Chacun sait qu’il y a un problème avec l’eau à Quiéry ; mais il n’y a pas que l’eau.
Beaucoup de Quiérysiens ont reçu un courrier de Noréade disant que l’entreprise allait changer le compteur d’eau. Il y a même certaines personnes qui ont reçu le courrier en recommandé.
Comme cela ne paraissait pas primordial de résoudre ce problème de compteur, un courrier a été envoyé pour demander des renseignements sur le matériel à venir.
La réponse de Noéade a été rapide sur le type de compteur connecté dit « intelligent ».
Voilà la lettre en retour qui a été envoyée. Elle concerne non seulement Noréade mais la mairie de Quiéry et aussi la Préfecture.
Il s’agit de mettre en cause le bien-fondé de cette volonté de changement ; mais aussi de poser le problème de la qualité de l’eau et du prix de l’eau dans notre commune. Ce n’est pas triste !
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Lettre à Noréade
J’ai pris bonne note de votre réponse. Cela me permet de répondre déjà sur le seul point que vous étudiez ; à savoir le système de relève à distance.
Sur ce point technique important, il y a de quoi être moins inquiet que pour le système utilisé pour le compteur « intelligent » (aussi) Linky.
Vous devez certainement savoir qu’une habitante sensible aux ondes électromagnétiques a accepté ce compteur, à la condition que le module radio soit enlevé ; c’est ce qu’a fait votre société. Le collectif a ensuite testé cet appareil avec un détecteur d’ondes ESI24 pour les basses et hautes fréquences. Aucune émission d’ondes n’a été détectée en prenant des mesures qui avaient été espacées dans le temps. Depuis, aucun trouble de santé constaté.
Vous savez aussi certainement que d’autres dispositifs existent pour l’eau.
Je voudrais vous soumettre un document produit par l’association « Robin des toits ». Cette association dit en substance ceci :
« Concernant les compteurs dits « intelligents », aucune loi, ni aucun règlement impose un module radio sur un compteur. La loi ne parle que de compteurs évolués. Tous les compteurs sont fabriqués avec option de module communicant avec port filaire interchangeable. Les opérateurs de distribution d’énergies (eau, gaz, électricité) jouent sur l’imprécision de la loi pour imposer unilatéralement le module radio sur leurs compteurs.
Il faut refuser les modules radio mis en place autoritairement par les industriels seuls.
Comme pour le tabagisme passif, il faut refuser l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels passive.
Contrairement à la propagande sur leur documentation, le fait que les consommations soient relevées par radiofréquences n’apporte en rien une amélioration du suivi très précis ainsi que la détection de fuites et autres anomalies.
Un port filaire du type énoncé ci-dessus serait tout aussi efficace, sans nuire à la santé des consommateurs.
Le port filaire permettrait tout aussi bien de mieux informer l’utilisateur, de gérer sa consommation et de la réduire.
De plus, il ne faut pas oublier tous les répéteurs, concentrateurs et antennes-relais nécessaires pour l’acheminement des données émises par ces modules radios, et dont les émissions de radiofréquences se rajoutent au brouillard électromagnétique ambiant classé dans le Groupe 2B, potentiellement cancérogène.
Contrairement au discours des industriels vantant la faible périodicité de communication individuellement de chacun de leurs compteurs dits « intelligents », il faut obligatoirement raisonner en global, comprenant tous les compteurs des différents domaines de services dans tout le voisinage, au nombre de compteurs en agglomération et au nombre d’antennes-relais nécessaires au maillage indispensable pour le transfert de toutes les données relevées et toutes les commandes à envoyer.
La quantité et la concentration de compteurs communicants et d’antennes-relais au mètre carré constituera un trafic de transferts de données permanent, 24h/24h et 365j/365j, augmentant de ce fait l’exposition des populations aux champs électromagnétiques.
Etre exposé à de faibles valeurs 24h/24h est toxique pour le vivant : humain, animal et végétal.
C’est l' »effet cumulatif », décrit par les Dr Sadickova, Zaret, Lai et Carino depuis 1973, qui démontre que, contrairement aux effets thermiques qui disparaissent quand disparaît la cause, les perturbations dues aux effets biologiques dits « spécifiques », quand elles dépassent la capacité d’autoréparation, demeurent même en absence de cause en raison de la dégradation organique et de ses conséquences.
L’ensemble des compagnies d’assurance mondiales s’est désengagé des risques liés à l’exposition des champs électromagnétiques artificiels – voir liste d’exclusions de vos polices responsabilité civile personnelles, et celle de votre copropriété.
Les opérateurs refusent depuis toujours de transmettre la leur.
Demandez à votre bailleur, fournisseur ou Syndic de copropriété de vous transmettre le texte de loi qui les autorise à installer dans votre domicile un module radio émetteur de champs électromagnétiques classés par l’OMS dans le Groupe 2B, possiblement cancérogène, et que toutes les compagnies d’assurance mondiales ont exclus de leurs couvertures.
Proposez à votre fournisseur de leur transmettre tous les mois votre relevé de compteur. Envoyez-le leur 2 fois par an en recommandé avec AR afin d’avoir des preuves à fournir dans le cas où ils vous accuseraient d’obstruction d’information. »
Qu’en pensez-vous ?
Voilà pour la première réponse à votre courrier.
Ce qui me dérange dans votre lettre du 20 juillet est que vous ne répondez pas à de nombreuses questions. Notamment -c’est une répétition de la lettre envoyée début juillet) :
« Vous écrivez : « Noréade prend entièrement à sa charge cette opération obligatoire ». Cela soulève deux questions :
- Faites-vous, comme pour le compteur Linky, une gratuité apparente puisque l’on devra payer le compteur dans un avenir plus ou moins proche ?
- Sur quoi vous appuyez-vous pour dire que l’opération est obligatoire ?
Ne trouvez-vous pas anormal, écologiquement et économiquement parlant, de vouloir à tout prix remplacer le compteur actuel qui fonctionne correctement par un autre dont la durée sera certainement beaucoup moins importante ? Pourriez-vous d’ailleurs m’indiquer la durée du produit que vous voudriez m’imposer ?
Je suis informé par l’Association Nationale Robin des toits que les émissions de ces compteurs sont toxiques et que des problèmes de santé se sont déjà produits après leur pose. Je sais aussi par cette association qu’aucun texte légal ne vous autorise à me l’imposer, ni ne m’oblige à l’accepter.
Par ailleurs, vous êtes censé(e) savoir que depuis 2002 les compagnies d’assurance excluent de leur police d’assurance en responsabilité civile « tous les dommages, frais ou dépenses de quelque nature que ce soit, causés directement ou indirectement par, résultant de ou liés de quelque manière que ce soit aux champs magnétiques ». Ainsi je refuse le remplacement de mon compteur mécanique en état de fonctionnement, par un compteur dont le type d’émission l’exclut de la couverture dans tous les contrats individuels d’assurance. »
Qu’en pensez-vous ?
Puisque vous avez commencé à mettre sur la table un problème (le compteur d’eau), je voudrais vous soumettre –à vous, mais surtout à votre société- deux autres sujets importants : le prix et la qualité de l’eau dans la commune.
Commençons par le second.
Vous savez certainement que l’eau était gérée par la commune avant 2016. Une obligation est venue du Préfet pour tenter d’abaisser le taux de nitrates trop important ; ce en quoi il avait raison. Donc, la maire de la commune a fait semblant de se battre pour cette problématique et a préféré –sans débat dans la commune- laisser l’approvisionnement en eau à votre société –qui a la prétention de gérer de façon publique ; vous aviez déjà la responsabilité du traitement de l’eau -il y aurait tellement à dire sur ce sujet mais cela risquerait de nous entrainer dans un dossier très (trop) lourd !
Toujours est-il que, début 2014, promesse avait été faite de raccorder l’eau à la station d’Esquerchin ; ce qui entrainait l’inutilité de notre château d’eau et devait résoudre le haut niveau des nitrates. Que s’est-il passé depuis ? Rien ! Cela laisse donc croire que les promesses ne sont faites que pour celles et ceux qui veulent bien y croire ?
Donc, non seulement vous ne faites rien, mais ni le Préfet, ni le maire de la commune n’agissent dans ce domaine. Allez comprendre !
Dans le document joint à cet envoi, vous pourrez constater ceci :
En 2015, le taux de nitrates était en moyenne de 64 mg/l. Vous avez pris la main avec un taux de 58 mg/l en novembre 2015 et de 57 en janvier 2016. Bon début ! Mais, depuis début 2016 et jusque maintenant, la moyenne est de … 63,65 mg/l. Que faites-vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Pour le prix de l’eau, vous agissez beaucoup plus. Vous ne vous différenciez pas beaucoup de vos « concurrents » privés (Veolia, Suez …) et des communes à gestion communale puisque vous êtes presque aussi sinon plus cher.
Vous aviez aussi promis de ne pas augmenter le coût de l’approvisionnement pour 2016 : cela ne s’est pas beaucoup vu !
D’autre part, le document joint vous donne un aperçu plus précis de notre situation. Pour bien détailler la méthode, des calculs ont été faits pour des consommations de 1, 40, 80 ou 120 m3.
Le bilan peu élogieux ( !) donne le tableau ci-dessous :
Augmentation an depuis 2015
1 m3 :13,89 %
40 m3 :8,52 %
80 m3 :7,24 %
120 m3 : 6,67 %
Ces augmentations montrent déjà que ceux qui consomment moins ont été plus fortement augmentés : ils sont les plus sanctionnés –c’est tellement classique ! Cela donne aussi des augmentations qui ne suivent pas le coût de la vie. Un exemple dans le secteur Osartis-Marquion (par exemple à Fresnoy-en-Gohelle) montre que l’on peut faire nettement mieux… et sans faire appel à de supposés spécialistes. Cela s’appelle une gestion communale, sans DSP (délégation de service public).
Qu’en pensez-vous ?
Il est bien entendu que je ne m’adresse pas à vous spécialement mais à votre société.
Je vous prie de prendre en compte TOUS les arguments soulevés ; en attendant une réponse plus détaillée de votre part, mon refus catégorique au sujet de la pose du nouveau compteur tient toujours.
Je vous prie de croire, Monsieur, …
Deux PJ :
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Que se passe-t-il encore à Quiéry ?
On peut constater qu’un chemin est parsemé de détritus. Après recherche, on peut conclure qu’une entreprise a fait des travaux de déblaiement de détritus contenant de l’amiante. Comme cela coûte cher si l’on veut respecter le règlement, la personne concernée a dû avoir une facture salée. Par contre, il était obligatoire de déposer ces détritus dans un endroit apte à traiter l’amiante. Ce ne fut pas le cas car ces débarras ont été déposés sur un chemin vicinal : tout bénéfice pour l’entreprise !
Par ailleurs, pour le marché aux puces, on avait vu large. Il devait avoir lieu de 8 h à 14 h. Pour cela le stationnement interdit à certains endroits l’était de 6 h à 18 h ! Il faut 4 heures pour tout remettre en ordre ? Toujours est-il que le stationnement dans la rue des aubépines n’a pas posé de problèmes : il n’y avait aucun exposant.