemple à minuit !
Enfin, la nouvelle équipe municipale -très dynamique- (ou le maire tout seul !) a fait changer cette situation. Donc, la nuit, le feu tricolore ne fonctionne plus.
Maintenant qu’on a fait le boulot, on constate que certaines villes songent à supprimer le maximum de feux tricolores !
On n’a vraiment pas de chance à Quiéry. Il suffit qu’on fasse quelque chose pour que la tendance s’inverse… après analyse de la situation.
On a vécu la même situation avec la gestion de l’eau. Pendant que des grandes villes (Paris, Grenoble …) revenaient à une gestion municipale, on effectuait le parcours inverse … en faisant croire que l’on se battait pour défendre les habitants.
Double avantage :
– on n’a plus à s’occuper de ces problèmes de nitrates ;
– s’il y a problème, on peut toujours dire que c’est la faute de Noréade et qu’on n’y est pour rien !
Bien entendu, les grands groupes privés avaient senti le vent venir. Ils ont perdu la gestion de certaines grandes villes (ce phénomène continue encore maintenant). Il fallait donc se tourner vers les petites communes … et surtout vers les communautés de communes.
Bien entendu, Quiéry est tombé dans le panneau , grâce à la nouvelle équipe municipale -très dynamique-.
Bien entendu, la pollution de l’eau existe encore, le prix de l’eau augmente ; mais ce n’est pas de la faute de la nouvelle équipe municipale.
Il est vrai aussi que le gouvernement qui se dit « socialiste » y a mis du sien puisqu’il oblige les communautés de communes à prendre la compétence de la gestion de l’eau (loi NOTRe) … au plus tard 2020 ! De cette façon, le citoyen aura moins de possibilité de se défendre.
C’est ce qu’on appelle la démocratie. Quiéry en donne l’exemple puisqu’on peut dire globalement que la gestion de la commune ressemble beaucoup à celle d’une royauté.
Conclusion provisoire : à Quiéry, on joue à contre-courant ; c’est normal, car on réfléchit beaucoup dans la commune (le maire surtout) !!
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Bordeaux supprime un maximum de feux tricolores, d’autres villes songent à faire de même
On compte 30.000 feux tricolores en France.
Pour fluidifier le trafic et réduire le nombre d’accidents de la route, plusieurs villes comme Bordeaux, Nantes ou Paris ont décidé de supprimer, au moins en partie, les feux tricolores. Jugés dangereux, ils seraient responsables de 10.000 accidents par an.
Les feux tricolores pourraient être amenés à disparaître. Depuis plusieurs mois, voire années, de nombreuses villes envisagent de supprimer, au moins en partie, les feux rouges destinés à réguler la circulation aux carrefours. A la place: des ronds-points, des « Stop », des « Cédez le passage » ou des priorités à droite pour responsabiliser le conducteur. A Paris, par exemple, la mairie voudrait voir disparaître ce dispositif dans plusieurs quartiers où la zone est déjà limitée à 30km/h. Car en plus d’être accusés de ralentir le trafic, les feux tricolores, au nombre de 30.000 en France, ont été jugés dangereux. Au total, ils provoqueraient 10.000 accidents par an causant la mort de 150 personnes. Par conséquent, le conseil de Paris a voté, lundi 30 janvier, pour une expérimentation de l’abandon des feux de signalisation.
« Les études montrent que lorsqu’on élimine les feux à certains embranchements, il y a moitié moins d’attente pour les conducteurs mais il y a surtout moins de morts car les automobilistes ont tendance à ralentir », a expliqué au Parisien la coprésidente du groupe écologiste de Paris, Anne Souyris. Un avis que partagent nombre d’élus puisque plusieurs villes ont déjà commencé à mettre au placard les feux tricolores. Bordeaux, par exemple, en a déjà retiré et souhaite, à terme, en supprimer 300. A Lyon également, plusieurs feux ont été retirés. Même chose pour Nantes, Niort, Rouen et Abbeville (Somme) où il ne reste qu’un seul feu rouge pour 24.000 habitants.
Cette expérimentation a également été testée dans d’autres villes du monde, comme à Philadelphie aux Etats-Unis. Dans cette ville américaine, cette initiative a permis de réduire de 25% les accidents. « Au début, les gens se sentent moins en sécurité, ont le sentiment d’être livrés à eux-mêmes car il n’y a pas de panneaux ou de feux pour leur dire quoi faire. Mais ils se retrouvent du coup dans une situation de plus grande vigilance », a expliqué au Parisien Christophe Damas, chercheur au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement.
France soir