Il a été question, dans les articles précédents du futur béguinage, des travaux à la salle J. Brel et de l’eau
Dans ce troisième épisode, il est envisagé d’autres thématiques.
Exemple 1 : la circulation et le stationnement dans la commune
Le maire donnait l’impression de prendre à bras le corps ce problème de circulation des voitures dans la commune, ainsi que du stationnement. Il y a même eu une réunion publique. Comme d’habitude, la parole des quiérysien.nes pas été vraiment écoutée. On a fait confiance –comme d’habitude … comme pour l’eau- aux experts. Cela a donné une réformette ridicule : les deux rétrécissements. A noter qu’il y a des craintes à avoir au sujet du rétrécissement dans la rue d’Esquerchin : il y a déjà eu dégradation, il n’y a pas encore eu un accident grave !
Cela n’empêche pas un passage un passage rapide dans de nombreuses rues de la commune ; des quiérysien.nes s’en plaignent.
Le stationnement est toujours aussi chaotique ; par exemple, dans certaines rues, les voitures stationnent des deux côtés de la rue. Ce qui entraîne, dans certaines rues, des complications pour certains gros tracteurs. Par ailleurs, il ne faudrait tout de même pas oublier que les trottoirs n’ont pas été créés pour le stationnement des voitures : la priorité doit être donnée aux piétons –c’est tellement une évidence … mais tellement peu vrai à Quiéry ! Certaines communes environnantes montrent comment il faut préciser l’emplacement possible des voitures. Il semblerait que la commune de Quiéry n’ait pas ce genre d’idées. On préfère dépenser de l’argent pour mettre de beaux panneaux indiquant le nom des rues plutôt que des panneaux expliquant le stationnement ou de la peinture indiquant l’emplacement possible des voitures.
Dans ce domaine, un autre projet communal pose problème : supprimer les arbres dans la grand-rue. A l’heure où l’on parle de changement climatique, à l’heure où tous les discours se veulent écologique, voilà un nouvel exemple de MACronisme : dire que l’on se bat contre le dérèglement climatique et EN MEME TEMPS supprimer des arbres !
Un compte rendu de la réunion publique concernant la circulation et le stationnement a-t-il été fait et conservé ? Si oui –il faut l’espérer-, il y a eu des idées qui ont été émises. Il faudrait réfléchir à partir de cette base … et plus loin si nécessaire. Pour cela, évidemment, il faudrait commencer à écouter les Quiérysien.nes !
Exemple 2 : les éoliennes
On en entend parler de temps en temps. Pour démentir que cela va arriver sur le territoire quiérysien ; ou pour l’affirmer.
En réalité, il est beaucoup question que cela se fasse. Cela intéresse certains agriculteurs –qui peuvent prendre la décision sans en référer à la mairie ! Cela intéresse aussi la mairie. Pour les deux, il y a un intérêt financier évident. A long terme, ce n’est pas aussi évident que cela pour les agriculteurs.
Bien sûr, on ne cherche pas à se renseigner sur les nuisances (bruit, santé, paysage …). Bien sûr on ne cherche pas non plus à savoir vers quelle destination se dirigera l’électricité produite : il faut tout de même savoir que ces grandes éoliennes ont un grand intérêt, à savoir la rentabilité financière –chacun sait qu’il ne manque pas d’électricité dans notre région.
Mais il y a fort à parier que le sujet ne sera pas traité avant les élections : c’est un sujet trop polémique.
Exemple 3 : l’information municipale
Une des promesses électorales de l’équipe actuelle était qu’il y aurait plus d’information en direction des habitants. Il faut tout de suite rappeler que le maire actuel a toujours dit : « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Il a bien écouté ses maitres en la matière : Chirac, Pasqua … et beaucoup d’autres. En ce qui concerne l’information, la promesse faite n’a évidemment pas été tenue ! Un exemple parmi d’autres : en 2018, quatre bulletins municipaux pour l’année 2018. Le dernier –le n°43- date d’avril 2019 ; il n’est pas encore mis sur le site de la commune. Il y a un article qui mentionne les décisions des réunions de conseil municipal en date du 21 septembre et du 13 décembre !
De plus, l’information sur l’enquête publique à propos de la ligne THT –qui va passer encore plus sur notre territoire- n’a été signifié que sur le panneau de la mairie.
C’est ce qu’on appelle informer le plus vite et le plus succinctement possible !
Exemple 4 : le travail du conseil municipal
Trois réunions de conseil en 2018 : les conseillers ne sont pas débordés de travail. D’ailleurs, c’est illégal de réunir trois fois par an les conseillers : il en faut au moins quatre par an !!! Dans un certain nombre de communes, il y a une réunion mensuelle. Il est vrai que ce n’est pas nécessaire pour notre commune ! Pourquoi ?
- Il faut, dans un premier temps, constater que les sujets en réunion de conseil sont traités très rapidement. Par exemple, lorsqu’il a été « étudié » la passation de pouvoir pour la gestion de l’eau, il y avait, ce jour-là quinze autres sujets à traiter. La réunion a duré … 30 minutes ! Le sujet le plus consistant –l’eau- a dû être traité en … trois minutes.
- Les réunions de conseil ne servent à rien ! Il n’y a pas de discussion. D’ailleurs, l’équipe de départ se réduit comme une peau de chagrin : une démission à peine huit jours après les élections, une personne décédée, un départ pour une autre commune. Une démission envisagée, mais rattrapée ! A noter aussi qu’une personne a été absente lors des 6 dernières réunions ; dans la même période, une autre a été absente cinq fois ! Cela signifie que pratiquement 10 personnes sur 15 font acte de présence lors des conseils. C’est dire le peu d’intérêt de la plupart des conseillers pour la gestion de la commune et le peu de d’animations possibles lors de ces réunions, tellement courtes.
Cela se comprend très bien quand on peut supposer que cinq personnes au maximum décident sur tous les sujets communaux ; quand ce n’est pas une seule.
Rappel
Jean-Luc Leroux, maire sortant, veut donner sa place à chacun
Jean-Luc Leroux brigue un nouveau mandat de maire à la tête d’une « équipe de femmes et d’hommes volontaires ».
Cette annonce date de … 2014. Comme annoncé lors des vœux en janvier 2014 : le Maire de Quiéry la motte se présentait pour la dernière fois aux prochaines municipales.
Récemment, dans un article publié par Osartis-Marquion en février 2019 retraçant la cérémonie des vœux à Quiéry, il est précisé que le maire actuel confirme à nouveau cette volonté de ne plus se représenter.
En avril 2020, Quiéry-la-Motte devra donc élire un nouveau maire.
Donc, Quiéry la motte recherche son prochain maire !
Avis aux amatrices (il y a plusieurs prétendantes potentielles !) ou amateurs !
A méditer !
Quiérysien tout un chacun !